Paul Bénichou Corneille

chez le spectateur, interprétation chrétienne : ex : 17ème, Chapelain, Scudéry : « nous incite à purger, modérer, rectifier et même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans le malheur les personnes que nous plaignons »: Corneille : Second discours sur la poésie dramatique. 2) « soulagement accompagné de plaisirs » : Aristote image de la médication. Processus par procuration. Pour corriger une nature excessivement émotive par les émotions : « La tragédie

ELEMENTS BIOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES 1. Chronologie de la vie de Jean Racine[1] 1639 Baptême de Jean Racine (fils de Jean Racine, greffier du Grenier à sel et procureur, et de Jeanne Sconin) le 22 décembre à la Ferté-Milon. 1640 Cinna de Corneille. 1641 Mort de la mère de Racine, le 28 janvier. 1642 Mort de Richelieu[2]. 1643 Mort du père de Racine, le 6 février. Racine est alors recueilli par sa grand-mère Marie Desmoulins, dont la fille Agnès (née en 1626) devait devenir abbesse

Pour me refaire au grand et me rélargir l’âme, / Ton livre dans ma poche, aux tours de Notre-Dame, / Je suis allé souvent, Victor… » 2. (Annales romantiques) 2. Les Grotesques. 3.Victor Hugo. 4.Ibid. 5.« La franchise de Molière, la grandeur de Corneille, l’imagination de Shakespeare, fondues au creuset d’Hugo, forment […] un airain de Corinthe, supérieur à tous les métaux. » fiche 9 Hugo / Goncourt Une grande déception pour nous, les MISÉRABLES d’Hugo. J’écarte la morale du livre : il n’y

A. Montcrétien, Caen, Vve de Jacq. Lebas, 1596. Nicolas de MONTREUX, La Sophonisbe tragedie, par le sieur du Mont-Sacré, Gentilhomme du Maine, Rouen, Raphaël Du Petit Val, 1601. Jean MAIRET, La Sophonisbe, Paris, Pierre Rocolet, 1635. Pierre CORNEILLE, Sophonisbe: tragédie, Imprimé à Rouen et se vend à Paris, G. de Luyne, 1663. VOLTAIRE, Sophonisbe, tragédie de Mairet réparée à neuf, corrigée et augmentée. Nouvelle édition, Genève, 1770. 3Signalons que Jean Mairet reprend l’épithète, à travers

 L’HUMANISME FRANÇAIS 5- Humanisme et Evangélisme L'évangélisme est une conséquence de la lecture humaniste des textes sacrés. Il s'agit de retourner aux sources du christianisme, vers l'enseignement originel du Christ. Avec les Épîtres de saint Paul, la Bible va être l'objet d'un long travail philologique : établissement du texte, commentaire et traduction. La méthode humaniste trouve ici l'application d'une méthode qui rompt avec les exégèses médiévales. Celles-ci interprétaient les Écritures

droits ? Peutêtre, mais c’est le fidéiste et le philosophe « pyrrhonien » qui a le dernier mot, qui refuse de se prononcer sur ce qu’il ne maîtrise pas, et qui remet la sagesse humaine à sa place en lui donnant comme prolongement la foi. 22 CORNEILLE, LE CID, Acte I, scène VI, vers 293-352 (stances de Rodrigue) 295 300 Percé jusques au fond du cœur D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d’une juste querelle, Et malheureux objet d’une injuste rigueur, Je demeure

même période (1762-1763). b) Les écrits de justification ou de polémique : la Lettre à Christophe de Beaumont, les Lettres écrites de la montagne et les Dialogues (Rousseau juge de Jean-Jacques). c) La correspondance privée (notamment les lettres à Paul Moultou et la lettre à Franquières de 176986. Si on s'attache à une brève synthèse (inévitable ici), ce qui ressort de manière frappante dans l'ensemble des textes (publics et privés) peut-être résumé dans la formule que Rousseau adresse à C. de Beaumont

notes et commentaires par D.L. Gilbert, Furne et Cie, Paris, 1857, deux volumes. Oeuvres complètes de Vauvenargues, préface et notes d’Henri Bonnier, Paris, Hachette, 1968, deux volumes. Parallèle des trois principaux poètes tragiques français, Corneille, Racine et Crébillon [ par Voltaire, Fontenelle, Vauvenargues, G.H. Gaillard ] précédé d’un abrégé de leurs vies ... avec plusieurs extraits des observations faites par les meilleurs juges [ G.H. Gaillard, l’abbé Charles Batteux ] sur le caractère

premières pièces, presque toutes perdues, sont des farces. Restent L'Étourdi, que l'on joue à Lyon en 1654, et Le Dépit amoureux, joué à Béziers en 1656. Vers la fin du voyage, Molière prépare depuis Rouen son retour à Paris ; il rencontre alors Pierre Corneille, qui ne s'intéresse guère à cette « troupe de campagne ». Retour à la capitale : premiers succès, premières querelles 1658 La troupe qui rentre à Paris paraît d'abord une piètre rivale aux comédiens qui tiennent les principaux théâtres de la capitale

style classique », in Études de style, Gallimard, 1970. VIALA Alain, La Stratégie du caméléon, Seghers, 1990. Sur Phèdre ALEMANY Véronique, Le Choix de l’absolu. Racine, Phèdre, RMN, 1999. BARRAULT Jean-Louis, Mise en scène de Phèdre, Seuil, 1946. BENICHOU Paul, « Hippolyte requis d’amour et calomnié », in L’Écrivain et ses travaux, José Corti, 1967, p. 237-323. DEDEYAN Charles, Racine et sa Phèdre, SEDES, 1965. MAURON Charles, Phèdre, José Corti, 1978. NEWTON Winifred, Le Thème de Phèdre et Hippolyte