Connaissance Sans Expérience Sensible

connaître . Le sens est donc la faculté d'éprouver des sensations d'un certain ordre . Quant à la connaissance , c'est l'activité de l'esprit par laquelle l'homme cherche à expliquer et à comprendre des données sensibles . Le tout est de savoir si ces sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? C'est-à-dire ; est-ce que toutes, absolument toutes nos connaissances viennent des sens ? . Pourraient-elles venir d'une autre fonction de notre être ? Il est donc intérressant

vue est pour nous l’un des moyens (en plus de l’odorat, l’ouïe, le toucher et le goût) par lequel nous connaissons le monde qui nous entoure. C’est elle qui nous permet d’appréhender la réalité du monde extérieur. Sachant que la vue est une expérience sensible qui établit un rapport entre le sujet (celui qui voit) et la chose (ce qui est vue), peut-on dire que le fait de voir est un phénomène passif identifiable à la sensation? S’agit-t-il d’une pure réception intérieure des objets du monde? Dans

étrangers à la connaissance humaine, unique finalité de l’expérience pour Comte. Or, force est de constater qu’aujourd’hui, c’est chose faite : de façon indirecte, à travers la lumière que nous recevons des astres, nous pouvons éprouver leur composition. Cette anecdote montre bien qu’il n’est pas aisé de délimiter par avance le champ de nos expériences possibles - et pas seulement en sciences- tout simplement parce qu’il est difficile d’appréhender le contenu de nos expériences lui-même. En effet

Notre savoir vient-il de la théorie ou de l’expérience ? Introduction : Théorie vient du grec "Théoria" qui signifie contemplation. Au sens ordinaire, la théorie est une connaissance spéculative, opposée à la pratique. Philosophiquement, la théorie est un ensemble de thèses formant un système de connaissances pour un domaine donné (on parle, par exemple, de la théorie platonicienne des Idées, ou de la théorie des animaux-machines de Descartes.) Sur le plan épistémologique, la théorie est synonyme

liberté - fiche sur la liberté - cours sur la philosophie morale kantienne - cours sur la philosophie de la connaissance kantienne Texte de Kant issu de la Critique de la Raison Pratique : Comme, de toutes les idées de la raison pure spéculative, le concept de la liberté est proprement le seul qui donne à la connaissance, même si ce n’est qu’à la connaissance pratique, une si grande extension dans le champ du suprasensible, je me demande d’où vient qu’il possède exclusivement

personnalité et de mes expériences passées ? Est-il possible que le message perçu soit totalement différent de mon interprétation ? Est-il possible que l'on triche avec la perception de mes sens ? Existe-t-il une capacité hallucinatoire du sens menant à une interprétation erronée ? Ma personnalité se forge-t-elle uniquement par l'action conceptuelle des cinq sens corporels ? Les sens sont-ils, sans contestation, la condition absolue du savoir ? I. L'évidence de la connaissance par les sens.

thèse sur la contribution de nos « sens » et donc du problème des fondements de la connaissance. Les sens ne suffisent pas pour mener à la connaissance absolue. Ainsi nous allons essayer de comprendre si les expériences sensibles vécues jouent un rôle dans notre manière de raisonner et dans l’élaboration de nos connaissances. Nous nous interrogerons dans un premier temps sur les sens et les limites des connaissances qu’ils nous apportent, puis sur la raison qui nous apporte des vérités nécessaires

partiel. Vingt-deux siècles plus tard, le célèbre physicien Albert Einstein affirme que « la seule source de connaissances est l'expérience ». Il entend par « expérience » la démarche scientifique consistant à répéter plusieurs fois une manipulation afin de valider une hypothèse formulée préalablement. Contrairement à Lao-Tseu, Einstein envisage donc l’expérience comme une source de connaissances objectives, universelles et générales. Ce concept « d’expérience », qui intéresse autant les philosophes

L’expérience sensible joue un très grand rôle dans la connaissance humaine. Comment les hommes, par exemple, auraient-ils pu comprendre la gravitation universelle et définir ses lois si, au cours de leur vie, ils n’en avaient fait l’expérience en faisant tomber des objets à terre ? Cependant, il ne suffit pas de rappeler le rôle important de l’expérience sensible. Il faut aller plus loin : est-elle la source de toutes connaissances ? Nos sens sont ils suffisants pour nous les fournir toutes ? Il

Pour Kant, à l’inverse de Hume, la causalité ne dérive pas de l’habitude. Elle appartient à l’entendement. Ce que dit Kant est : pour que la connaissance soit possible, il faut qu’il y ait une faculté réceptive, sensible, à travers laquelle les sensations sont revues dans l’espace et dans le temps, formes de la sensibilité ; puis il faut qu’il y ait l’entendement, qui organise ces sensations à l'aide de catégories. Il n’oppose pas empirisme et rationalisme car les deux sont indispensables à la connaissance