Res extensa

individuellement, mais sur ce qui fonde toute réflexion sur la vérité : la cse. La cse est donc la faculté par laquelle je me saisis comme première vérité et comme source de toute vérité future. En définissant dans la foulée l’homme comme res cogitans , chose pensante, Descartes conclut ainsi que la cse, équivalente chez lui à la pensée, est le fondement de la nature humaine. En même temps qu’elle nous distingue de l’ensemble du règne animal (mécanique), elle contient les moyens

Neuropsychologie Sociologie Épistémologie Philosophie Logique Anthropologie Éthologie Intelligence artificielle Psychologie clinique Psychologie cognitive 4 14/03/10 •  René Descartes (1596-1650) oppose la substance étendue (res extensa) à la substance pensante (res cogitans). •  La substance étendue est soumise aux lois de la nature, est incapable de pensée et de conscience, et peut être étudiée par la science physique. •  La substance pensante échappe aux lois de la nature, est immatérielle

la formule ego sum ego existo, vérité directement issue de l’expérience vécue du doute. “L’être pensant, avant même de se saisir comme pensée, se saisit comme être et comme sum ... Ce n’est pas un concept que le moi, j’entends le moi-chose, le moi-res , c’est une sorte d’être qui est donné dans une expérience vécue sans équivalent.” (p. 23) Et, en conséquence, c’est seulement après avoir découvert que “je suis”, et ceci d’une manière qui est au-dessus de tout doute possible, alors même que cette

elle vers l’élaboration de l’humain. Il faut alors changer notre perception de l’homme comme être culturel. L’homme est à cheval entre monde spirituel et monde matériel, il est l’étrange association de la pensée et de la matière, de la res cogitans et de la res extensa, ce qui le sépare nettement des animaux des plantes et des objets. C’est ce qui fait qu’il occupe une place à part dans la nature et c’est cette dualité, ce mélange qui semblent constituer son essence. On peut dire que la nature de l’homme

blessure, maladie = médecin, que vaut ma douleur ? VS Aristote, sensibilité = faculté de connaissance + sujet de cette connaissance = chair Ici, sujet de connai = esprit considéré séparément du corps >> Dualisme cartésien (res cogitans = la chose pensante vs res extensa = la chose étendue) esprit = ego a des pensées VS corps a taille, figure, position, vitesse Mais sujet de la sensibilité = union âme et corps «Y a-t-il chose plus intime ou plus intérieure que la douleur ?» p&d, faim, soif

cet être, chose, substance ? Que suis-je ? Descartes dit « je suis de la pensée ». « J’ai reconnu que j’étais et je cherche quel moi je suis que j’ai reconnu être ». Descartes répond que je suis « une chose qui pense » (res cogitans) qui correspond à l’âme et s’oppose à « res extensa » le corps. Une chose qui pense c’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nit, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine et qui sent est la faculté de juger, la raison et l’imagination. La conscience

vision du corps en opposition à une tradition dualiste et intellectualiste héritée de Descartes qui fait de la pensée un phénomène indépendant du corps (c'est l'opposition cartésienne entre le corps comme chose étendue (res extensa) et l'esprit comme chose pensante et donc inétendue (res cogitans)). Dans cette perspective, non seulement la pensée est conçue comme acte intellectuel pur détaché de toute relation au corps mais le corps (lieu des passions et des pulsions) est ce qui nous empêche de penser

chose dans la conception chrétienne du monde a été rompu, dont nous nous accommodons plus facilement cinq siècles plus tard. Pascal, lui, est un apologue de la foi chrétienne, qui ne s'accomode absolument pas du déchirement cartésien entre res cogitans et res extensa. On ne saurait mieux dire que lui ce qu'est la crise du sujet engendrée par le « je pense donc je suis » cartésien. L'homme cartésien est une "substance pensante" et sa grandeur ne saurait résider dans sa matérialité. En posant cela,

de l'avènement de ce nouvel imaginaire social du corps que résulte le narcissisme. De même que l'appréhension de l'altérité d'autrui disparaît au bénéfice du règne de l'identité entre les êtres, de même le corps a perdu son statut d'altérité, de res extensa, de matérialité muette, au profit de son identification avec l'être-sujet, avec la personne. Le corps ne désigne plus une abjection ou une machine, il désigne notre identité profonde dont il n'y a plus lieu d'avoir honte et qui peut dès lors s'exhiber

pensée intérieure et transparente à soi et l’extérieur. Pour Descartes, seuls les êtres pensants ont une âme et cette dernière est une substance indépendante. L'âme est ainsi une substance pensante (res cogitans ou « chose qui pense »), et pas opposition, la matière est une substance étendue (res extensa ou « chose étendue »). Maine de Biran (philosophe du XIXe siècle) tente de surmonter ce dualisme cartésien, de mettre au jour le rôle du corps par la constitution même de la conscience. En quelque