Critique De La Politéia D Aristote

s’inscrivent et de la diversité des formes que peuvent prendre leurs sociétés. La typologie des régimes établie par Aristote témoigne de manière exemplaire de cet intérêt précoce pour l’ordonnancement des formes politiques. La monarchie, l’aristocratie et la politeia composaient, de pair avec leurs formes corrompues, la classe naturelle des régimes politiques. Il allait de soi pour Aristote qu’une cité était nécessairement dirigée par un seul, par le petit nombre ou par le grand nombre, et qu’il n’y avait

uniquement pour le salaire. C’est un moment de décadence. Les institutions Développement d’une pensée philosophique et politique commune car les citoyens s’intéresse aux affaires communes. Certains auteurs ont développé une technique pour critiquer. Il y avait un courant de penseurs politique qui étaient les sophistes. Le premier principe était que l’Homme est la source de la justice. Ils ont porté une très grande importance à l’Homme contrairement à une philosophie qui faisait plutôt référence

politique. Toutefois, les systèmes politiques de l’époque sont des monarchies sacrées, c.à.d. que le roi est une autorité sacrée, une quasi-divinité. Il fait partie d’un ordre religieux et mystique : On ne peut donc remettre en cause ses décisions, critiquer sa volonté, car ce serait remettre en cause là aussi l’ordre du monde. Le système judiciaire n’est pas non plus rationnel. Il existe encore un droit très largement non-écrit et même lorsque l’on évoque le code d’Hammourabi il n’existe que des résolutions

Notion polysémique, la politique recouvre au moins trois sens : 1. La politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d'une société organisée et développée ; 2. Plus précisément, la politique, au sens de Politeia, renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe

pessimisme constructif Comment la théorie du choix social a-t-elle pris naissance ? Les défis liés aux décisions sociales impliquant des intérêts et des préoccupations e divergentes ont été explorés depuis longtemps. Par exemple, au IV siècle avant J-C, Aristote dans la Grèce antique et Kautilya dans l’Inde antique, ont recherché différentes possibilités constructives dans leurs ouvrages intitulés respectivement Politique et Économie 3. Toutefois, la théorie du choix social est apparue pour la première fois

est d’une part le retour du peuple dans un rôle important, mais d’autre part la perte pour l’Etat de son statut sacré. Ce qu’on a été capable de construire, on peut également le détruire. Le triomphe de cette conception libérale ouvre la porte à la critique et à la remise en cause de l’Etat, mais ouvre également la porte à l’Etat de Droit. C/ La révolution, triomphe de l’Etat de Droit Montesquieu est sans doute le premier à avoir défini ce qu’était l’Etat de Droit. Dans son livre L’esprit des

philo vit aux marges des activités humaines. Face à l’énormité de ce travail (quoique tt le monde a une idée de ce qu’est l’être humain), il ne faut pas refuser de s’y atteler (=suffisance) car le jour où il faudra prendre une décision, sans travail critique, on débouche sur la violence. Finalité utopique (ου τοποσ) : entente non violente sur une approche de la réalité respectueuse de la complexité. Deux réactions habituelles : ← Dogmatisme (sourire) : individu satisfait de sa propre personne « je

connotées. Il faudra donc se replacer dans le contexte de l’auteur, les comprendre tel que l’auteur les a comprises. Par exemple le mot d’état de nature ne veut pas dire la même chose chez Hobbs que rousseau. Il faut apprendre à développer notre sens critique. Il faut digérer ces idées afin de nous faire notre propre approche. Chapitre 1 : l’antiquité. Section 1 : la pensée politique grecque. Les grecs ont eu deux mérites : avoir élaboré une forme politique nouvelle tout à fait originale : la

mais par un seul homme, supérieur aux citoyens. La législation est considérée comme sage si cet homme n’est pas un tyran, et qu’il recherche l’intérêt général. On observe alors trois phénomènes : la codification, la législation, l’adoption du « politeia » (évolution vers une forme d’état républicaine). Néanmoins, il n’y a pas de rupture avec le sacré : les rédactions de loi ont presque toujours une dimension religieuse. On donne aux lois une origine divine, pour leur donner plus de poids. Une fois

par les caisses publiques pour dédommager les personnes tirées au sort qui ne peuvent exercer leur activité professionnelle pendant 1 an. Il a été introduit au milieu du 5e par Périclès. L’instauration de ces indemnités a été l'une des principales critiques faites par les ennemis de la démocratie, les oligarques. Cette indemnité rendrait les citoyens dépendants de la cité (la cité est comme la « vache à lait des citoyens »). Les prytanes siègent assez régulièrement, tous les 8 jours. La « manie »