Désirer est-ce nécessairement souffrir
Comment penser la notion de souffrance avec celle du désir ! N’est ce pas paradoxal ? En effet désirer vient du latin « desiderare » qui signifie constater l’absence et de « sidus » qui signifie l’astre, désirer voudrait donc dire « regretter une étoile disparue ». Désirer c’est donc espérer de posséder quelque chose que l’on ne possède pas. Et l’acquisition de cette chose provoque un sentiment de plaisir plus ou moins grand qui est a opposé directement à la notion de souffrance. Nécessairement est ici le connecteur logique de cause à effet et donc signifie qu’il y aurait une certaine obligation de passer par la souffrance lorsque l’on désire quelque chose ? Ce qui semble faux à priori puisque le désir est un caractère dynamique, qui permet la création d’ambitions et motivations. Mais le désir est représentatif d’un manque qui peut allez de la frustration jusqu'à la souffrance. C’est pourquoi il faut savoir « bien désirer »
Nous verrons donc que désirer quelque chose implique une certaine souffrance et qu’il est nécessaire de désirer les bonnes choses.
Désirer n’implique pas forcément de la souffrance, car le désire permet à l’Homme de stimuler ses sens, et c’est quelque chose qui motive nos actions. Et une fois le désir satisfait on ressent un certains plaisir. Et le fait de ne pas désirer un objet mais un ensemble permet d’apporter des sensations, qualifications, droits. Car par exemple ce n’est pas le carnet de conduite que l’on désir mais plutôt ce que le carnet de conduite vas nous permettre de faire donc conduire librement. C’est la même chose pour le fait d’atteindre la majorité, on ne désire pas avoir vécu 18 ans de son existence, mais avoir la chance de pouvoir aller voter, passer le permis, travailler pendant les vacances, acquérir une certaine liberté. S’il y a de la souffrance dans le fait de désirer c’est sans doute le fait que tout nous désir soit comblé ou que l’on n’ait aucun désir. Et sans désir la vie de l’homme