Les Arguments De Socrate

psychologique, de honte intérieure ; sans cela, il n’y a pas de conversion. Platon écrit sous forme de dialogue, pour rendre hommage à Socrate, son « père spirituel ». Celui-ci se promenait dans la rue et discutait avec ses concitoyens sur des notions. Hippias Majeur se consacre à la beauté et Ménon à la vertu. Les textes de Platon sont toujours un dialogue entre Socrate et un interlocuteur, ce dernier pouvant être soit un citoyen cherchant à réussir, soit un sophiste. On a alors un face-à-face où chacun

raison est donc le passage de la croyance et des superstitions à la volonté de prouver/démontrer ce que l’on dit. Avec la volonté de raison apparaît l’examen critique des choses. Critique : avoir un regard objectif sur les choses, donner un avis argumenté/fondé, remettre en cause. Les Grecs inventent la démonstration, l’enquête historique, le débat politique et le discours philosophique. II – L’origine du mot philosophie 1) L’apparition du mot Etymologie « philosophie » : « philo » signifie

1. Les anciens accusateurs de Socrate étaient; Anytos, Mélétos et Lycon. → Il est tout d’abord accusé de corrompre la jeunesse. Mais fini pas prouver qu’il ne fait que répondre aux questions que ceux-ci lui posent. Il ne leur a jamais imposé quoique ce soit, s’il est dans la rue, suivit par des jeunes, c’est seulement pour donne des conseils, puisqu’il ne demande rien en retour. → Puis il est accusé d’être un « philosophe de la nature », un athée qui nie les explications mythologiques des phénomènes

Étude de l'oeuvre complète de l'Apologie de Socrate par Platon Premier discours, partie 7, question du chef d’accusation de l’introduction des nouveaux dieux dans la Cité par Socrate (26b-28a) Topos : Topo de l'oeuvre : Socrate est un philosophe de la Grèce antique (-470 à -399), considéré comme l’un des précurseurs de la philosophie morale et politique. Il n’a cependant laissé aucune œuvre écrite parce que sa méthode elle-même laissait l’auditeur sur sa fin. Il cherchait en effet à pousser

aussi refuse-t-il obstinément de modifier sa position ? Pour deux raisons principales. D’abord, c’est un homme très prétentieux qui a du mal à se remettre en question. Il est convaincu qu’il a toujours raison et refuse d’examiner profondément les arguments qui soutiennent sa position. Il est dans une situation de double ignorance : il ignore qu’il ignore. Ensuite, il est dans une position de conflit d’intérêt personnel. Il n’aurait sans doute pas dû être retenu comme juré pour ce cas juridique, car

N’est-il pas ridicule de respecter une loi qui est injuste si on entend par loi quelque chose qui est là pour créer la justice entre les hommes. Voilà l’enjeu de cette question. Est-ce bien de respecter la loi même si elle-même n’est pas juste. Socrate, quant à lui, dis que oui nous devons respecter la loi jusqu’au bout peu importe ce qu’elle nous demande de faire. Il faut s’y soumettre, car si on ne s’y soumet pas il n’y aura plus de justice et ce même si c’est déjà injuste de la respecter. Les

modifier le code] Socrate vient d’apprendre qu’il fait l’objet d’une accusation de la part d’un certain Mélétos, un jeune opportuniste lui reprochant de corrompre la jeunesse par ses discours et ses idées subversives, notamment en matière de religion. Se rendant au Portique royal d’Athènes pour y être entendu par l’archonte-roi, il croise Euthyphron, lequel s’étonne de le voir là. Après lui avoir conté sa mésaventure en l’agrémentant de compliments ironiques à l’adresse de Mélétos, Socrate s’enquiert à

Accusation contre Socrate : Socrate est coupable de corrompre la jeunesse. (p.97) Arguments : Socrate prétend être non pas le seul à les corrompre mais plutôt le seul à les éduquer. «À ton avis, en va-t-il de même en ce qui concerne les chevaux ? Tout le monde serait en mesure de les rendre meilleurs, et il n’y aurait qu’un seul individu pour les rendre pires ? Ou bien est-ce tout le contraire ? Un seul individu, tout au plus quelques uns, à savoir les éleveurs de chevaux, seraient en mesure de

comprend-elle le développement de la pensée rationnelle ? Comment peut-elle se situer dans ce développement ? Il a semblé possible de répondre à partir de trois noms : chacun à sa manière, a donné un sens particulier à l'évolution de cette pensée; Socrate par son sens de la maïeutique, Savinien Cyrano de Bergerac par sa fertile imagination au milieu du 17' siècle. Ernst Haeckel dans la dernière partie du 1 9° siècle par ses positions de biologiste, libre penseur et rationaliste. L'évocation de ces

chez Platon que l'on trouve l'expression la plus radicale de cette perspective dont le dialogue entre Socrate et Glaucon (livre II république). Glaucon est convaincu que la justice est bonne en elle même mais il n'a jamais entendu aucune argumentation satisfaisante en faveur de cette opinion, et comme par ailleurs il constate que la plupart des hommes pensent autrement, il aimerait entendre Socrate démontrer que la justice est un bien éminent. L'injuste fait ce qu'il considère être un bien. La justice