Pilpay

même Inspiration pour construire de petites fables. Au XVIe siècle, l’Italien Abstémius s’inscrit dans la même lignée de fabulistes. Parallèlement, la littérature orientale offre de nombreux exemples de petits récits moralisateurs. Ceux de l’Indien Pilpay sont traduits en français en 1644. La Fontaine dispose donc de sources différentes.[footnoteRef:5] [5: Besoin d’une source fiable] II- Les caractéristiques de la fable[footnoteRef:6] [6: https://www.etudier.com/dissertations/Quest-ce-que-la-fable/81427192

plus petit que soi. On peut trouver dans le ruisseau, ce qu’on ne peut pas trouver dans l’océan. Le corbeau et le renard : La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf : Le chat et le rat (fable de La Fontaine d’origine orientale) par Pilpay : On ne peut pas parler de morale, mais de moralité qui signifie la leçon, l’enseignement, l’aspect didactique (il est vrai que « morale » est porteuse de « moralité ». La fable est un récit fictif qui met en scène toute sorte de personnages

qui sert de conclusion au texte : « Si quelque chose pouvait ajouter à sa gloire, ce serait cette comparaison » ? 1. Comme La Fontaine, Florian préfère le principe de l’imitation à celui de l’invention. Il affirme emprunter ses sujets « à Ésope, à Pilpay, à Gay, aux fabulistes allemands », ainsi qu’« à un Espagnol nommé Yriarte ». Et le vieillard fait remarquer, à propos de La Fontaine, qu’« il n’est guère de ses apologues » qu’il n’ait « retrouvés dans des auteurs plus anciens que lui ». Ce sera

restent son chef-d’œuvre. Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé. La Fontaine s’est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du

y prenne garde, il le reconnaîtra lui-même; ainsi je ne tiens pas qu'il soit nécessaire d'en étaler ici les raisons: non plus que dire où j'ai puisé ces derniers sujets. Seulement je dirai par reconnaissance que j'en dois la plus grande partie à Pilpay sage Indien. Son livre a été traduit en toutes les Langues. Les gens du pays le croient fort ancien, et original à l'égard d'Esope, si ce n'est Esope lui-même sous le nom du sage Locman. Quelques autres m'ont fourni des sujets assez heureux. Enfin

restent son chef-d’œuvre. Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé. La Fontaine s’est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du

avec des œuvres encore inconnues. En 1664, Le Pouvoir et les Intellectuels ou Les Aventures de Kalila et Dimna, d’Abdallah Ibn Mouqaffah (mort en 756) fait connaître le plus grand ensemble de fables orientales d’origine indienne (un certain Bidpâi ou Pilpay les aurait composées), traduites en pehlevi (ancien persan) au VI° siècle, puis en arabe par un écrivain de famille mazdéenne de Bagdad. Le chef d’œuvre de la littérature universelle va devenir l’une des sources d’inspiration de La Fontaine, au même

avec des œuvres encore inconnues. En 1664, Le Pouvoir et les Intellectuels ou Les Aventures de Kalila et Dimna, d’Abdallah Ibn Mouqaffah (mort en 756) fait connaître le plus grand ensemble de fables orientales d’origine indienne (un certain Bidpâi ou Pilpay les aurait composées), traduites en pehlevi (ancien persan) au VI° siècle, puis en arabe par un écrivain de famille mazdéenne de Bagdad. Le chef d’œuvre de la littérature universelle va devenir l’une des sources d’inspiration de La Fontaine, au même

l’auteur indique qu’il lui a donné « un air et un tour un peu différent ». En fait, une lecture intégrale du texte révèle la richesse et la complexité plus grandes de ce recueil. « Il a étendu les circonstances », sous l’influence du conteur oriental Pilpay qui était à la mode. Plus longues, plus souples que celles d’Esope, ouvertes à la fantaisie, les fables orientales se perdent volontiers en circonstances qui ne sont indispensables pour dégager une morale. Dans la même veine, chez notre fabuliste

restent son chef-d’œuvre. Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé. La Fontaine s’est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Ésope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du