Connaissance Sans Expérience Sensible

(philosophie de la conscience) : autrui comme autre conscience ou subjectivité C’est pour la philosophie moderne, inaugurée par Descartes, qu’il y a un problème d’autrui (ce problème sera celui, celui à la fois de son existence, et de sa connaissance). 1) Rappel : le cogito cartésien Cf. analyse des deux premières méditations. Descartes nous a dit que la vérité première, celle qui résiste à tous les efforts du doute le plus extravagant, i.e., au malin génie, c'est le cogito

Vie et vérité    [pic]        Sur la vérité comme sur la liberté on a pu tout dire, et son contraire. Un certain goût pour la grandiloquence du tragique, le nihilisme contemporain, présentent la rencontre de la vérité comme une expérience fatale pour l’homme. Chez Nietzsche, la vérité de l’éternel retour peut nous anéantir ou nous faire basculer dans la folie. Chez Sartre, la révélation de la vérité de l’existence aboutit à l’absurdité. La rencontre de la vérité signifie la mort des illusions et

comme nous avons besoin, envie ou appris à les voir. Il semblerait donc que nous voyons les choses selon nous, selon notre expérience, notre personnalité, notre caractère et notre éducation. Une même chose peut ainsi être vue de manières différentes suivant les personnes, car chacune de ces personnes a sa propre expérience de la vie. Il faudrait donc n’avoir aucune expérience de la vie, pour n’avoir aucun préjugés, afin d’être dans une objectivité totale permettant de voir les choses telles qu’elles

docPhilosoph’île 1997-1998 1 Le rôle du temps dans la connaissance chez Kant Bernard Pitou1 Introduction Je voudrais montrer que le temps occupe une place centrale dans la construction kantienne de la théorie de la connaissance, puisque c’est lui qui permet de comprendre l’articulation des concepts de l’entendement avec les intuitions de la sensibilité, de la pensée et du réel. C’est lui qui rend pensable et intelligible la connaissance du monde. Le temps n’est pas seulement au centre de

possible de se méfier, mais que nous devrions le faire. Mais pourquoi une telle exigence ? Est-elle d'ordre éthique (devoir moral dans le contexte de l'action et des relations à autrui) ou d'ordre épistémologique (nécessité dans le contexte de la connaissance et de la recherche de la vérité) ou encore d'ordre ontologique (dans le contexte d'une réflexion sur l'être et sur la réalité) ? La méfiance s'oppose à confiance. Se méfier, c'est ne pas se fier, être sur ses ardes, ne pas faire confiance. La

  Expliquez le texte suivant de Leibniz :    « Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances  actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les  sens ne donnent jamais que des exemples, c’est­à­dire des vérités  particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui   confirment une vérité générale, de quelque nombre qu’ils soient, ne  suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car  il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (…) D’où il paraît que 

constituent des médiums à la connaissance. Peut-on pour autant dire qu’ils sont suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ? On peut dire que les sens nous apportent des connaissances au sens où ils permettent de façonner notre propre expérience. De fait, ils témoignent de la réalité objective. Au contact de la neige, nous intégrons ce qu’est le froid. A l’occasion d’un coup de marteau manqué, ce qu’est la douleur. D’une certaine façon, ils permettent donc la connaissance. La réalité ne se limite

qu'il fallait détenir la vérité, c'est-à-dire détenir la réalité correcte. Mais face à une telle diversité, on pourrais vouloir renoncer à chercher la vérité absolue, ce qui nous semble réel peut nous semblé relatif, c'est-à-dire résoudre par nos expérience personnelle ou la culture dans laquelle nous vivons. Les sens aussi peuvent fausser la vérité absolue l’écoute est différente entre chaque êtres humains, les goût diffèrent l’un va aimé les tomates l’autre non, mais alors qui détiendrai la vérité

autre expérience qui, du domaine de l’expérimentation et de la démonstration, se donne pour objectif la vérité : c’est l’expérience scientifique. La science a toujours eu recours à l’expérimentation pour établir une vérité, c’est-à-dire qu’il y a alors nécessité de l’expérience pour atteindre la vérité. Ce qui peut expliquer et justifier cette vision des choses, c’est que la vie et ses phénomènes étudiés par la science est équivalent à l’expérience. L’homme ne la connait que par son expérience sensible

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