Jankelevitch La Mauvaise Conscience

Quel est le remède à la mauvaise conscience ? Il s’agirait ici d’après Jankélévitch que la joie soit la solution à la mauvaise conscience, le remède contre cette conscience « malheureuse » et « malade ». En effet, la joie restaure le remord et la moralité souffrante qui sont les causes principales de la « mauvaise conscience ». Car, à la joie est attribué un « joyeux travail » qui consiste

de la vérité. Savoir la ou les manières qu’elle possède afin de nous faire connaître sa présence. C’est par voie de conséquence se pencher sur l’état dans lequel nous devons être, afin que la vérité puisse s’induire en nous. L’attitude de la conscience face à ce qui lui arrive sera donc étudiée dans cette perspective de la relation humaine à la vérité. Nos mouvements intérieurs et leurs significations nous révéleront nos difficultés à saisir pleinement, immédiatement et de manière raisonnable

aisé de tromper autrui, est-il possible de se mentir à soi-même ? Peut-on user des mêmes stratagèmes trompeurs vis-à-vis de soi que vis-à-vis des autres ? Est-on dupe de son propre mensonge ? En effet, est-il possible de faire admettre à sa propre conscience un fait que l’on sait faux ? Ne savons-nous pas, au fond, que la vérité est ailleurs ? L’amoureux ne voit-il réellement que les qualités de la personne aimée, n’est-il pas conscient de ses défauts ? N’omet-il pas volontairement des imperfections

« dimension surnaturelle de la grâce » par Pascal. Demander pardon  c’est alors reconnaître sa faute, assumer sa responsabilité dans le mal qui est advenu et vouloir apaiser sa conscience en obtenant, par des actes de contrition, le pardon de celui qu’on a offensé. « La détresse et la déréliction du coupable  seules au pardon ». Jankélévitch l’Imprescriptible. Ce qui donne ainsi à certains le fait de savoir pardonner, c’est la foi ; cette dernière impose en quelque sorte le pardon comme devoir aux croyants

pourtant est accordé généreusement. Nous retrouverons dans ce recueil les différents auteurs tant sacrés (bibliques), théologiques que philosophiques et culturels dont : Jean Monbourquette, Jean Vanier, Mère Teresa, David W. Schell, Vladimir Jankélévitch, Hannah Arendt qui ont accordé une importance considérable au pardon dans la vie de l’homme. Cela laisse entrevoir que le pardon est l’affaire de tout être humain et de toutes tendances confondues. Nous mettons donc à notre disposition une manière

o m m e LA VÉ R I T É DU MEN SONGE « La possibilité du mensonge est donnée avec la conscience même, dont elle mesure ensemble la grandeur et la bassesse�¹. » Cette remarque liminaire de Vladimir Jankélévitch situe d’emblée la paradoxologie inhérente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un être capable de vé- rité et de liberté�; il est un signe en creux de la liberté d’une conscience humaine – ou mal-angélique – adulte. Dans La Métaphysique des mœurs, Kant fait cette

anéantissement de la conscience de soi. Lucrèce : l’homme s’indigne d’avoir été créé mortel, sans voir que, dans la mort, il n’y aura pas d’autre lui-même qui, demeuré vivant, puisse déplorer sa propre perte et, resté debout, gémir de se voir gisant en terre… Absence d’un être cher est d’autant plus douloureuse qu’on ne comprend pas mieux la mort pour lui que pour soi puisqu’il faisait partie de soi et qu’à nouveau c’est de la « la mort-propre » selon l’expression de Jankelevitch. Le silence est

de Tziganes. Pour qualifier ce crime d'État inédit dans 1 'histoire, les juristes alliés ont forgé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et afin d'en pouvoir condamner les responsables, la catégorie de crime contre l'humanité. Vladimir Jankélévitch ( 1903-1985) a bien marqué la différence entre l'offense faite à l'homme et le simple caractère odieux d'un crime quelconque qui lui vaut d'être appelé inhumain. Rappelant que les crimes nazis sont d'une exceptionnelle cruauté, il ajoute : «

milliers de Tziganes. Pour qualifier ce crime d'État inédit dans l'histoire, les juristes alliés ont forgé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et afin d'en pouvoir condamner les responsables, la catégorie de crime contre l'humanité. Vladimir Jankélévitch (1903-1985) a bien marqué la différence entre l'offense faite à l'homme et le simple caractère odieux d'un crime quelconque qui lui vaut d'être appelé inhumain. Rappelant que les crimes nazis sont d'une exceptionnelle cruauté, il ajoute  : « Mais

est-il arbitraire, ou bien trouve-t-il en nous un réel fondement ? 1. Quelle formulation pour la morale ? Sans choix, il n’y a pas de liberté, et sans liberté, pas de morale. Comment peut-on, en effet, qualifier une action de moralement bonne ou mauvaise, si l’auteur de cette action ne possède pas la liberté et n’est donc pas responsable ? Contrairement au droit qui, d’une certaine manière, contraint, puisque tout manquement au respect des lois est sanctionné, l’obligation morale n’est jamais contrainte