Cas Pratique Régimes Matrimoniaux

Année Universitaire 2012-2013 Thème Le Mariage et les successions en Droit africain: Cas du Sénégal et du Mali Professeur M me Rajaa N A JI Préparé par: Seck K hady Morba Sory Ibrahima Sylla serigne A hmadou Mokhtar Dione T hiara D roit Comparé Introduction I. M ariage et successions en droit sénégalo-malien: pluralisme juridique A. L e M ariage: entre tradition et modernité B. L es régimes de successions I I. l'ineffectivité des Codes de la famille face aux réalités sociales A. Incohérences

l'un des époux. La loi a prévu à ce sujet trois types de solutions suivant l'état juridique du logement avant divorce: a) Premier cas: Le logement est en location: Si le logement est assuré par un droit au bail, l'article 1751 alinéa 1 du code civil dispose que le bail est réputé appartenir à l’un et à l’autre des époux, quel que soit leur régime matrimonial et nonobstant toute convention contraire (ce qui signifie que la règle est d’ordre public). Peu importe que le bail ait été signé par

CCBE / 11-12 décembre 2008 / Intervention Cyril NOURISSAT PRATIQUER LE DROIT DE LA FAMILLE EN EUROPE LE REGLEMENT « BRUXELLES I » Bruxelles, le 11 décembre 2008 Cyril NOURISSAT Professeur agrégé des Facultés de Droit Vice Président de l’Université Jean Moulin – Lyon 3 Il existe un paradoxe apparent à évoquer le règlement (CE) n° 44/2001 dit règlement « Bruxelles I » dans le cadre d’une rencontre consacrée à la pratique du droit de la famille en Europe. En effet, une lecture attentive du champ

divorce et de la liquidation du régime matrimonial, on se demande si par son activité un époux n'a pas contribué de manière excessive à son obligation légale de participation aux charges du mariage. Si tel était le cas il pourrait recevoir une indemnisation compensatrice de cette inégalité. On peut donc se poser deux questions : dans quelles hypothèses peut-on admettre qu'un époux a surcontibué aux charges du mariage? Et comment cette inégalité est t-elle réglée en pratique? Nous verrons donc que

d'argents sont organisés par le régime matrimonial et par le régime primaire. Rien de tel pour deux concubins, pas de régime matrimonial, pas de règles générales applicables à tous. C'est un principe d'indépendance financière, ce principe impliquant l'autonomie juridique des patrimoines des deux concubins. Les biens sont la propriété individuel de l'un ou de l'autre. En cas de conflit, si les concubins

artistique * Droit du travail et NTIC * Droit du commerce éléctronique * Droit de l'informatique * Droit à l'image * Droit de la communication * Histoire du droit de la famille * Droit des régimes matrimoniaux * Voies d'execution * Cours de droit des régimes matrimoniaux * Cours de droit civil des biens * Cours de droit pénal spécial * Cours de droit du travail * Cours de procédure civile * Cours de droit pénal international * Cours d'arbitrage et modes alternatifs

IV. LA FAMILLE Le droit de la famille comporte le droit du mariage et des régimes matrimoniaux, le droit des unions libres, le droit du divorce et de la séparation de corps, le droit de la filiation. CHAPITRE I. Le mariage. En France le mariage est civil, il n’est pas religieux mais la France reconnait les mariages religieux célébrés à l’étranger pour des étrangers quand le droit religieux est la règle dans ces pays. La France reconnait le droit de la famille tel qu’il est écrit à l’étranger

IV. LA FAMILLE Le droit de la famille comporte le droit du mariage et des régimes matrimoniaux, le droit des unions libres, le droit du divorce et de la séparation de corps, le droit de la filiation. CHAPITRE I. Le mariage. En France le mariage est civil, il n’est pas religieux mais la France reconnait les mariages religieux célébrés à l’étranger pour des étrangers quand le droit religieux est la règle dans ces pays. La France reconnait le droit de la famille tel qu’il est écrit à l’étranger

cela devient un contrat qui relève du droit français et non plus de l’Église. Dès 1791, c’est l’officier d’état civil qui célèbre le mariage, c’est toujours le cas aujourd’hui. Les conditions d’accès au mariage sont beaucoup moins faciles, l’âge requis pour se marier est reculé, et l’autorisation parentale est demandée dans tous les cas. Pour la 1ère fois, le divorce est autorisé. A cette époque, on a une entrée dans le mariage difficile et une sortie du mariage possible.  Le droit contemporain

sur celui-ci sans le consentement d'un des époux. Le second arrêt vient encadrer la détermination de sa valeur en s'appuyant sur l'article 1351 du Code Civil. Dans le premier arrêt (pourvoi n° 08-13500), il est question d'un époux marié sous le régime de la séparation de biens qui avait consenti une hypothèque conventionnelle sur l’immeuble servant de logement à la famille. Suite aux impayés de son client, la banque délivrait quelques années plus tard un commandement de saisie immobilière. L’épouse