Jankelevitch

Leclerc, Christine Lévy, sous la direction de Béatrice Ithier, PUF, 1987. René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation, Paris, PUF, 1999. Friedrich Wilhelm Joseph Schelling, Introduction à la philosophie de la mythologie, traduction de S. Jankelevitch, Paris, Aubier, 1945 (1857), t. I. Arthur Schopenhauer, Métaphysique de l’amour, Métaphysique de la mort, Paris, collection. 10/18, 1980. Édouard Schuré, Les Grands initiés, Paris, Perrin, 1889. Bernard Sergent, L'Homosexualité dans la mythologie

recourt le lecteur non spécialiste pour caractériser un texte ? Critères ordinaires de regroupement de ces tonalités sont à la fois thématiques et stylistiques : - poétique : analogue à l’émotion indéfinissable (le « je-ne-sais-quoi » de V. Jankélévitch) suscitée par la poésie. - lyrique : qui chante et suscite une vive émotion intense et extravertie. - Dramatique : exprime une forte tension tragique : fatalité de la destinée - Comique : suscite le rire. c’est aussi humoristique :

réminiscences, s’entrelacent avec l’expérience sensible du présent et les projections sur le futur. - Comme l’imaginaire s’entrelace avec les perceptions réelles. - un roman qui comme le « Jadis et naguère » de l’Arbre de Noël de Liszt (Texte de Jankelevitch) s’achève sur la note sensible sans aller à la tonique, sans fermer le roman par une résolution définitive dans la vie des personnages. Ayant découvert les personnages dans une plongée au cœur de l’existence, nous les quittons sur une perspective

vérité, n’importe quand comme une brute : l’articulation de la vérité veut être graduée ; on l’administre comme un élixir puissant et qui peut être mortel, en augmentant la dose chaque jour, pour laisser à l’esprit le temps de s’habituer. » V. Jankélévitch, L’ironie

sentiment écologique, ouvrant de nouvelles voies au rythme généralisé. Henri VAN LIER Bibliographie • • • • • • • • • • • S. FREUD, « Au-delà du principe de plaisir » (« Jenseits des Lustprinzips », 1920), in Essais de psychanalyse, trad. S. Jankélévitch, Payot, 1927 ; nouv. trad. A. Bourguignon et al., ibid., 1981 R. J. HEATH dir., The Role of Pleasure in Behavior, New York, 1964 J. LACAN, Écrits, Seuil, Paris, 1966 ; Le Séminaire, livre XX, Encore, ibid., 1975 J. LAPLANCHE & J.-B. PONTALIS, « Principe

mais au niveau de l'exécution. L'acte seul authentifie le projet, (l'intention), en est l'épreuve. d) Il ne suffit pas de penser pour agir, la puissance de l'idée ne suffit pas à entraîner l'acte. Les intellectualistes semblent avoir tort. Cf. Jankélévitch: "La raison réfute sans convaincre ou convainc sans persuader ni convertir, semblable à ces prédicateurs qui font changer d'opinion, non de conduite: les raisons de la raison sont des raisons non d'agir mais de s'abstenir et d'attendre". Cf

136 Thomas Hobbes Léviathan, trad. François Tricaud, chap. 13 & 14 (§§ 1-6 sur les deux premières loi de nature) Sur Husserl : Didier Franck Chair et Corps. Sur la phénoménologie de Husserl, Paris, Les éditions de Minuit, 1981 Wladimir Jankélévitch La mort, Paris, Champs-Flammarion n°1, 1977, Première partie : « La mort en-deçà de la mort », pp. 39-218 et chapitre IV de la troisième partie : « Ce qui ne meurt pas ne vit pas », pp. 449-453 Hans Jonas Le phénomène de la vie. Vers une biologie

* pourquoi on meurt ? quel est le sen de la mort ? (au sens métaphysique du terme) Est-ce que la vie n’est pas absurde si elle est vouée à ne plus être un jour ? Ionesco : «  Pourquoi suis-je né, si ce n’est pas pour toujours ? » JANKELEVITCH, la mort. Pour lui la mort est : * incompréhensible : difficile de concevoir qu’on passe d’un état vivant, actif à un état d’absence, de disparition. Comment expliquer qu’on passe de l’être au néant ? la vie semble gratuite, vaine tout

parce que cela ne nous apporterait rien, ni à nous, ni à autrui. La vérité n’est pas la seule valeur. Le bonheur, la justice .. le sont aussi. Parfois, on peut se permettre de ne pas dire la vérité pour préserver la joie, le bonheur de quelqu’un. Jankélévitch : Toute vérité n’est pas bonne à dire. Certaines vérités doivent être dites tôt à un enfant par exemple, alors que pour d’autres il est préférable d’attendre. Michel ONFRAY : Il propose de dire la vérité même à ceux qui ne vous la demandent pas

naturellement “une leçon pour ceux qui condamnent.” (Hugo, 2004:80). Notre condamné, qui passe ses six semaines dans la prison de Bicêtre, est hanté par la peur de la peine de mort, “d’une terreur empirique devant l’instrument effroyable du supplice.” (Jankélevitch, 1977:201). Le prisonnier de Bicêtre à qui Victor Hugo a confié la plume cherche à démontrer combien cette peine, infligée par les hommes à un autre homme, est inhumaine. Nous allons nous efforcer maintenant de montrer comment cette peine a été