Métaphysico Théologo Cosmolonigologie

comique. Elle permet d'exprimer ce que l'on pense ou ce que l'on veut faire comprendre de façon détournée. Elle utilise des modalisateurs tout comme l'implicite et des figures de style. Prenons par exemple le chapitre 1, (ligne 26) : ''métaphysico-théologo-cosmolonigologie''. C'est une assonance en ''o'' . Ce mot valise ''pompeux'' est utilisé ironiquement pour ridiculiser Pangloss car il montre la lourdeur des études inutiles de ce philosophe. Toutefois, à cette époque tout le monde, ou presque croyait

apparition il se distingue par deux traits: - oracle de la maison -, dogmatique, il n'a aucun contradicteur; et ses discours sont ridicules. Pour le prouver, Voltaire devance le jugement du lecteur en annonçant que Pangloss enseigne la - métaphysico-théologo-cosmolonigologie - : la pétarade intellectuelle jargonnante s'achève burlesquement par l'ex- pression - nigologie - la science, logos en grec, des nigauds « nigo » ainsi qu’une succession d’effets sans véritables causes. CONCLUSION En quelques

et la critique de la philosophie optimiste Dans Candide, Voltaire s’adresse au philosophe allemand Leibniz, qui défend une conception naïve du monde. Voici un extrait du Chapitre 1 du Candide de Voltaire : “Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. Il est

innocente et parfois naïve en philosophe. Au travers de ce périple riche en péripéties, il apprend que finalement il ne vit pas dans le meilleur des mondes possibles, comme lui avait appris son maître, Pangloss. Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde. Cunégonde, fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide. Personnages secondaires : * Paquette, femme de chambre de la baronne Thunder-ten-tronckh et bénéficiaire

150 kilos » l.13 Centre du monde fermée sur lui meme Voltaire=>philosophie : seule explication valable de l 'univers Pangloss signifie Etymologiquement : « tout langue » Philosophie qui n'existe que verbalement Il enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » l.19 : chacun des mots renvoit à différentes disciplines Métaphysique :au dela de la nature/ théologie : science de Dieu / cosmologie : révélation de l'univers Un intrus : nigologie = valable que pour les nigauds Voltaire s'en

étymologie grecque « toutes les langues » : peut être sérieux ou ironique : maîtrise-t-il toutes les langues ou parle-t-il à tort et à travers? -Il semble que Voltaire opte pour la seconde option : Pangloss enseigne donc la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » (l. 20), mot-valise inventé par l’auteur qu’il convient d’analyser avec soin. Ce nouveau substantif est constitué de trois noms : la métaphysique ( = recherche rationnelle de la connaissance des choses en elles-mêmes, au-delà

nommait Candide " (Chapitre 1er) - Pangloss : " Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison. " Rien qu'avec ces quelques mots que Voltaire présente Pangloss, le personnage le plus comique du livre. " Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie " (Chapitre 1er) Pangloss est un professeur de métaphysique, de théologie et de cosmologie, trois disciplines qui font de lui, selon Voltaire, un parfait nigaud. En même temps, Voltaire satirise indirectement la théorie probablement

ligne 22) qui montre le ridicule et la fadeur de se personnage prochain successeur de son père. III Le maître et le disciple 1) Pangloss Pangloss est le précepteur de la famille qui d'ailleurs le rémunère. Il enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » qui est en fait un élément comique où Voltaire se moque en rapprochant les mots « cosmos », « nigaud » et « logie ». Ce philosophe est en fait un charlatant car il démontre des choses comme le fait que « les nez ont été faits pour

fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide. Peut-être imaginée à partir des deux maîtresses de Voltaire : sa nièce Marie Louise Mignot Denis et la scientifique, Émilie du Châtelet. ■ Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde. Peut-être imaginé à partir de la duchesse de Saxe-Gotha, Louisa Dorothea von Meiningen, une leibnizienne avec qui Voltaire a beaucoup correspondu. ■ Paquette, femme de chambre de la baronne

livres, s’attirait par-là une très grande considération […] » ici l’ironie se traduit par le poids de la baronne, elle est énorme donc elle possède une très grande considération. Pangloss était l’oracle de la maison il enseignait la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » ceci est une invention de Voltaire, le faux suffixe nigo enlève la crédibilité de Pangloss. Pour lui, il n’y a point d’effet sans cause, « […] les nez ont était faits pour porter des lunettes aussi avons-nous des lunettes. »,  « Les