Pilpay

foule d'autres ouvrages, contiennent bon nombre d'apologues. En Inde, l'apologue se répandit dans le Tibet et la Chine (cf. les Avadanas), en Perse, en Arabie (Calila et Dimna), où Lokman ne fit que reproduire les récits de l'Indien Bidpay ou Pilpay. Quand La Fontaine empruntait, entre autres richesses, ses Deux Pigeons à l'Anwar-i-Suohili ou Livre des Lumières des rois des Persans, il connaissait cette marche de l'apologue d'Orient en Occident. On ne saurait dire quelle influence l'apologue

cette fable, nommée « Le pouvoir des fables », à Monsieur de Barillon, ambassadeur de France en Angleterre, dans laquelle il dramatise les bienfaits du genre littéraire lui-même. Ce Recueil de fables le plus connu 'est inspiré de plusieurs auteur tel Pilpay, Ésope ou Phèdre. Le fabuliste cherche a s'appuyer sur la capacité réflexive de l'apologue pour flatter la supériorité et l'efficacité de la fable sur les longs et ennuyeux discours. Ainsi cette fable illustre ce double programme qui n’est d’autre

Fontaine, par un subtil jeu de dénégations implicites, veut nous faire croire que cet apologue n'a pas d'incidence réelle. Ceci pique la curiosité du lecteur qui ne peut s'empêcher de gratter la première couche pour s'apercevoir que dans l'œuvre de Pilpay à laquelle se réfère La Fontaine il n'y a pas véritablement de fable dont il ait pu s'inspirer. La question se pose donc de voir pourquoi La Fontaine a agi ainsi. Car très vite, dès le vers 3 " dans un fromage de Hollande se retira ", il nous plonge

: flatterie du Roi et de sa famille d. Avertissement de 1678 toujours référence à des auteurs antiques, mais orientaux, et non plus occidentaux - plus de variété et de nouveauté : l. 5, 9-10, 24 = goût pour la diversité - l. 19 : s’inspire de Pilpay, sage Indien (cf p. VI = Bidpai) du IIIè s - culte de l’Antiquité e. Dédicace à Mme de Montespan - v. 1 : apologue = don divin (chp lex du divin) - v. 6 : auteur = Sage - v. 7 : apologue = « charme » (sens fort : envoûtement, magie) = moyen de

flatterie du Roi et de sa famille d. Avertissement de 1678 toujours référence à des auteurs antiques, mais orientaux, et non plus occidentaux - plus de variété et de nouveauté : l. 5, 9-10, 24 = goût pour la diversité - l. 19 : s’inspire de Pilpay, sage Indien (cf p. VI = Bidpai) du IIIè s - culte de l’Antiquité e. Dédicace à Mme de Montespan - v. 1 : apologue = don divin (chp lex du divin) - v. 6 : auteur = Sage - v. 7 : apologue = « charme » (sens fort : envoûtement, magie) = moyen

antiques. Tout d’abord, gréco-Latine avec Ésope de Phrygie puis la seconde orientale avec le Pañchatantra (Iie - VIe siècle après J.-C.), recueil sanscrit dont se nourrit « Le livre des lumières ou la conduite des rois » attribué au brahmane légendaire Pilpay et traduit en 1644. La poésie satirique et mondaine : satire en général sous-tendue par un dessein pédagogique et moral, visée corrective qui depuis Horace détermine la dénonciation moqueuse des travers de la vie contemporaine, ainsi Boileau écrivait

Mahâbhârata, fondatrice de l'hindouisme, ainsi que dans les récits du Jātaka et le Kathâsaritsâgara17, mais la collection la plus importante se trouve dans le Pañchatantra. Originellement rédigé en sanskrit entre -300 et 570 par un brahmane du nom de Pilpay dans la région du Cachemire, ce recueil de fables avait pour but d'enseigner la sagesse aux princes et le succès dans la vie. Il a connu d'innombrables remaniements et versions dérivées, dont l'une s'intitule Hitopadesha ou L'Instruction utile, datant

Esope (6e ACN), Horace (1er ACN) ou encore Phdre. Le genre de la fable a donc une source antique mais galement une source orientale avec notamment le philosophe indien Pilpay. Le genre est lorigine purement oral, en effet le mot fabula signifie parler, dire. La Fontaine a t fortement influenc par les textes dEsope, Phdre et Pilpay, quil copiera bien souvent mais cest lui qui donnera la fable ses lettres de noblesse. En effet, jusqu La Fontaine, le genre de la fable na pas de dignit littraire mais

détaillée, écrit avec le bon La fable orientale a ses origines en Chine, Inde et dans la Perse. Lá-bas, elle était utilisée pour animer les gans au dialogue. Par les arabes, la fable vient en Espagne. (représentant le plus important : l’Inde Bidpaï (Pilpay). La fable est bien aimée dans la France du moyen âge et au XVIe siècle. Marie de France (a écrit plus de 100 fables). François RABELAIS (ca.1494 – 1553): La fable du Bûcheron qui a perdu sa congée. Michel DE MONTAIGNE souligne dans ses Essais (1580)

Phrases exclamatives et injonctives (ordres) ---> tyrannie Répétition hyperbolique et sonore (allitération) de pronom indéfini « tout » ---> orgueil démesuré et agressivité L'Homme et la Couleuvre, Jean de La Fontaine Inspiré du fabuliste Pilpay, titre annoce 2 personnages mais le récit en mobilise 5. L'homme apparaît déjà dans la Mort et le Bûcheron Vers 1 à 9 : capture de la Couleuvre par l'Homme + condamnation du serpent Vers 10 à 30 : il accuse la Couleuvre d'ingratitude, l'Homme