Tonneau Des Danaides

donc jamais un réél épanouissement mais toujours une quète du Mieux pour nous même. Mais en effet se mieux, ce bonheur, n'est pas envisageable par le désir. C'est ce que développe en partie Platon, dans Gorgias , où il compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide, impossible à remplir. C'est alors qu'on retire l'idée selon laquelle si nous sommes condamnés au désir et à l'agitation, comment atteindre le bonheur? On peut alors dire que le désir n'est simplement qu'un

satisfaction de tous les désirs. Selon Socrate qui lui fait face, Calliclès se trompe en confondant d'une part la liberté et la licence, et d'autre part le bonheur et la jouissance. Pour Socrate, la vie que propose Calliclès est comme le tonneau des Danaïdes : c'est un tonneau percé que l'on remplirait à l'infini. La satisfaction d'un désir particulier amènera donc à une jouissance momentanée, qui laisserait place à un autre désir, et ainsi de suite à l'infini. La satisfaction d'un désir singulier ne permet

général. Le désir a comme caractère principal de n'être jamais satisfait, de renaître sans cesse. Le désir est donc désirant et combler un désir c'est l'annuler en tant que désir. Le désir a souvent été comparé au supplice des Danaïdes qui sont condamnés à remplir d'eau un tonneau sans fond. Désir vient de « désidération », cela signifie la nostalgie d'une étoile ou d'un astre. Cette étymologie insiste sur la notion de manque. Nature du désir : Le désir est-il un manque définit-il ? [auquel cas

l'accumulation sans frein qui est suivi.De façon plus générale, tout objet dont la quantité est illimitée devient, ainsi que le remarque Épicure, un obstacle au bonheur, car le désir s'alimente sans cesse mais sans jamais être comblé, à l'image du tonneau des Danaïdes. Cela crée un état passionnel où rien d'autre ne compte mais où ce qui est compté ne suffit pas. 3. La vertu contre le plaisir S'en remettre aux plaisirs, c'est aussi prendre le risque, comme le résume Sénèque dans De la vie heureuse, de

C’st sans doute pour cela qu’une certaine tradition le condamne ou le rejette. Puissance d’affirmation, le désir serait l’espérance même de l’homme, créateur de lui-même et de ses œuvres. • Platon, dans le Gorgias, compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours pleins, toujours vide, impossible à remplir. Mais alors, si nous sommes ainsi condamnés au désir et à l’agitation, comment atteindre la sérénité, c'est-à-dire, pour la philosophie antique, le bonheur ? Tel est le problème qu’ont

vers la liberté)et d'atteindre une vraie satisfaction soit le bonheur (rappel: désir insatiable, il peut être perçu comme l'expression du malheur de l'homme car il rend l'homme esclave de ses passions, les désirs aliènent l'homme cf: ex du tonneau des Danaides qui montre que le désir est démesuré, c'est une quête sans fin). Si le désir est insatiable, il risque d'entraîner l'homme dans des excès et de faire son malheur. Ainsi le contrôle de nos désirs apparaît comme primordial. ll nous faut absolument

contrôle : à chaque fois qu’elle pense avoir pris la mesure de l’entreprise, apparaît un effet pervers qui désolidarise les intérêts des employés de ceux de la société : la gestion de ces paradoxes c’est remplir le tonneau des Danaïde. Raison ? le contrôle de gestion 1 Suivant l’expression d’Henri Bouquin. financier repose sur des modélisations simplistes immédiatement mises en échec : le calcul des prix de transfert est quasiment impossible

d’un homme intempérant à la vie d’un homme qui serait forcé sans cesse nuit et jour de remplir des tonneaux percés l’image est empruntée à la mythologie grecque au supplice infligée aux Danaïdes, les filles de Danacés. Elles tuaient leurs époux la nuit de leur noce (sauf une) et donc sont condamné à remplir un tonneau percé dans les enfers. Tempérance : l’une des vertus cardinale, quatre vertu essentielles (le courage, l la justice et la sagesse/ prudence) Vertu : disposition concourent a une vie

quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience; or, sans repos le véritable bonheur est impossible. Ainsi le sujet du vouloir ressemble à Ixion attaché sur une roue qui ne cesse de tourner, aux Danaïdes qui puisent toujours pour remplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré. 1 introduction : 1) thèse : L’auteur affirme le désir est une source inépuisable de souffrance, incompatible avec le bonheur véritable, qui consiste en la paix de l’âme. 2) ordre des

son imagination, il peut aussi bien se perfectionner et atteindre le plaisir, que subir le malheur de l'échec. Ce sont en effet les aléas de ce désir, qui par essence est pauvreté et richesse. Platon le représente dans le Gorgias comme le tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide, impossible à remplir. En effet, un désir en entraine un nouveau dès que celui-ci est satisfait. Cet éternel recommencement, cette envie du toujours mieux, du toujours plus, peut certes procurer des plaisirs