Critique De La Politéia D Aristote

LEÇON 1. La cité comme réalité et comme idéal I. La politique comme devoir moral Morale et politique sont identiques. La cité est comme la réalité et comme idéal. La politeïa est l’affaire des citoyens. A. La cité Grèce petit pays fractionné. Les vallées regardent vers le large. Les hommes sont isolés et tendance à se regrouper. Attirance notable vers la mer (commerce maritime avec esprit d’initiative et l’individualisme face au socialisme de l’Egypte). 3 caractéristiques de la cité : Etendue

peut distinguer : - la monarchie : 1 homme dirige → décrit les mèques -l'oligarchie : une minorité de citoyens dirigent → imagine -le régime d'égalité : le pouvoir est exercé par l'ensemble des citoyens → ce qu'il connaît Un siècle après, Aristote reprend ça mais dans une perspective un peu différente. Il fait des classements, il en a besoin pour la science. C'est le précepteur du fils du Roi de Macédoine, Alexandre Le Grand → importance de la question de la justice dans son éducation. Il

sophistes   Remarques préliminaires:   C'est une époque qui commence à la fin du 5ème avant notre ère (430 420 av JC). Période marquée par une expérience originale: la Grèce des cités (polis). Tous ce qui est applicable au règlement de la cité se dit politeia. La cité est un moment de l'histoire et de la géographie, c'est un type de gouvernement qui s'est développé en Europe et en Grèce mais aussi à Rome (civitas). Rome au départ est une cité càd une ville plus ou moins développé qui sert de capital et

emblématique du philosophe, celui dont la fonction est de penser le bien, le mal ou la distinction entre les deux, de penser les vertus, les vices, tout ce qui touche à la nature humaine, à la qualité de l'homme, «animal politique» comme l'avait dit Aristote, animal qui vit dans une société où les relations sont pacifiées par les règles de vie en société. Ce droit ne se conçoit pas de manière spécifique, il existe à ce moment là, une philosophie du droit. Les trois figures emblématiques de cette philosophie

d'une notion La notion de régime politique a d'abord été associée à une recherche de la hiérarchisation des régimes. Cependant, cette dernière a été critiquée par les philosophes eux mêmes notamment par un philosophe florentin, MACHIAVEL. Cette critique a ouvert la voie pour une conception objective ou scientifique des régimes politiques. §1 : La recherche du « bon régime » La notion de régime a d'abord été formulée dans une perspective normative. On s'interroge sur ce qu'il faut faire, ce

individus. La sociologie va, à sa manière, tenter de contribuer à la restauration de l’ordre social, finalement de stabiliser la réalité sociologique à travers une meilleure compréhension des phénomènes. Cet ordre social a été fragilisé par le mouvement critique individualiste qui a mis en demeure la société de l’Ancien Régime. Il vient de réaliser le bonheur de l’individu qui devient prioritaire au dépend des corps intermédiaires qui structuraient cette société de l’ancien régime. Il s’agissait des trois

verticalité ordonnée autour du sacré. La règle simple, le pouvoir vient d’en haut. Le pouvoir viens d’en haut Vien d’en haut Car vision sacralité. a – le contenu du sacré 1/ la christianisation de la philosophie et du sacré antique PLATON ET ARISTOTE plus christianisé que les autres... Fondateurs car Platon reprend les mots de Socrate... La cité ne doit pas être trop vaste et il faut qu’elle soit gouverné par des gens qui savent (les sages : aussi bien des hommes que des femmes). Pour former

premièrement, la reconquête puis la conservation des territoires occupés par les Latins et les Turcs, à commencer par le Péloponnèse qu’il faut fortifier au niveau de la muraille d’Hexamilion sur l’Isthme de Corinthe 4 ; deuxièmement, le redémarrage de la politeia 1 2 halshs-00460365, version 1 - 27 Feb 2010 Voir les références dans B. Tambrun, Pléthon. Le retour de Platon, Paris, Vrin, 2006, p. 49-50. Mémoire pour Théodore, éd. S. Lambros, Palaiologeia kai Peloponnêsiaka, Athènes, t. IV, 1930, (p.

redynamisation depuis l’instauration de la constitutionnalité. PREMIERE PARTIE : THEORIE GENERALE DU DROIT CONSTITUTIONNEL Titre 1. La Constitution Origine = > La constitution des Athéniens de Aristote, mais en grec Aristote se réfère au terme de Politeia (à voir).Mais ce que désigne Aristote est très proche d’une constitution, il désigne l’organisation du pouvoir dans les cités grecques. En réalité le mot constitution a une origine latine, mais au départ il n’a pas du tout une signification

tant que discipline académique institutionnelle elle est née très récemment, c’est la dernière des sciences humaines (début du 20ème), bien que paradoxalement, en termes de démarche c’est la plus ancienne. Historiquement, des auteurs comme Platon ou Aristote, ont eu une démarche de science politique. C’est tout le paradoxe : en tant que discipline académique elle est très récente, mais en tant que démarche et méthode, c’est l’une des plus anciennes, voire antérieure au droit. Pour ce qui est de la période