Sublimer La Souffrance

L'amour est bien sûr le pilier central de cette pièce et notamment de cette scène qui prend une tournure inattendue. Cyrano accepte de jouer le rôle de Christian, son rival pourtant. Pour séduire l'objet de son coeur il tente, en premier lieu, de la sublimer. Devant la déception apparente de Roxane aux paroles de Christian, Cyrano tente de la séduire par divers procédés. L'usage d'alexandrins en est bien sûr un, car il enveloppe ses propos de noblesse, mais Cyrano prend aussi soin d'ajouter à ses vers

poète décrit la femme qui s’avance vers lui comme « démoniaque » (je fais ici référence à l’expression « Anges du mal »), car elle trouble le repos de son âme. Si la femme trouble le repos, et donc le bien-être, de son âme, c’est qu’elle cause la souffrance de l’homme : elle favorise du même coup le spleen. Dans le poème XXIII, ce thème de la femme tentatrice est également exploité par Baudelaire : « Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle, Femme impure ! L'ennui rend ton âme cruelle.
 Pour

à sa parole et à ses maux, mais elle est aussi un véhicule de sa pensée, de ce « front éclairé » à qui daignera la lire. En somme, la souffrance qui découle de son don et de sa posture d’élu, est le moteur de son écriture : elle en est le sujet et la condition même de l’existence de sa poésie. Dans ce sens, on peut comprendre que le poète entrevoit sa souffrance comme une source de purification face au monde illusoire. Sa vision alors épurée lui permet de prendre la parole pour dénoncer ces mêmes

comme le montre « la nuit est noire en diable », De plus, la phrase « élevé dans leurs mœurs, je m’en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! » l.10-11 résume sa vie en un parcours chaotique qui se conclut par la souffrance de Figaro (notamment grâce à l’accumulation « volé, élevé, repoussé »). Ensuite il insiste sur sa bonne volonté pour devenir médecin à travers l’énumération « chimie, pharmacie, chirurgie » l.12 qui contraste avec « une lancette de vétérinaire »

appartiennent au monde de l'invisible et de l'inconnu. La rêverie s'approfondit en un espèce de cauchemar. Le champs de vision s'élargit. Arrivée dans un monde du gouffre, la nuit. Rêverie poétique= expérience quotidienne qui devient une expérience du sublime (sub limes= au delà des limites, donc au delà de tout repère). L'ordre du monde n'est plus un ordre mathématique, mais un ordre chaotique, il n'y a plus de limite. La poésie va à la limite de l'ineffable, de la stupidité. L'esprit du poète revient

(74-75) [1010 :] L’abus de nos facultés nous rend mauvais. Au mal moral dont nous sommes responsables, s’ajoute le mal physique exacerbé par nos vices et nos craintes. L’homme pur ne craint pas la mort mais le méchant la redoute ce qui ajoute à ses souffrances. « C’est l’abus de nos facultés qui nous rend malheureux et méchants. Nos chagrins, nos soucis, nos peines, nous viennent de nous. LE MAL moral est incontestablement notre ouvrage, et LE MAL physique ne serait rien sans nos vices, qui nous l’ont

La victime sait néanmoins faire preuve d’humour comme on le voit avec l’épisode de la pièce de théâtre. L’hyperbole employée par Figaro semble mettre contre lui la moitié du monde, comme le suggère la longue énumération « La Sublime Porte3,la Perse, une partie de le presqu’île de l’Inde, toute l’Égypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc ». L’épisode se commence et se clôt par deux expressions qui se font écho : « je broche une comédie » / « voilà

comme le confirme l'enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l'immensité des espaces que l'albatros a à parcourir. Cette notion de grands espaces est renforcée par l'hypallage du vers 2 (" vaste oiseau des mers " = oiseau des vastes mers). - L'aspect sublime : Au-dessus de l'horizontalité médiocre (la société), l'oiseau donne une impression de majesté, fait de fluidité, comme l'eau sur laquelle vogue le navire mis en relief par l'harmonie suggestive du vers 4 en " v ", " s " et " f ". - L'isolement,

comme le confirme l'enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l'immensité des espaces que l'albatros a à parcourir. Cette notion de grands espaces est renforcée par l'hypallage du vers 2 (" vaste oiseau des mers " = oiseau des vastes mers). - L'aspect sublime : Au-dessus de l'horizontalité médiocre (la société), l'oiseau donne une impression de majesté, fait de fluidité, comme l'eau sur laquelle vogue le navire mis en relief par l'harmonie suggestive du vers 4 en " v ", " s " et " f ". - L'isolement, la

possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique