Qpc 28 Mai 2010

Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n° 29 Commentaire de la décision n° 2010-1 QPC – 28 mai 2010 Consorts L. Le Conseil constitutionnel a rendu, le 28 mai 2010, ses premières décisions sur le fondement de l’article 61-1 de la Constitution, issu de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 1. La première espèce (décision n° 2010-1 QPC, Consorts L.) posait la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de plusieurs dispositions législatives relatives à la « cristallisation » des

AMORCÉE DU DROIT DE LA FAMILLE : L’amorçage de la fondamentalisation du droit de la famille transparait à travers deux mouvements : En premier lieu la Cour EDH exerçait jusque là son monopole en la matière (A), et en second lieu, l’introduction de la QPC en droit français a permis l’émergence d’une JP constitutionnelle des droits fondamentaux en adéquation avec la JP conventionnelle (B). A – La fondamentalisation monopolisée par la CrEDH : Les droits fondamentaux sont au centre du discours moderne

constitutionnel (art. 56) en 1958, puis en ouvrant largement sa saisine à 60 députés ou 60 sénateurs (art. 61) en 1974 a montré une volonté de rompre avec la tradition légicentriste. La mise en place de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC ; art. 61-1) renforce cette tendance. En quoi consiste la rupture intervenue sous la Ve République ? Quelles sont les modalités du contrôle de constitutionnalité des lois, lequel s’est progressivement enrichi en 1971, puis en 1974 et en 2008 notamment

constitutionnel doit se prononcer sur la conformité des lois, avant leur promulgation, à la Constitution. Par exemple, le conseil constitutionnel s’est prononcé sur la conformité de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de mêmes sexes le 17 mai 2013. Il est dit que « les articles 1er, 7, 8, 11 à 14, 19, 21 et 22 de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de mêmes sexes sont conformes à la Constitution ». C’est à la suite de cette annonce du Conseil constitutionnel que la loi a été

Vedel, la réforme n’a finalement été mise en œuvre qu’au 1er mars 2010, date d’entrée en vigueur de la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 qui insère dans l’ordonnance du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel un chapitre II bis intitulé « De la question prioritaire de constitutionnalité ». Un an après son entrée en vigueur, un premier bilan s’impose. Si la première année de mise en œuvre de la QPC constitue un succès (I), elle a aussi vu s’affronter l’autorité

Droit des Libertés fondamentales. Séance 3 : La question prioritaire de constitutionnalité. La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a mis en place, à partir du 1er mars 2010, une procédure nouvelle de contrôle a posteriori des normes constitutionnelles. Ce contrôle est qualifié par la loi organique du 10 décembre 2009 de « question prioritaire de constitutionnalité ».Ce mécanisme a pour objectif de permettre à tout justiciable d’invoquer

AES 1re année Année universitaire 2014-2015, Semestre 1 Cours : M. David GANTSCHNIG Séance 4 CONSTITUTION ET CONTRÔLE DE CONSTITUTIONNALITÉ EXERCICES 1° Lire les documents reproduits. 2° Faire la fiche d'arrêt de la décision n°2012-204 QPC du 4 mai 2012 relative à la définition du harcèlement sexuel (doc. 6) 3° Traiter le sujet de dissertation suivant : « Les contrôles de constitutionnalité des lois ». DOCUMENTS I Textes - Doc. n° 1 : Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958

Commentaire Décision n° 2014-439 QPC du 23 janvier 2015 M. Ahmed S. (Déchéance de nationalité) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 31 octobre 2014 par le Conseil d’État (décision n° 383664 du même jour) d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par M. Ahmed S., et portant sur la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit du 1° de l’article 25 et de l’article 25-1 du code civil. Dans sa décision n° 2014-439 QPC du 23 janvier 2015, le Conseil constitutionnel

peuvent ainsi fixer leurs propres règles de fonctionnement interne au moyen de leur règlement intérieur. Toujours bien sûr dans le respect de la constitution, des lois et des règlements. L’intervention de l’état doit être une exception. La loi du 28 mars 2003 leur consacre également un droit à l’expérimentation. Ce qu’on entend par droit à l’expé c'est la permission de déroger aux lois et aux règlements en vigueur pour «  tester  » localement les effets d’une nouvelle réglementation. Après évaluation

13 alinéa 5 de la C°. Depuis cette révision et la LO du 23 juillet 2010, les nominations du président sont soumises à un avis des commissions des lois de chacune des assemblées. Celles-ci peuvent s'opposer aux nominations à condition de réunir au total, à elles-deux, 3/5ème des suffrages exprimés. Sarkozy a accepté d'anticiper l'entrée en vigueur de cette nouvelle procédure lors de la nomination de Michel Charasse le 25 février 2010. Charasse a donc été auditionné par chacune des commissions des lois