La Chose d'un autre monde

même ? Y a-t-il opposition définitive entre nature et culture ? Tout d’abord, ce que l’on peut constater c’est que l’homme n’est pas seulement représentation culturelle, il est aussi un être de nature, une nature qu’il partage avec le monde animal, celle de se nourrir, de boire, de se reproduire, d’être un mammifère, de tomber malade, par exemple, un être biologique doué de sentiments complexes, mais surtout un être doué de raison, c’est là sa différence avec le reste des animaux. En

organise toute chose. Cette raison organisatrice qui anime et constitue toute chose peut être considérée comme l'Esprit de la Nature, la Raison du monde, ou encore Dieu qui est la Nature. Dieu n'est donc pas quelque chose d'extérieur à la Nature qui la créerait comme un objet distinct de lui. Dieu est la Nature elle-même dans son ensemble, prise comme totalité. C'est donc dire que la logique ou la raison est une propriété de la matière elle-même. Ceci a deux conséquences. D'abord, chaque chose est une partie

s’il est une chose, en effet, qui peut m’apparaître comme des plus familières, c’est bien moi-même. Dans la mesure où j’ai conscience de moi-même et où cette conscience accompagne les moindres faits de mon existence, il n’y a rien de plus évident que cette claire présence de soi à soi. En ce sens, l’objet d’une telle connaissance est sans mystère car sans distance. Ainsi, ce qui nous apparaît d’emblée difficile à connaître, ce n’est pas le Moi mais le non-Moi : ce qui est autre se dérobe à la

l’erreur ? Faudra-t-il faire l’étude de toutes les erreurs possibles ? Le doute doit être radical, c'est-à-dire s’attaquer à la racine de toutes nos connaissances. Fonction méthodologique de l’argument du rêve : La Raison elle-même fait donc l’objet d’un doute. Pourquoi ? Parce que la raison n’a de garantie que divine, or l’existence de Dieu n’est qu’une opinion. Dieu peut-il être trompeur ? Descartes préfère imaginer un mauvais génie pour éviter le débat sur Dieu. MEDITATION SECONDE 1. 2. 3. 4.

l’est quand il sait faire sien le monde et qu’il sait l’exprimer. Alors il est inépuisable et toujours capable de se réinventer – tandis qu’une nature subjective a vite fait d’épuiser son petit Moi intime et finit par sombrer dans le maniérisme. » (Goethe, Conversation avec Eckermann) Le créateur est celui qui parvient à se faire monde, à être soi-même en tant qu’homme tout en étant plus que ce qu’il est. Le créateur est plus que lui-même. Il détient quelque chose en plus qui le fait différent.

partie)DEUXIÈME MÉDITATIONIntroduction : résumé des Méditations dans le Discours de la méthode, 4e partie : le cogitoI- COMMENTAIRE DE LA DEUXIÈME MÉDITATION.A- Je suis une chose qui penseB- Le morceau de cire (§10 à 18)II- LA NATURE DE LA CONSCIENCE CHEZ DESCARTESIII- RESUME DES MEDITATIONS METAPHYSIQUES (3 et 6)CONCLUSIONEXERCICE : COMMENTAIRE D'UN TEXTE DE DESCARTES | Introduction : l'œuvre et le projet cartésiens   A- L'œuvre   1) Qui est Descartes? Il est né en 1596 à La Haye et est mort en 1650

Merleau-Ponty est celui du rapport du moi au monde, mais il ne fera pas une philosophie du sujet et de l'objet : ce sont des notions qu'il critique. Et il reproche par ailleurs à la psychologie et à la science de rester trop tributaires de leurs significations ontologiques. D'une part, Merleau-Ponty constate l'échec de la réflexion à penser, à partir de leurs notions, la perception : leur dualité est un obstacle épistémologique ; le monde en soi et le monde solipsiste de mes représentations fantômes

l’astre existe à l’extérieur j’ajoute quelque chose a cette idée. Si je réfléchis pas à mon jugement je reste sur cette fausse certitude, l'idée claire et distincte chez Descartes c’est quelque chose sur lequel on a fait un travail de réflexion et d’analyse, c’est une certitude qui est issue d’un travail qui me permet de savoir que lorsque je pense à un astre il n’y a pas forcément l’idée d’existence c’est donc deux choses distinctes que d’avoir l’image d’un astre en tête et l’idée qu’il existe. Ce

dans des sujets tels que : « Suis-je ce que j'ai conscience d'être », ou « La conscience immédiate de soi est-elle connaissance de soi ? »). En effet, du point de vue de la connaissance de soi (« savoir ce que je suis »), ce qui me distingue de toute autre personne (ce qui me « place » dans une situation unique par rapport à elles), c'est que je suis le seul à être conscient de moi : seul « je » suis conscient d'être « je ». La question est ainsi de savoir dans quelle mesure la conscience de soi est

sophiste. X est un sophiste, Y est un juriste, tout le monde est d'accord. Y est-il véritablement juriste ? Le fait que nous soyons tous d'accord veut-il dire que nous ayons tous la même définition de juriste ? Dialogues 218C de Platon. Dans quel monde évolue le juriste ? Réponse institutionnelle : le juriste c'est celui qui se déplace dans le monde de l'institution juridique, c'est à dire celui qui vit dans un monde de norme, dans un monde de JP. Monde des prétentions des acteurs, ce que je peux faire