Réfutation Socrate

« Il existe un certain Socrate, un savant, un « penseur » qui s’intéresse aux choses qui se trouvent dans l’air, qui mène des recherches sur tout ce qui se trouve sous la terre et qui de l’argument le plus faible fait l’argument le plus fort. » Tel sont les paroles, rapportées par Platon, que Socrate aurait prononcées lorsqu’il tenta d’expliquer les anciennes accusations qui planaient au dessus de lui. Il voudra en effet tenter de les réfuter avant de s’attaquer aux accusations qui l’amènent cette

Intro Il est commun pour un homme de vouloir défendre ses idées, ainsi que de protéger ses opinions. Voilà sans doute ce qui guide Socrate dans son discours avec Gorgias, ou il affirme la phrase : « Le pire des maux est de ne pas savoir une chose et de s’en faire une fausse idée » Argument Une très grande partie des problèmes qui englobe autant la vie de tous les jours, que les problèmes a l’échelle mondiale sont dues au fait que les hommes ont de la difficulté à accepter qu’on les réfute. Par

Dans le dialogue platonicien Gorgias, Socrate impose une contrainte à son interlocuteur, c’est la réfutation. Celle-ci est une exigence qui permet d’atteindre l’essence intelligible tout en se libérant du sensible. Ce texte se divise en trois parties. Premièrement, de la ligne 1 à 10, Socrate démontre les défauts de la sophistique. Puis, de la ligne 10 à 14, c’est la mise en place d’une contrainte essentielle pour poursuivre le dialogue : la réfutation. Enfin, de la ligne 15 à la

| | |VIII- Les stratégies du discours argumentatif | | |• La réfutation | | |• La concession

s'enfuir telles les statues de Dédale En droit opinion toujours tort car elle ne connait pas les raisons pour lesquelles elle a raison raison = croire / savoir Opinion = pas une connaissance reconnaître son ignorance pour recherche de la vérité, Socrate. Opinion a deux sens : 1) Certitude injustifiée Certain régime de pensées qui consiste à traduire des besoins en connaissances et à projetter sur le monde des préoccupations utilitaires. B) Doute sceptique et doute méthodique

« apostrophe », phrases interrogations rhétoriques + exclamatives ⁃ Narration : rappel des faits (discours narratif) ⁃ Confirmation : on défend sa position en amplifiant son discours : énumération, rythme ternaire... (tous les procédés) ⁃ Réfutation : nier la thèse adverse ⁃ La péroraison : conclusion de tout ceci, la personne accusée s'ammande (réparation des torts) Argument ad hominem, l'anaphore de « j'accuse », présence du « je ». C. Les connecteurs logiques Ils servent à relier

profession de rhétorique, de l’art de la parole qu’il considère comme un art martial, un art de combat. Son but n’est donc pas le progrès des idées mais la victoire sur son adversaire. Socrate, au contraire, nous montre l’exemple d’une pratique vertueuse du dialogue. Il accepte a priori d’être réfuté, espérant dans la réfutation d’autrui découvrir des aspects du problème qui lui avaient échappé ; et il préfère aussi que le dialogue échoue en une aporie [39] plutôt que de vouloir imposer à force ses idées

idée soit exprimée. J'accepte si peu la théorie de M. Poletti que je l'ai publi-quement réfutée dans une leçon du Cours de sociologie criminelle que j'ai récemment professé à Bordeaux. Dans un livre que je prépare sur Le suicide, on trouvera une réfutation de la même thèse, en tant qu'elle est applicable aux morts volontaires. Voilà donc un premier point établi. Après cette déclaration, M. Tarde ne peut mettre en doute qu'il m'a attribué sur cette question un sentiment qui n'est pas le mien. Aussi

Faut-il toujours avoir raison ? I) Qu'est-ce qu'avoir raison ? - chercher a imposer sa vérité ? - accepter de voir son point de vue réfuté ? II) La vérité ne se discute pas , elle s'impose à nous - La conviction n'est pas forcement porteuse de vérité - Les croyances d'hier peuvent-elles devenir celles de demain ? III) La vérité ne saurait être confondue avec une opinion - La connaissance de la vérité de nous oblige pas à l'imposer - Mais on ne saurait taire son opinion sans être intellectuellement

vraie la proposition : "l'hypothèse selon laquelle la vitesse d'un corps en chute libre dépend de son poids est fausse". De même, dans le Ménon, c'est par des preuves contraires tirées de l'expérience que l'esclave parvient, à l'issue de plusieurs réfutations, à construire un carré de surface double d'un carré donné. Dans ce sens, le pouvoir négateur de l'expérience, amplement souligné par Karl Popper, peut en effet démontrer quelque chose : le caractère scientifique d'une théorie, en effet, réside pour