Sociolecte

communication d'un événement jugé digne d'être raconté, à l'adresse d'un destinataire (auditoire ou lectorat), selon une rhétorique ou "écriture" propre à un groupe humain et social ; il fait l'usage d'une langue singulière (langue normée, dialecte, sociolecte...), d'une rhétorique narrative datée, localisée et de valeurs socioculturelles de référence. Les travaux d'Adam sur la superstructure narrative (Le texte narratif, 1985 etc.) permettent enfin de souligner les symétries d'un récit : symétrie

sociolinguiste Chapitre I: Notions générales fondamentales 1. L’enquête A. l’enquête sociolinguistique en général B. l’enquête dialectologique en particulier 2. Les dimensions de la variation A. B. C. D. Les classes sociales : les sociolectes Les lieux géographiques : les géolectes La situation de communication : les registres Autres dimensions i. le sexe: parlers féminins, parlers masculins ii. la classe d'âge : parlers des jeunes…etc. 3. Le cas de la langue standard, le français

jeunes. C’est une langue où les règles orthographiques et grammaticales s’estompent au profit des internautes qui ne cessent de la faire évoluer. Certains linguistes, réticents à l’idée d’y voir un « langage » en tant que tel, parlent plutôt de sociolecte puisque, il est vrai, ce phénomène est l’apanage d’un groupe social en particulier, à savoir des personnes jeunes et habiles en informatique [7]. L’engouement pour cette tendance nouvelle sur Internet peut s’expliquer par : - un souci d’économie

commerçants, des aubergistes et des artisans. On partage alors leur langage, et le patois normand de l'époque. La bonne, Joséphine, s'exprime comme les paysans, ou les ouvriers : « un m'sieu d'chez l'notaire » p.73. Jean-Bart suit aussi le même sociolecte : « j'avons bonne brise au large » p.112. Les aspects naturalises sont visibles surtout autour de la famille Roland. Les deux frères totalement opposés par leur caractère : « jean, aussi blond que son frère était noire, aussi calme que son

écriture romanesque sclérosée. - Les répétitions comme le mot « rien » – L'absence des deux membres de la négation L'usage de gallicismes (tournures présentatives) : « c'est » Les phrases nominales (ou averbales) L'utilisation d'un jargon (sociolecte) : « carabin » Le passé composé : temps de l'oralité « ça a débuté comme ça » et non de l'écrit au passé (passé simple) Amorce de phrase « Moi, je » --> « moi », pronom personnel sujet en position tonique « on » « qu'il me dit » : tournure

historique de la langue française, rédigé sous la direction d’Alain Rey, Paris, 2010, Vol. 2 M-Z, p.1944. 4 idem. 5 G. de Cordomoy, cité par B. de Boysson-Bardies dans Le Langage, qu’est-ce que c’est ?, Paris : O. Jacob, 2003, p.9. 6 M. Josselin, Sociolectes et conflits : mécanismes, fonctions et enjeux, TIER, 2010, p.7. 7 Concept du linguiste A. Martinet, Éléments de linguistique générale. Armand Colin, 4e ed.,1996. 8 B. de Boysson-Bardies, Le langage, qu’est ce que c’est ?, O. Jacob, 2003, p.8. 9

Desmarets, Ferragus, Maulincour → même langage façonné par l'éducation et le milieu → la norme, c'est ce langage / les personnages qui ne le parlent pas sont pauvres dont les écarts sont soulignés par l'italique dans le texte → Mise en évidence d'un sociolecte. Exemple de la lettre d'Ida à Ferragus P.107- « Henry... Ida. » « Poème inconnu, mais essentiellement parisien » → lanagage soutenu qui ne correspond pas au milieu social d'Ida d'où l'orthographe → langage du mélodrame avec une rhétorique, vocabulaire

en cours, une pratique linguistique courante voire quasi naturelle chez tous les Algériens, en général et les jeunes, en particulier. La présence d’un français « oral » dans le milieu des apprenants a poussé les jeunes élèves à créer une langue (sociolecte) qui présente des écarts et dont les règles s’éloignent, d’une part, de celles de la norme endogène (français spécifique pratiqué par les Algériens) et d’autre part, de celles de la norme 231 Synergies Algérie n° 9 - 2010 pp. 227-235 Aldjia Outaleb

1. Dans une perspective aristotélicienne, on dira qu’un topos ou lieu commun est un argument stéréotypé (par exemple, qui peut le plus peu le moins). 2. Dans la sémantique interprétative (Rastier), un topos est un axiome normatif défini dans un sociolecte et permettant d’actualiser un ou des sèmes afférents correspondants; par exemple, la femme est un être faible, topos fréquent en littérature, permet d’actualiser le sème /faible/ dans ‘femme’ dans les textes littéraires. → Analyse sémique. 3. Dans

séductions et intimidations de langage, tel un bouchon sur la vague, je reste immobile, pivotant sur la 32 LE PLAISIR DU TEXTE jouissance intraitable qui me lie au texte (au monde). Il y a dérive, chaque fois que le langage social, le sociolecte, me manque (comme on dit : le cœur me manque). Ce pour quoi un autre nom de la dérive, ce serait : l'Intraitable — ou peut-être encore : la Bêtise. Cependant, si l'on y parvenait, dire la dérive serait aujourd'hui un discours suicidaire.