Paul Bert 20 Mars 1880

Discours de Paul Bert sur la laïcité et l'obligation scolaire (1880) Le 20 janvier 1880, le gouvernement Jules Ferry dépose un projet de loi sur la laïcité et sur l’obligation de l’école élémentaire. Le 4 décembre, Paul Bert, rapporteur de la commission ayant établi le projet, en dévoile la substance et la philosophie devant la Chambre. Le débat achoppe notamment sur la question de l’enseignement religieux. Le texte est voté le 24, cependant il n’est promulgué que le 28 mars 1882, le Sénat ayant

mandat 23 septembre 1880 - 10 novembre 1881 Président(s) de la République Jules Grévy Gouvernement(s) Ferry 1 Législature(s) IIe législature Prédécesseur Charles de Freycinet Successeur Léon Gambetta Second mandat 21 février 1883 - 30 mars 1885 Président(s) de la République Jules Grévy Gouvernement(s) Ferry 2 Législature(s) IIIe législature Prédécesseur Armand Fallières Successeur Henri Brisson Autres fonctions 5e président du Sénat Période 24 février - 17 mars 1893 Prédécesseur Philippe

discours. Le premier est prononcé, le 20 mars 1880, par Paul Bert, le ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement de Gambetta y explique que l'enfant doit adhérer à la République. Le second document est issu d'une lettre rédigée par une institutrice rurale à la suite d'une enquête menée par Francisque Sarcey en 1897. Elle y évoque l'injustice et la maltraitance qui existait envers ses collègues et elle. Le document 2 est un extrait des lois du 28 mars 1882 et le document 3 est un tableau

républicaines à des enfants de divers milieux sociaux. Dans ce sens, il fait voter trois lois qui constitue encore aujourd'hui la base du système scolaire française : l'école devient gratuite, obligatoire et laïque avec les lois du 16 juin 1881 et du 28 mars 1882. L'école doit devenir un véritable creuset de la République, inculquer des idéaux communs et favoriser l'unité. → Dans quelle mesure l'école, entre 1879 et 1885, est elle à la fois l'instrument et le support de l'installation et la pérennisation

------------------------------------------------- Sujet N° 1 : ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Histoire et évolution du système éducatif ------------------------------------------------- La laïcisation progressive de 1880 à nos jours. ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Citation : « Je réaffirmerai en toutes circonstances, nos principes intangibles

dominé par rép. modérés : Jules Favre, Jules Simon, Jules Ferry + Gambetta et Rochefort. Le général (orléaniste) Trochu nommé chef de gouvernement est la caution du ralliement de l’armée. Le 19 septembre les Prussiens (180 000) sont devant Paris, le 20 le siège de Paris est lancé. Jules Favre obtient des pourparlers avec Bismarck : c’était la guerre de l’Empire, et nous sommes en République : mais la négociation échoue car les allemands exigent qu’on leur remette l’Alsace et la Lorraine. 150 000 soldats

rouge n’a fait que le tour du Champ de mars, baigné par le flot du sang du peuple, des proscriptions, des spoliations, des échafauds… Le drapeau tricolore a fait le tour de l’Europe auréolé de bravoure et de gloire. » ( Idéologie romantique de 1848 - La première République sociale et ses acquis démocratiques * Domaine politique 2 mars : La France est le premier pays a obtenir le Suffrage Universel masculin (qui remplace le Suffrage censitaire) 4 mars : Totale liberté de presse, opinion, réunion

permettre une cohésion sociale en France. Par ailleurs, l'amour de la patrie et celui de la république sont inséparables chez Gambetta.. On peut notamment rappeler aussi Paul Bert, ministre de l'instruction publique et des cultes sous le ministère Gambetta, qui deviendra chef de l'Union républicaine à la mort de Gambetta. Paul Bert mériterait, tout autant que Gambetta, de symboliser le patriotisme républicain. Pour lui, "seul, le gouvernement de la République a sauvé l'honneur de la France en 1870"

brutalité populaire. Ce type de concept marche très bien ce qui va donc provoquer la création d’autres établissements de ce même type en les copiant. D’autres gymnasiarques vont créer leur propre institution et gymnase. En 1860, à Paris, il existe déjà 20 gymnases privés. Cette évolution va comprendre également une branche féminine mais cette ouverture va rester assez limitée car elles vont préférer surtout la gymnastique domestique. Un des disciples à retenir E.PAZ (1836-1901) qui fondât en 1859 la

Universités et grandes écoles Bibliographie : Christophe Charle, Les élites de la République, 1880-1900, Fayard, 1987. Christophe Charle, La république des universitaires 1870-1940, Seuil, 1994. Christophe Charle, Jacques Verger, Histoire des universités, XII-XXI èmes siècles, PUF, 2012. [1ère éd 1994] Béatrice Compagnon, Anne Thévenin, Histoire des instituteurs et des professeurs, de 1880 à nos jours, Perrin, 2010. [1ère éd 2001] Françoise Mayeur, Histoire de l’éducation et de l’enseignement