Jankelevitch

est chant d’éloge de quelque chose qui a disparu physiquement, et dont la disparition physique risque d’entraîner la disparition de l’idéal qui le soutenait. Attention : beaucoup de chants de louange ne sont pas élégiaques... Mais comme le dit Jankélévitch, on parle tout le temps de la mort... Ce sont les grands écrivains qui savent qu’en parlant de la joie, etc., on parle de la mort. Le mot « éloge » vient du bas-latin eulogium (du grec eulogia, « louange »). Au XVI° siècle, le mot est « euloge »

mais qui revient à la troisième topique de Freud (Eros, justement et un peu contrairement). L’amour chrétien est le principe rapprochant toutes les choses de l’univers : l’impérativité de l’éthique est liée à l’amour de manière très forte. Cf. Jankélévitch, Les paradoxes de la morale : pour lui, l’amour et la morale sont la même chose. C’est vrai que dans nos existences on est susceptible d’avoir surtout rencontre l’éthique à l’intérieur du cadre amoureux, mais pourtant on sait que ce n’est pas

Perdre, son pays. Perdre, ses lieux.[...]. Ma terre s’ouvre. Je tombe. Ma mémoire est forcée. Par là, je suis étrangère à moi même. » ( p53). La transformation des lieux crée alors un avant, élevé au rang d’absolu. D’ailleurs, d’après l’ouvrage de Jankélévitch, L’Irréversible et la nostalgie16 , « les lieux ne sont jamais interchangeables. [...] La terre où on a vécu dès sa naissance et son enfance constitue un « espace de géographie pathétique » ». Cette expression rend bien compte, selon nous, du rapport

personne (ce qui est la philosophie personnaliste), il n’est plus possible d’écrire, selon les mots de Hegel, que dans l’État réside « l’être et la valeur de l’homme ». Nous pouvons avoir plus que de la sympathie pour les choix philosophiques de Jankélévitch quand ce dernier écrit : « La personne est elle-même une vérité indépendante de toutes les autres. Chaque monade est porteuse d’une vérité, mais ces vérités forment un pluriel décousu ; ces vérités ne tiennent pas compte l’une de l’autre. Autant

consiste en quelque chose! Or c’est précisément dans ces instants, où elle est sur le point de s’échapper, où nous désespérons de l’attraper, qu’elle est le plus authentique: il faut alors saisir au vol l’occasion dans sa vie flagrance!” Vladimir Jankélévitch[1]. En el examen situacional, por lo general, se identifican los problemas en el orden de su calidad y naturaleza así como también se pondera hipotéticamente, probables soluciones. Es una búsqueda que hace acopio de los elementos disponibles

l’irresponsabilité des personnages et notamment d’une mère. Implicitement, le narrataire se dissocie des personnages. Il feint la sympathie et établit une fausse analogie. L’ironie domine dès lors de bout en bout. C’est donc à juste titre que Vladimir Jankélévitch fait remarquer que cette figure de pensée à savoir l’ironie « en mimant les fausses vérités, les oblige à se déployer […] à révéler des tares qui, sans elle, passeraient inaperçues […] elle charge l’absurde d’administrer lui-même la preuve de

2009 (ISBN 978-2-85197-446-4) • (fr) Sigmund Freud, Contributions à l'histoire du mouvement psychanalytique in Cinq leçons sur la psychanalyse, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot », 1966 (ISBN 2-228-88126-0).traduit de l'allemand par Serge Jankélévitch, pp. 69-149 • (en) Thomas Kirsch, The Jungians: a comparative and historical perspective, Routledge, 2000, 276 p. (ISBN 9780415158602) Voir aussi Articles connexes • • • • • • Psychanalyse Histoire de la psychanalyse Psychothérapie psychanalytique

celle entre une conduite hypocrite et une conduite franche et sincère, celle entre une pensée plus ou moins systématisée et une pensée qui se dispense de chercher des solutions défendables. On pourrait rappeler ici le rapprochement que fait V. Jankélévitch entre l'aumône et le mensonge; « l'aumône, comme le mensonge, recule le problème sans le résoudre ; ajourne la difficulté en l'alourdissant » (1). Cette dernière remarque nous paraît évidente, toutefois, il faut bien se rendre compte que c'est

la plume de Jean Hatzfeld, auteur d’une trilogie cruciale sur le génocide rwandais, et qui en sait long, lui aussi, sur le rire exterminateur. A son côté, Rithy Panh prend place parmi les rares figures qui ont partagé la conviction de Vladimir Jankélévitch : « Il ne s’agit pas d’être sublime, il suffit d’être fidèle et sérieux. » Laissons les gloussements au bourreau. p a Essais Camus et Sartre : cessez le feu ! Olivier Todd a lu le dernier Michel Onfray 7 10 a Rencontre Anne Wiazemsky,

l'intelligibilité des paroles, pour les mettre en valeur et qu'elles soient pleinement compréhensible au prix d'une musicalité moindre (Pelléas et Mélisande de Debussy, 1902), ou d'ailleurs pas, dans l'inexpressivité et la « blancheur » - le terme est de Jankélévitch, de Satie (Socrate, 1918), la musique contemporaine va radicaliser le parti-pris. Par delà toute convention, la « nouvelle vocalité » attire l'attention sur des langages pré-verbaux ou trans-verbaux. En effet, la capacité sémantique des paroles