Cultivé Civilisé Moralisé

citation est un bon moyen de commencer un texte. Par contre, soyez prudents, la citation doit être pertinente. « Nous sommes hautement cultivés dans le domaine de l’art et de la science. Nous sommes civilisés au point d’en être accablés, pour ce qui est de l’urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer comme déjà moralisés, il s’en faut encore de beaucoup »1. Cette citation de Kant traduit un certain problème qui demeure d’actualité aujourd’hui. Malgré les

préférer l’état des sauvages, dès lors qu’on excepte cette dernière étape que notre espèce doit encore gravir. Nous sommes hautement cultivés par l’art et la science. Nous sommes civilisés, jusqu’à en être accablés, pour ce qui est de l’urbanité et des bienséances sociales de tous ordres. Mais il s’en faut encore de beaucoup que nous puissions déjà nous tenir pour moralisés. Car l’idée de la moralité appartient encore à la culture ; en revanche, l’usage de cette idée, qui aboutit seulement à une apparence

romantique cultive “les catégories négatives” (p. 15) comme l’amertume, la tristesse , la mélancolie. Elle se fait l’écho de cette rupture avec le monde, rupture entre le moi et la société. Le lyrisme sonde le moi absolu. L’isolement des autres frise l’anormal, le pathologique. Les “poètes maudits” de Verlaine s’esquissent dès maintenant avec cette souffrance du moi incompris qui se retire en soi-même. Cette souffrance devient fierté, orgueil , même volupté. Alphonse de Lamartine cultive une poésie

individuel mais aussi et d’abord historique (le progrès de l’humanité). Eduquer, c’est aussi : - Discipliner : soumettre l’homme aux prescriptions de la raison plutôt que celles de ses désirs. - Cultiver : acquérir des connaissances et des compétences. - Civiliser : sortir l’homme de son état de barbarie. - Moraliser : concrétiser la perfection morale voulue par Dieu, rendre l’individu capable de choisir des fins universalisables. + développer les potentialités de chaque individu. L’éducation, pour Kant

la pensée éducative – il avance que l’homme est l’unique créature qui doit être éduqué et sans elle l’homme ne peut développé ses dispositions naturelles. L’art d’éduquer selon lui implique plusieurs objectifs = discipliner la pensée, cultiver, civiliser, et moraliser. Cela passe aussi par une forme de contrainte – nécessiter de trouver un équilibre entre apprentissage et contrainte. La liberté ne s’élève que par le fait de dépasser la tendance de chacun à ne pas se contraindre. Il s’agit de faire

Héraclès s'incarne essentiellement dans l'instinct, la force et la violence. Tout autre apparaît le héros dans la Bibliothèque historique de Diodore. Depuis l'époque hellénistique, le personnage n'est plus l'incarnation de ses excès extérieurs, il s'est moralisé et a acquis une conscience intérieure. Dans la monographie de Diodore, le personnage d'Héraclès s'est à la fois magnifié et sécularisé : non seulement il est présenté comme un modèle unique, mais il est aussi un héros conquérant entré dans l'histoire

perfection. Il n'y a personne qui, ayant été négligé dans sa jeunesse, ne soit capable d'apercevoir dans l’âge mûr en quoi il a été négligé, soit dans la discipline, soit dans la culture (car on peut nommer ainsi l’instruction). Celui qui n'est point cultivé est brut ; celui qui n’est pas discipliné est sauvage. Le manque de discipline est un pire mal que le défaut de culture, car celui-ci peut se réparer plus tard, tandis qu'on ne peut plus chasser la sauvagerie et corriger un défaut de discipline. Peut-être

fond le cœur humain, à celui qui puisa sa sagesse, non dans des livres, mais dans la vie ; qui produisit sa doctrine non pour la Chaire, mais pour l'humanité ; à cet ennemi des préjugés, à ce nourrisson de la nature, qui tient de sa mère le don de moraliser sans ennuyer, parce qu'il possède la vérité, et qu'il émeut les cœurs »[1]. Ses travaux ont influencé grandement l'esprit révolutionnaire français. Il est particulièrement célèbre pour ses travaux sur l'homme, la société ainsi que sur l'éducation

romantique cultive “les catégories négatives” (p. 15) comme l’amertume, la tristesse , la mélancolie. Elle se fait l’écho de cette rupture avec le monde, rupture entre le moi et la société. Le lyrisme sonde le moi absolu. L’isolement des autres frise l’anormal, le pathologique. Les “poètes maudits” de Verlaine s’esquissent dès maintenant avec cette souffrance du moi incompris qui se retire en soi-même. Cette souffrance devient fierté, orgueil , même volupté. Alphonse de Lamartine cultive une

concertée, c’est-à-dire qu’elle fasse l’objet d’une volon- té susceptible de la rendre effective, de la réaliser et donc, à proprement parler, capable de faire la paix? 3 - Il faut donc impérativement se détourner de la guerre et même la combattre pour cultiver la paix, l’instituer et la préserver par tous les moyens (essentiellement par le droit, bien entendu) pour la mettre au fondement du bien vivre ensemble et personnel (la paix donnant alors sens, en et par elle-même, à l’existence humaine et au monde