Métaphysico Théologo Cosmolonigologie

appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père. Le précepteur Pangloss était l'oracle5 de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause6, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. « II

nommait Candide " (Chapitre 1er) • - Pangloss : " Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison. " Rien qu'avec ces quelques mots que Voltaire présente Pangloss, le personnage le plus comique du livre. " Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie " (Chapitre 1er) Pangloss est un professeur de métaphysique, de théologie et de cosmologie, trois disciplines qui font de lui, selon Voltaire, un parfait nigaud. En même temps, Voltaire satirise indirectement la théorie probablement

manière élogieuse. Le ton est tout à fait admiratif : Pangloss est assimilé à un « oracle » et ce qu’il fait est admirable (« Il prouvait admirablement », l. 28). L’effet devient prétentieux lorsque Voltaire nomme sa matière «  la métaphysico-théologo-cosmolonigologie », montrant une certaine moquerie, ironerie. (métaphysique + théologie/dieux + cosmologie/cosmos + nigo). L’assonance en [o] donne un effet très sérieux à la chose. « Il n’y a point d’effet sans cause » : Pangloss croit tout savoir

Voltaire dénonce tous les systèmes de pensée à-priori qui propose une lecture du monde à partir des schémas préétablis sans tenir compte des faits, donc pas d'analyse mais un simple placage de raisonnements sur la réalité. Ainsi dans la métaphysico-théologo-cosmolonigologie : la métaphysique touche tout tous les domaines échappant à l'expérience concrète ( Dieu, le bien, le mal ...) La théologie est l'étude des textes sacrés et de la religion. La cosmologie est la science des lois de l'univers . Voltaire

parler et à travers lui, Voltaire critiques certaines sciences qui ont pour objet l’expérience abstraite et nous retrouvons d’ailleurs la métaphysique, la cosmologie et la théologie dans la matière qu’enseigne Pangloss à Candide : la - métaphysico-théologo-cosmolonigologie. On peut remarquer qu’en plus de ces sciences il y a le mot « nigaud » dans le nom de cette matière, ce qui prouve que ces sciences abstraites sont pour les nigauds. Il continue à dire que tout es au mieux dans le meilleur de monde

n’importe quoi (sans aucunes preuves de manière arbitraire). - Il se moque aussi des systèmes de pensé du XVIIIème siècle qui donne des visions abstraites du monde, exemple : il les caricature dans une science qu’enseigne Pangloss « métaphysico, théologo-cosmolonigologie » d’où la métaphysique, elle est censée répondre à l’origine du monde, la théologie : l’étude des questions religieuse et de textes sacrés et la cosmologie : science fantasque au XVIIIème siècle, le terme nigaud discrédite cette science

comme le « précepteur » de la maison et son « oracle » => son enseignement a un caractère sacré, incontestable : religion révélée Candide « croit innocemment » d'ailleurs voc de la croyance remplace celui du raisonnement enseigne « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » : terme burlesque caractère pédant de Pangloss : longueur association de nigaud avec d'autre mots détournement de la désignation officielle de la philosophie de Leibniz légitime l’ordre social féodal inégalitaire et l’illusion

réalité, on pensé que le baron était un homme fortuné et puissant alors qu’il n’est qu’un gentilhomme. Il y a aussi le raisonnement de Pangloss qui est totalement décalé, avec ses théories philosophique. La science qu’il enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » (ligne 35). Il nous donne des exemple avec des relations totalement logiques « les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées et nous avons des chausses » (ligne 47 à 48). Tout les décalage nous montre des anomalies

pour cette raison qu'on le nommait Candide " (chap 1). Pangloss => Pangloss est l'oracle de la maison et surtout le fervant défenseur de la philosophie optimiste d'après les théories inspirées de Leibnitz. Pangloss enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. ( chap 1) autrement dit il est professeur de métaphysique et de théologie ainsi que de cosmologie, il représente donc à première vue « l'homme à suivre », le modèle de Candide. Cependant, le lecteur se rend compte petit à petit en

Voltaire utilise donc l’absurde, l’ironie pour inciter à la réflexion au sujet de ce dogme. Pour exemple, le personnage de Pangloss est fortement ridiculisé par Voltaire dans l’œuvre au travers de l’absurde, « Pangloss enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie », « dans ce meilleur des mondes possibles ». Le trentième chapitre de l’œuvre qui s’intitule « Conclusion » a aussi une utilité instructive. En effet, ce chapitre vient terminer l’œuvre en offrant une leçon en appuyant plusieurs