Phédon

l'opinion commune a pu reprocher à la philosophie d'être inutile. Les définitions que certains philosophes ont données d'elle se sont prêtées à des interprétations allant dans ce sens. Socrate déclare qu'il sait qu'il ne sait rien. Platon, dans le Phédon, dit que le vrai philosophe doit attendre la mort pour enfin accéder à la pure connaissance. Aristote écrit, dans sa Métaphysique, qu'«il est clair que la philosophie n'est recherché pour aucune utilité étrangère; (.

Dans le Phédon (vers 383 avant J.C.), dialogue de Platon, sont racontées la mort de Socrate et ses dernières paroles. Platon y propose une conception originale et atypique de la mort, à travers la bouche de son maître. I Dualisme entre l'âme et le corps L'être est divisé en deux parties : l'âme veut s'élever vers le divin, contempler le monde des idées. Le corps, quant à lui, attire l'être vers la matière, vers ce qui est périssable et mortel. Il est brutal avec l'âme ( clou, « ἧλον », ligne

parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché. Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir». Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Idées, patrie du philosophe. Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous

parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché. Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir». Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Idées, patrie du philosophe. Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous

d'écrivain.il sera le disciple de socrate(1) qu'il fera parler dans l'une de ses oeuvres et était le maître à penser d'Aristote (2). son idéalisme était très vaste. sa philosophie reposait sur une lucidé inégale. outre "le banquet", "phèdre", "charmide", "phédon","la république" qui sont des écrits complets, Platon a reproduit la mort de Socrate. né à Athènes au sein d'une famille aristocratique en 429, Platon mourra en 347 av. J.C. ilsera de'autre marqué par la guerre que son pays avait livré à sparte et

pour Socrate, on ne peut fonder le bonheur sur la satisfaction entière de nos désirs. * Exemple : Mythe des Danaïdes → comparaison de l’âme à une passoire puisque ces femmes sont condamnées à remplir à vie un tonneau percé. B) Cf. Platon, Le Phédon : * La seule chose qui doit être désirée est la vérité. * Intempérance : plus de contrôle de soi donc c’est le corps qui dirige. / Désir trompeur à cause de l’imagination. * Donc le désir entrave la pensée, les désirs du corps nuisent

sont les propos de Diogène Laërce: "Incapable qu'il était de se débarrasser de ce fumier, et étant ainsi méconnaissable, il fut dévoré par des chiens". Fin charmante. Socrate : Tout le monde connaît l'histoire de la ciguë, on la retrouve dans le Phédon de Platon (notons d'ailleurs que selon les spécialistes la description qui est faite de la mort de Socrate est en totale contradiction avec les effets connus de cette plante fatale !!!). Pythagore : Encore un philosophe qui ne résistera pas au

au centre du questionnement sur la nature humaine le problème anthropologique d'un sujet humain complexe et divisé. La thèse anthropologique qui identifie l'homme à l'âme présentée dans l'Alcibiade est reprise dans d'autres dialogues. Dans le Phédon (115c-116a), par exemple où Socrate dit: «Non, je n'arrive pas à persuader Criton, mes amis, que moi, je suis ce Socrate qui dialogue avec vous à cet instant, et qui essaie d'assigner à chaclUl de ses énoncés la place requise par l'ordre du discours

Le Phédon est une œuvre écrite par Platon qui raconte la mort de Socrate. On y apprend que Socrate a été condamné à boire son poison létal. Le dialogue se tient le dernier jour de Socrate. Il est la suite directe de l’Apologie de Socrate et du Criton. Quelques amis ont été autorisés à rendre visite à Socrate dans sa cellule avant qu'il n'avale le poison, suite à sa condamnation à mort. Une discussion s'engage alors sur la mort, et l'attitude qu'il convient d'adopter face à celle-ci, puis sur la

âme, quand elle accompagnait le dieu dans son périple […], qu'elle levait la tête pour contempler ce qui est réellement » (249c). Ce thème de la réminiscence est un thème constant chez Platon. On le retrouve par exemple clairement explicité dans le Phédon : « L'instruction n'étant pour nous rien d'autre que remémoration, il est forcé, je pense, que nous ayons appris dans un temps antérieur les choses dont maintenant nous nous ressouvenons. Or, c'est ce qui est impossible, à moins que notre âme ne soit