Métaphysico Théologo Cosmolonigologie

traduit un opportunisme matérialiste peu en phase avec la métaphysique que le précepteur est censé enseigner. 2- Une philosophie creuse Pangloss est également discrédité puisque qu’il enseigne une science pompeusement baptisée « métaphysico-théologo-cosmolonigologie ». Ce néologisme interminable désigne une discipline inexistante, inventée par Pangloss lui-même, qui mêle en une sorte de fourre-tout philosophique des matières qui peuvent apparaître contradictoires et qui mériteraient, tant elles

toujours raison et sont si absolues qu’elles ne ménagent aucune place à l’expérience. La critique voltairienne passe surtout par le personnage Pangloss, représentant de Leibniz. À travers le portrait ironique de ce professeur de « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » (mdr, comme on dit), c’est Leibniz qui est raillé. Symbole du pouvoir absolu de la raison et spécialiste de l’abstraction stérile, on pourrait dire que Pangloss est l’antithèse de st Thomas. Contrairement à ce dernier, dont on dit

parler et faire des élucubrations philosophiques, en n’ayant pourtant jamais quitté le château. Voltaire se moque de ces gens qui utilisent un vocabulaire complexe pour se donner des images de savant, comme Pangloss qui enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » (l.28). Pangloss prône en fait une doctrine philosophe, l’optimisme, inspiré de Leibniz, dans laquelle tout est le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Voltaire remet en cause cette doctrine en rendant les raisonnements de

la satire de la philosophie de Pangloss. Voltaire critique Pangloss qui signifie « parle sur tout, tout le temps ». Avant que Pangloss débute son discours incohérent, Voltaire annonce tout de suite que le philosophe enseigne « la métaphysico-théologo-cosmolonigologie ». Il se moque en rapprochant les mots « cosmos », « nigaud » et « logie ». Puis avec l’allusion de « l’effet sans cause », Voltaire avertit que cette philosophie est celle de Leibniz. Les théories de l’optimisme apparaissent également

apparition il se distingue par deux traits: oracle de la maison (1. 26), dogmatique, il n'a aucun contradicteur et ses discours sont ridicules. Pour le prouver, Voltaire devance le jugement du lecteur en annonçant que Pangloss enseigne la - métaphysico-théologo-cosmolonigologie - (1. 29) : la pétarade intellectuelle jargonnante s'achève burlesquement par l'expression nigologie (la science, logos en grec, des nigauds « nigo »). Dans la phrase suivante, l'allusion aux « effets sans cause » signale au lecteur

appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père. Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. « Il

se distingue par deux traits: - oracle de la maison - (1. 26), dogmatique, il n'a aucun contradicteur; et ses discours sont ridicules. Pour le prouver, Voltaire devance le jugement du lecteur en annonçant que Pangloss enseigne la - métaphysico-théologo-cosmolonigologie - (1. 29) : la pétarade intellectuelle jargonnante s'achève burlesquement par l'ex- pression - nigologie - (la science, logos en grec, des nigauds « nigo ». Dans la phrase suivante, l'allusion aux - effets sans cause - signale au lecteur

remplir ses engagements envers elle. Ce personnage a peut-être été imaginé à partir des deux maîtresses de Voltaire : sa nièce Marie Louise Mignot Denis et Émilie du Châtelet. Pangloss C’est le précepteur de Candide, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, il se montre très optimiste. Au chapitre I, il présente son idée fixe qui est constitue une caricature de la philosophie leibnizienne : « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Au cours du récit, il échappe

appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père. Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. « Il

égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros ». Voltaire suscite aussi le rire du lecteur pour qu’il condamne les faits. La « métaphysico-théologo-cosmolonigologie » avec l’adjectif « nigaud » ruine le sérieux et la crédibilité de Pangloss, qui s’entête dans ses erreurs malgré les évidences. Le baron embrasse Candide lors des retrouvailles puis l’insulte en apprenant qu’il veut épouser sa sœur