Arrêt 22 Juin 2004 Cour Cassation Testament

privées mais elle est aussi assujettie à des contraintes que ne connaissent pas les individus. Ceci remonte l’arrêt Blanco du 8 février 1873(tribunal des conflits). En l’espèce, jeune fille écrasée par wagonnet (problème de responsabilité). Cet arrêt a posé le principe selon lequel le droit de l’administration ne saurait être régi par les principes qui sont établis par le Code civil. Il dispose de ses règles spéciales qui varient suivant les besoins du service et la nécessité de concilier les

disposer librement de ses biens, qu'elle puisse en disposer de son vivant, soit à titre onéreux (vente) mais aussi à titre gratuit (donation). Le droit français admet aussi que l'on puisse disposer de ces biens au-delà de sa mort par le biais d'un testament. Mais là aussi le CC a fixé un cadre, un certain nombre de règles. Là encore car au moment du décès il est assez fréquent que l'intéressé n'ai pas pris de dispositions particulière, qu'il n'est pas organisé sa succession. Il y a un système de succession

relatives au respect de la vie privée, au nom et au prénom, au domicile, aux actes de l’état civil, aux incapacités…etc. La loi et elle seule peut fixer les règles concernant notre sujet d’étude. La cour de cassation, dans le cadre d’un acte de naissance d’un enfant né sans vie, casse un arrêt d’appel qui avait admis qu’une circulaire puisse réglementer cet acte alors que seule la loi peut le prévoir. Le pouvoir réglementaire n’est pas totalement absent du domaine de la matière mais il est là

LARRIBEAU-TERNEYRE, Droit civil, 1e année, Dalloz, 16e éd., 2009. CABRILLAC R., Introduction générale au droit, Dalloz, Coll. Cours, 8e éd., 2009. CARBONNIER J., Tome 1, Introduction, les personnes, la famille, l’enfant, le couple, PUF, Quadrige Manuels, 2004. CORNU G., Droit civil, Tome 1, Introduction, les personnes, les biens, Montchrestien, Précis Domat, 13e éd., 2007. LARROUMET C., Droit civil, Tome 1, Introduction à l’étude du droit privé, Economica, 5e éd., 2006. MAINGUY D. Introduction générale

13 juillet 1965, qui constitue toujours le droit positif. La femme mariée bénéficie de droit dans la gestion patrimoniale du couple. Elle est mise sur un pied d'égalité avec son mari. On parle d'un aigle à deux têtes. Idem avec un texte de loi du 4 juin 1970, qui réforme l'autorité parentale. Auparavant, les obligations des parents envers l'enfant se trouvaient entre les mains du père. L'autorité parentale chasse la puissance paternelle dorénavant. Loi du 3 janvier 1972 relative à la filiation

pas intentionnels. 2 ) Distinction entre les actes et les faits juridiques  Les actes juridiques sont des manifestations de volonté qui sont destinées à créer des effets de droit comme le contrat. On peut y trouver des actes unilatéraux comme un testament ou la reconnaissance d'un enfant. D'autre part il y a les faits juridiques qui sont des événements auxquels le législateur fait produire des effets mais sans le consentement des individus comme le décès qui induit l'ouverture de la succession. Ou

L’animal est aussi protégé sur un plan civil : la mort d’un animal pourrait constituer sur son propriétaire, un préjudice matériel (atteinte au patrimoine) mais aussi un préjudice moral (atteinte à un sentiment, un préjudice affectif). Arrêt rendu par la cour de cassation le 16 janvier 1962, qu’on appelle l’arrêt Lunus (un cheval décédé accidentellement). 2 thèmes :  conditions d’octroi de la personnalité juridique.  identification de la personne physique. 2 ARER.FR – JAUNIN Etienne Chapitre 1er

qu’il faut accomplir toutes les formalités nécessaires pour saisir une juridiction. Il saisit de la saisine de la juridiction. On appelle un litige le différend, le conflit entre deux personnes soumis à une juridiction. On appelle un jugement ou un arrêt la décision rendue par une juridiction. En France pour chaque branche du droit, une procédure distincte existe. Pour le droit civil on parle de procédure civile, en droit pénal on parle de procédure pénal, en droit administrative on parle de procédure

administratif statue désormais avant le juge des libertés et de la détention, qui est saisi au bout de cinq jours pour se prononcer sur le maintien en rétention. Cet inversement de l’ordre d’intervention des juges, introduit par la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité tend à supprimer la possibilité qu’un étranger placé en rétention sur le fondement d’une décision d’éloignement légale soit libéré par le juge des libertés avant que le juge administratif

succéder? Oui si il naît par la suite. Si l'enfant décède, il ne pourra pas acquérir l'héritage. Article 725 et 906, pour pouvoir succéder il faut exister à l'instant de la succession ou ayant déjà été conçu, naître viable. De ces disposition la cour de cassation 10 décembre 1985 tire un principe selon lequel l'enfant conçu est considéré comme né lorsqu'il en va de son intérêt, il s'agit de l'adage latin. Le législateur peut même parfois aller plus loin, il considère parfois comme personne des êtres