Res extensa

vision dualiste qui est développée dans les philosophies antiques atteint son apogée au XVIIème siècle à travers le cogito de Descartes. En effet, sa théorie conduit à l’individualisation du corps et de l’âme ou comme il les nomme, de la « res extensa » et « res cogitans ». La chose pensante se différencie du corps, c’est-à-dire la chose étendue car le cogito conduit à faire du corps une machine mécanique ressemblant aux automates. Pourtant, Descartes nous dit également que les émotions, c’est-à-dire

rudimentaire, rien ne m’empêche de penser le plus grand mal de la coiffure de ma voisine. Cependant, cette conclusion parait incomplète, insatisfaisante. Cette vision demeure très dualiste, séparant de façon rigoureuse la pensée (res cogitans) et le corps (res extensa), sans considérer l’éventualité de « perturbations » extérieures qui viendraient bouleverser cette organisation binaire. Elle est par conséquent très individualiste. Pourtant, l’homme n’est-il pas toujours confronté à autrui ? Si l’on

pensante qui est « une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent ». Cette substance pensante (res cogitans) se distingue radicalement du corps. En effet, celui-ci se définit entièrement par son étendue dans l’espace. Le corps est par conséquent substance étendue (res extensa). Reste à penser comment est possible une union de l’âme et du corps telle qu’elle se manifeste chez l’homme. Autrement dit, comment sont possibles des interactions

l’attention son présent dans l’esprit du cogito 2 problèmes : -Descartes est tenté de séparer l’esprit du corps -> le dualisme -> toute la démarche de Descartes conduit à cette distinction -> entre le corps et l’esprit corps = res extensa = l’étendue esprit = res cogitans = la pensée Descartes admet l’existence de deux substances dans l’univers La pensée n’est pas une chose substantiellement matériel Toutefois si la conscience était séparer du corps alors nos gestes n’accompagneraient pas

particularité. Ce sujet a une dimension universelle donc anonyme.  D’où : le sujet n’est-il pas réduit à une fonction logique ? Descartes conçoit son être comme distinct de la matérialité du monde et de son propre corps : il est chose qui pense, res cogitans (≠ res extensa)  Le moi, l’âme est plus aisée à connaitre que le corps. Cette thèse est en opposition avec le sens commun, à l’empirisme pour lequel toutes connaissances viennent des sens. La connaissance du moi est première selon l’ordre de la rationalité

succèderont développeront leur propre philosophie par rapport à la sienne, soit en la développant (Arnauld, Malebranche), soit en s’y opposant (Hobbes, Pascal, Spinoza, Leibniz). Il affirme un dualisme substantiel entre l’âme (la res cogitans, la pensée) et le corps (la res extensa, l’étendue). Il radicalise sa position en refusant d’accorder la pensée à l’animal, le concevant comme une « machine », c’est-à-dire un corps entièrement dépourvu d’âme. Cette théorie sera critiquée dès son apparition mais plus

pas. Ce qui donne existence à la sensation c'est la pensée. Exemple : Dentiste, Coupage de carotte. | Entendement chez Descartes: synonyme de raison 3.La substance pensante. Descartes définit l'homme comme une chose pensante substance [Res Cogitans] Je suis une pensée qui se qualifie par 8 attributs. Substance : ce qui existe par soi même. Ce qui est par soi et en soi. Ce qui est par soi c'est que possède un fondement interne à soi. Exemple : le fondement de ma pensée se trouve chez

“ecological community”, one needs to get converted. a.Conversion from the atomistic isolation By atomistic isolation, we mean the modern attitude, initiated by Descartes, which consists in separating human reason (res cogitans) from the objects of experience extended in space (res extensa). From this Cartesian view, human beings became individuals, separated from the rest of creation (even from their body) and knowledge disintegrated into small pieces, thus creating an atomistic way of thinking. This

tant décrié car, au-delà de la dynamique entre intérieur et extérieur se joue la forme vivante. Il n’y a pas non plus dualisme car pour ce dernier les deux substances s’excluent par principe : si nous prenons l’exemple cartésien la res extensa exclue radicalement la res cogitans et réciproquement (avec certes la nuance du problème de la glande pinéale qui était plus un embarras qu’une remise en cause du dualisme pour Descartes). Ici, en tant que dialectique, l’intérieur et l’extérieur sont interdépendants

d’abord par l’étendue. Tout corps, quel qu’il soit, est étendu. C’est là une propriété essentielle et non accidentelle des corps. C’est même leur propriété fondamentale, irréductible. C’est pourquoi Descartes définit ceux-ci comme « res extensa » par opposition à la « res cogitans ». Mais l’étendue est divisible. Et partant les corps le sont aussi. Dès lors si la pensée est un état de la matière – si l’idée perçue par l’esprit est matérielle, comme l’esprit lui-même d’ailleurs – alors la pensée doit