Tonneau Des Danaides

encore dans les désirs, on en est là quand la fièvre nous saisit et nous éteint ; et si l’un eût guéri, ce n’était que pour désirer plus longtemps. » La Bruyère, Les Caractères L’image de Platon : Le Tonneau des Danaïdes : « Le désir c’est un peu comme le tonneau des Danaïdes » car ce tonneau est sans fond et il se vide à mesure que nous le remplissons. » Descartes (1596-1650) Il a écrit les Méditations Métaphysiques (1641). C’est le philosophe français par excellence. Descartes dit

d’un objet particulier. Cette insatisfaction est permanente et ne peut jamais être comblée. Le désir est infini. Cela nous condamne du même coup à être toujours insatisfait, jamais contentes, toujours malheureux. C’est l’exemple du mythe du tonneau des danaïdes dans lequel il faut le remplir avec un liquide précieux mais celui-ci est troue est ne pourra jamais être remplie. Cela est l’exemple parfait car le désir est insatiable, on veut toujours plus, on est jamais satisfait. La satisfaction ne met

Nécessaire superflu Réaliste Imaginaire Limité Illimité (demesure en grec : l’hybris (ubrisse) Insatiable, le désir est renforcé dans sa propre satisfaction. Plus on le satisfait plus il renait. Don juan incarne l’hybris, la démesure. Platon tonneau des Danaïdes (tonneau percé, à la fois toujours pleins et toujours vide, et impossibe à remplir. Le désir : relation entre désir et temps : le désir est ouverture de la conscience à la dimension du temps. Car désirer c’est se projeter dans l’avenir. Si l’animal

A PAS D’INCONSCIENT LE DESIR LES IDEES À MOBILISER : * Le besoins (instincts) ≠ désirs * Étymologie – étoile qui brille mais qui est inatteignable * Comme moteur / puissance - Nietzsche * Comme manque / souffrance : - tonneau des danaïdes - Schopenhauer * Porte sur un autre être humain – désir de désir (l’autre) * l’homme accède à la conscience de soi par le désir * dialectique de maître et de l’esclave * le désir lique – désir ardent de connaissance

plus, notre perception de l’information explose tandis que la pertinence de celle-ci diminue, noyée par les dogmes. La satisfaction d’un désir en entraînant un autre, ce mode de vie nous condamne à un puits sans fond consumériste qui, tel le tonneau des danaïdes, ne se remplira jamais. En effet le bonheur ne s’achète pas ! Laurent Gounelle nous propose de nous réconcilier avec ce monde et d’y trouver notre place, à condition d’y respecter des valeurs humaines et à filtrer les nombreuses croyances

psycho-affectifs Vécu d’usure, d’échec, d’impuissance, Vécu de perte de maîtrise sur son travail, Vécu de vieillissement prématuré, d’ obsolescence («  dépassé », ne se reconnaît plus dans l’évolution du travail, du métier) Vécu de répétition (« le tonneau des Danaïdes ») Vécu d’ assèchement affectif et émotionnel (« plus rien ne me touche ») Fatigabilité majeure et acharnement dans le travail Troubles cognitifs (attention, concentration, mémoire, manque de mots , lapsus) Vécu de solitude 2/Burn

l’impossible • De plus en idéalisant l’objet – phénomène de cristallisation – il fait prendre le risque de la déception du fait de l’écart entre l’objet idéalisé et l’objet réel • De surcroît il s’épuise dès qu’il est satisfait - cf. le tonneau des danaïdes ; citation de Pascal ou de Montaigne : il est plus plaisant de désirer que de jouir de ce qu’on a désiré. Ce qui finalement ne nous rend jamais heureux. • D’un point de vue philosophique, il dérègle notre raison – cf Othello, Belle du seigneur

mode et les publicitaires nous vendent une idée du plaisir, l’atteinte du Nirvana par la consommation. Le rôle des objets serait d'abreuver une humanité assoiffé d'idéaux. Cette frénésie d'achat, compulsive ou guidée, servirait à remplir un tonneau des danaïdes. Quelles que soient leurs fonctions, domestiques, décoratives ou utilitaires, notre relation aux objets relève de l'affectif. Il sont porteurs de souvenirs, heureux et malheureux. Si ils sont le reflet de notre âme ils sont de fait les galons

avec « funèbres », « Le Léthé » avec « Chrysalides funèbres » et « Le jeu » avec « funèbre ». « LXIX » parle de la mort de cette façon : « les morts », « les pauvres morts », « vieux squelettes », ce qui exprime que le poète se croit déjà mort. « Le tonneau de la haine » est un titre peu rassurant. En plus, le sentiment de mort est exprimé avec « ses ténèbres vides », « seaux pleins de sang », « des morts », « Démon » avec une majuscule donc c’est une personnification qui montre que le démon est une

va dire que  l’âme de l’homme qui assouvit toutes ses passions est semblable au tonneau percé des Danaïdes que l’on ne peut jamais remplir.  L’homme qui vit la liberté totale est pareil à ce tonneau jamais rempli, son âme n’est jamais tranquille, car  à peine a t-il réalisé un désir qu’il lui faut en assouvir un autre . De même que le tonneau percé des Danaïdes ne peut jamais être rempli, de même l’homme qui s’adonne à la liberté totale ne peut jamais