Le Roi Et Le Juge

Les animaux malades de la Peste, Jean de La Fontaine Introduction : La Fontaine affirme dans ses Fables que: « L'apologue unit le plaisir du récit à l'enseignement d'une morale ». Au XVIIème siècle, le roi au pouvoir est Louis XIV, ce siècle a connu de nombreuses révolutions et critiques du pouvoir. Les auteurs sont des moralistes, ils peignent l’homme de façon pessimiste pour tenter de le corriger. Ils cherchent à plaire et instruire. Selon la rhétorique classique, il fallait obéir à des règles :

d’un contre pouvoir. 1. La coutume non écrite: un moyen d’aliénation pervers Les seigneurs étaient des fonctionnaires des carolingiens, et possédaient un pouvoir: le pouvoir de ban. En effet, le pouvoir du roi franc est délégué à ses auxiliaires sur un petit territoire tandis que le roi exerce ce pouvoir sur l’ensemble du royaume. Lorsque les seigneurs prennent leur indépendance, ils conservent ce pouvoir et l’exercent pour leur compte. Du fait de ce pouvoir, les seigneurs vont pouvoir réglementer

…) étaient gérés par l'église. La monarchie absolue : Roi pas forcément raison, respect du droit et de la justice. Contraire du despotisme, pouvoir très tempéré et beaucoup moins fort que celui de l’État aujourd'hui. Despote : agit librement avec les biens et les droits de ses sujets (fait ce qu'il veut) ex : tyran, dictateur … La société. Les jurisconsultes et les théoriciens conçoivent la monarchie comme un organe vivant où le roi est le chef (la tête) et le peuple les membres (reste du

rapport avec ce qui c'est fait avant. La construction européenne intellectuelle qui permet ce triomphe. La loi dont nous allons parler est une loi royale qui est justifier par le divin = la Religion. La loi est ce que veut le roi. Il est devenu souverain. A cette époque le roi peut le faire mais va t il le faire ? La loi sera présente mais l’auteur de la loi change car après révolution française l’outil reste le même et il est donné au peuple. Le triomphe est théorique et conceptuel. On en rêve avant

central est aux mains du roi mais celui-ci décide en conseil, et ce, depuis le MA car déjà sous Louis IX, Beaumanoir insistait sur le besoin que le roi gouverne en conseil, comme tout seigneur, à l’époque féodale. Cette exigence du conseil est l’essence des institutions monarchiques françaises : le conseil reflète la participation des groupes et communautés du royaume, leur condition et leur statut. En France il y a des ordres, des provinces qui revendiquent leur spécificité. Le roi devait parfois respecter

pouvoir ; législatif , exécutif et judiciaire. Le magistrat ou le prince fait les lois ou abroge celles qui sont faites, c’est le pouvoir législatif. On exécute les lois et on gouverne , c’est le pouvoir exécutif. Et enfin , on punit les crimes et on juge les différends des particuliers , c’est le pouvoir judiciaire. Aussi est il intéressant ,dans notre cas, de voir comment à évolué cette théorie depuis son apparition. Alors , la séparation des pouvoirs est elle un mythe ou une réalité dans les Etats

forte pour imposer des règles de droit communes. Jusqu’à la Révolution, les coutumes françaises sont intouchables. 2. La jurisprudence Le juge a une marge de manœuvre délimitée par les lois positives pour : * Appliquer les lois * Les interpréter Quand le système juridique est très réglementaire, et les lois imprécises, la décision du juge est très importante. Cependant la jurisprudence est limitée en France. Il s’agit d’un reste de la Révolution car sous l’Ancien régime, les parlements

permet de rendre ses arrêts au nom du roi. Représentant le roi au plus haut niveau dans ses prérogatives judiciaires, il jouit d'une compétence étendue à tout le royaume. En 1278, est d'ailleurs créée au sein du parlement de Paris une section chargée des causes venues « de la terre qui est gouvernée par droit écrit », c'est-à-dire le Midi de la France. Le parlement est une cour souveraine, c'est-à-dire que ses décisions ne sont pas susceptibles d'appel. Mais le roi peut présider la cour, en modifier

pour le juge 3- Une garantie pour le citoyen Paragraphe 1er : La consécration législative du précepte Au cours des travaux préparatoires du CC, l’art.2 fait l’objet d’un véritable culte, les législateurs utilisent un vocabulaire d’aspiration religieuse lorsqu’ils traitent de la question ; «  un principe sacré » ils prétendent que ce principe doit être inscrit dans le CC à titre « d’ ? des fautes », « forme de rédemption du législateur » ils disent également qu’à l’égard du juge ce précepte

diviserait en trois actes. Nous analyserons chacune de ces parties pour en faire nos trois axes et démontrer qu’il s’agit bien d’une tragédie. Nous analyserons le discours du Lion ainsi que celui du Renard pour en venir aux aveux de l’Âne qui finit pas être jugé par le Loup. Nous n’avons malheureusement pas trouvé la fable antique de laquelle La Fontaine s’est inspiré pour en faire une comparaison. La première partie du texte, qui va du premier au quatorzième vers, met en place la situation initiale en