Leibniz Cette Considération

souffrance sont causées par le désir n’est-ce pas parce que celles-ci siègent au cœur même du désir. La souffrance, l’inquiétude, définirait l’essence du désir. Il y aurait une communauté de nature entre ces deux états. Comme nous le montre Leibniz dans les Nouveaux Essais sur l’entendement humain II, 20 : Le désir est comme une soif que l’on ne parviendrait jamais à satisfaire définitivement. Je peux satisfaire ma soif mais il ne s’agit que de cette soif singulière, un verre d’eau ne permettra

actes et pensées pose problème ; en effet, il ne va pas de soi que je suis maître de toutes mes pensées : un exemple tout simple est lors d’une dispute, on se prend à dire des choses méchantes et que l’on ne pense pas On trouvera la réponse avec Leibniz, philosophe allemand de la fin du XVII° siècle, parce qu’il soulève le problème des moments graduels de la conscience selon différents paramètres ; il dit aussi qu’on ne peut être conscient de tout, soit par habitude, soit par incapacité. Il faut

il ne suffit pas seulement d’avoir une forme a priori d’un « alter ego ». D’où, l’idée de l’unicité d’autrui. Il n’y a pas un pluriel d’autrui mais il y a « autrui ». I.2.1. Réciprocité entre le Je et le tu Il sied de noter que d’une simple considération de l’autre comme « lui », les sujets peuvent passer dans une relation « je-tu » qui conçoit autrui comme un autre moi autonome, libre et conscient de ma présence, semblable à moi. C’est aussi une relation intersubjective inhérente qui va de moi

leur argumentation sur la thèse opposée : que l'on adopte le point de vue de la morale ou celui des règles que le clan « académique », à partir de l'influence de Richelieu, a cherché à lui imposer, le théâtre est sujet à réformes. Sur ce point, considérations religieuses et décrets esthétiques se recoupent. Le point de vue théologique, d'origine thomiste, selon lequel le théâtre est un divertissement qui appartient aux « choses indifférentes », susceptible de prendre valeur éducative si l'on en réforme

ème voie ) ( f ) critique de ces preuves Quelle valeur accorder à ces « preuves » ? Telles qu’elles sont énoncées par Thomas d’Aquin, puis reprises, développées, transformées et contestées par la suite dans les textes de Descartes, encore chez Leibniz (1646-1716), Spinoza, enfin qui seront véritablement réfutées plus tard par Kant (1724-1804) dans la « Critique de la raison pure » (1781). Kant s’attaque directement à la preuve ontologique donnée par Descartes, celle qui consiste à déduire l’existence

penser, indépendamment de sollicitations sensibles ou intellectuelles. Le cas des penchants sensibles est traité de façon classique : même si un désir très fort incline ma décision, elle ne la «nécessite pas », pour reprendre une expression de Leibniz, puisqu’il m’est possible de contrarier par un acte de ma volonté cette impulsion première, inversant ainsi les forces. Plus délicate à résoudre est la question de la liberté de notre volonté à l’égard de déterminations rationnelles : si l’on peut

formes d’autoconstitution ? » in D. Maingueneau & R. Amossy (dir.), L’Analyse du discours dans les études littéraires, Presses universitaires du Mirail, coll. Cribles, 2003, p. 418. 15 Polart – poétique et politique de l’art 8 Husserl, Leibniz, voire Aristote. Cette convergence heureuse des notions philosophiques et des notions linguistiques dénote moins la permanence d’une préoccupation “littéraire” des pratiques spéculatives qu’elle ne projette une équivalence des termes et des concepts

marcher indéfiniment. Donc il y aura un moment où le chemin qu'elle aura parcouru sera le neuvième de l'avance initiale ; à ce moment, l'avance sera donc rigoureusement nulle, Achille aura atteint la tortue. Cette solution ne fait appel à aucune considération sur l'infini et ne suppose pas le problème résolu, ce que M. Evellin ne concède pas le droit de faire. Elle ne laisse rien subsister du sophisme, qui, sous sa forme paradoxale, n'a donc aucune valeur. Mais pourquoi fait-il illusion? C'est qu'on

postcartésienne. Newton fut mathématicien et astronome aussi bien que physicien et mécanicien, expérimentateur aussi bien que théoricien. Il renouvela l’analyse et la géométrie en inventant le calcul différentiel et intégral, dont il partage la paternité avec Leibniz. Son analyse expérimentale et théorique des propriétés physiques de la lumière et des couleurs ouvrit un nouveau domaine, l’optique physique, riche de perspectives sur la constitution de la matière. Il unifia les lois de Kepler en astronomie

vous m'offrez. » Il est probable qu'il refusa aussi, et sans doute pour des raisons du même ordre, une pension que Condé voulait lui faire donner par Louis XIV. On voit que sa vie retirée n'avait pas empêché sa réputation de s'étendre fort loin. Leibniz, revenant d'Angleterre, lui fit visite. Un des frères de Witt s'honora d'être son élève et son ami. Nous savons, par ses biographes, qu'il était simple et bon, qu'il vivait de fort peu de chose, et que, malgré sa mauvaise santé, il était heureux.