Tonneau Des Danaides

s’est accompli dans le monde sans passion » (Hegel). Et pour le pire, car le désir loin de s’éteindre lorsqu’il atteint son objet, s’aiguise et se reporte sur un autre objet. C’est pourquoi Socrate compare dans le Gorgias l’homme aux Danaïdes, condamnées à remplir un tonneau percé jusqu’à la fin des temps. DÉSIR ET RECONNAISSANCE  Le désir peut être considéré comme l’essence de l’homme en tant que puissance d’affirmation et de création (Spinoza, Ethique, 3). Le désir est pourtant « négatif » en ce sens

: Tibi = toi accumulé. Interpellation, vocatif. Mépris. Interrogation, "CUR". Lexique de la justice, insistant = meme phrase, meme mot. Champ lexical de la plainte. II_La thèse de Lucrèce. Support e sa thèse : Image du panier percé, tonneau des danaides. = Excès. Image du convive rassasié : profiter de la vie. Ataraxie. Il envisage une façon de vivre négative qu'il dévalorise. Conclusion : Nous ne sommes pas étérnels, qu'on vive la vie bien, ou mal, il faut accueillir la mort sereinement

"acceptables" et désirs "inacceptables". On pouvait ici aisément élaborer ce point. De surcroît, il est facile de montrer que notre intérêt le plus simple nous conduit à maîtriser nos désirs. Dans le Gorgias, Platon compare le désir au tonneau percé que les Danaïdes sont condamnées à remplir, absurdement, jusqu'à la fin des temps. L'aspiration au bonheur, exact contraire d'une existence absurde, nous pousse à maîtriser nos désirs et à nous en affirmer responsables. 3.2. Antithèse : nos désirs nous

manque dont la radicalité ne saurait se satisfaire d’aucun objet. Le désir ne semble ne jamais se satisfaire : alors qu’un désir est satisfait, un autre apparait. Le désir a une dimension psychologique, son étendue est illimitée. Il est ce tonneau percé des Danaïdes, qu’on remplissait sans fin. On observe couramment des gens qui, ne manquant de rien, sont frustrés de tout. 4. le constat de la tyrannie du désir. Le désir fait de l’homme un être éternellement insatisfait. Le désir sollicite l’homme

porte aussitôt sur un autre objet. Aussi, l’on peut dire que le désir, compris comme simple pulsion, ne peut jamais être satisfait. Ici on pourra donc se référer à Platon qui illustre ce rapport interminable au désir moyennant le mythe des Danaïdes et du tonneau percé qu’elles sont condamnées à remplir pour l’éternité. Platon en tire comme conséquence que, ne pouvant jamais être satisfait, le désir doit-être, autant que possible, écarté de notre vie. Il faut se contenter des seuls plaisirs de l’âme

l’on n’a pas. On peut donc comprendre le fait que désirer amène à une certaine frustration et même souffrance. Et comme le dit Schopenhauer ‘’Le désir satisfait fait aussitôt place à un autre désir’’ en référence avec « le tonneau des Danaïdes » qui consistait à remplir un tonneau sans fond donc à l’infini, comme le désir humain qui a un écoulement sans fin. De plus le désir ne ce satisfera jamais du nécessaire, il en demandera toujours plus ! Comme le montre Hegel c’est à cause de la médiation d’autrui

désirs et les désirs ont le pouvoir de se substituer les uns aux autres. * Donc pour Socrate, on ne peut fonder le bonheur sur la satisfaction entière de nos désirs. * Exemple : Mythe des Danaïdes → comparaison de l’âme à une passoire puisque ces femmes sont condamnées à remplir à vie un tonneau percé. B) Cf. Platon, Le Phédon : * La seule chose qui doit être désirée est la vérité. * Intempérance : plus de contrôle de soi donc c’est le corps qui dirige. / Désir trompeur à cause

ses désirs, et l’on finit par souffrir. Mais les désirs peuvent aussi faire souffrir un être humain. En désirant, on ne cesse de souffrir. Socrate illustre cela par l’image des « tonneaux de Danaïdes », d’un côté un tonneau plein représente la plénitude et donc le bonheur, et de l’autre un tonneau percé dont le contenu ne cesse de se déverser qui représente en fait l’instabilité des désirs, l’impossibilité d’une plénitude. Ce qui montre que rechercher sans cesse les plaisirs en allant de désirs

divers. Dans le Gorgias, Calliclès entend réaliser tous ses désirs, vivre avec intensité. Socrate lui répond qu'il est semblable à un tonneau percé, au tonneau des Danaïdes, qui jamais ne pourra être rempli. Mais Calliclès répond tout aussi bien à Socrate que celui qui veut ainsi maîtriser ses désirs est semblable à une pierre froide, sans vie. Faut-il mieux être un tonneau percé par le désir ou une pierre inanimée par son refus ? Tout est évidemment question d'équilibre, et il serait aussi irrationnel

satisfait parce qu'il peut etre intatiable, il en faut toujours plus, on peut aussi se tromper d'objets, parfois illusoires qui entrainerait un état de frustration. En effet, nous pouvons le constater avec l'image du tonneau des Danaides , désignant une tache sans fin, remplir un tonneau d'eau perçé, désignant ainsi le désir d'y parvenir cela c'est avéré ainsi impossible. Socrate mettait en garde son interlocuteur qui prétendait que pour etre heureux il fallait satisfaire ses désirs, en utilisant la