Métaphore Filée

| | |réellement |- Va, je ne te hais point    Le Cid, de Corneille (je t’aime) | |METAPHORE n.f. |Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés|- Et tes mains, feuilles de l’automne | |

- Va, je ne te hais point Le Cid, de Corneille (je t’aime) IRONIE n.f. LITOTE n.f. Utilisation d'une expression suggérant beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement METAPHORE n.f. Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. - Et tes mains, feuilles de l’automne - Les étoiles volaient dans les branches des arbres METONYMIE n.f. Remplacer un élément

médiocrité inexorable du quotidien, un quotidien qui pèsent sur l’homme, l’anesthésie. Le poème qui nous intéresse ici, dévoile une des hantises baudelairienne : la fuite du temps, le destin d’un homme livré à une déchéance implacable. A quelle métaphore filée le poète a-t-il recours pour exprimer la fonction de cet « obscure Ennemi qui nous ronge le cœur » (v.13) ? Nous envisagerons en un premier temps le vocabulaire concret de la tempête et de la destruction ainsi que le champ lexical du jardin.

dresser le tableau de la vie urbaine, et le décore y est très sale et décadent : « Les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l'ivresse, les mille amours qui m'ont crucifiés! » (L.7-9). L'auteur nous offre tout au long du texte une allitération filée en « r » avec les mots « regretter, éternel, clarté, meurent, barque, misère, ivresse, corps morts, gros verts, fleurs » qui traduit son exécration pour la misère et le monde d'ici-bas. Le son « r » donne de l'agressivité au texte. Puis, on remarque

personnification de l’oiseau avec des défauts humains. -Oppositions soulignées par la structure des vers (périphrases+ / périphrase-) 3)-La condition du poète : -Le 3ème vers est la clé du poème (apologue) => Le poème révèle donc une métaphore filée signifiant la condition du poète -Poète inspiré = oiseau majestueux, / poète souffrant = oiseau martyrisé. -Reprise dans la 3ème strophe du vocabulaire rencontré dans le poème (prince, nuées/roi, azur, exilé, sol/déposés, planches

juxtaposition dans le temps de sentiments et d'actions opposées, le poète exprime une sorte d'étonnement marqué par la tournure exclamative. Étonnement car il y a désormais chez Desnos l'acceptation de la guerre. Cette acceptation est visible par la métaphore filée du cœur qui bat et qui se bat. Le sang, qui était un symbole de vie devient une force de destruction, il est désormais associé à la haine (v.5), ainsi qu'au salpêtre (v.6). Ce constat s'accompagne d'un appel à partager ses sentiments, le son du

plus souvent qu’ailleurs » (ligne 5) Tout un champ lexical de la mort apparaît dans le texte, s’apparentant aux vivants : « physionomie cadavéreuse » à la ligne 13 ou « peuple exhumé » à la ligne 15. D’ailleurs, cet Enfer apparaît sous une métaphore filée, et plus particulièrement, à la fin du texte : anaphore en tout ( de nouveau la généralité vue au-dessus), avec accumulation et hyperbole. Sorte de gradation. Les sonorités qu’emploient Balzac accentue encore cette impression infernale : f

regard du père plein d’enthousiasme(grand enfant. Rythme de la phrase et accumulation d’adverbes traduit le lent mouvement de la scène. Description avec un effet de mouvement : lointain, proche, lointain. Le bateau est comme un être vivant. (Métaphore filée : « fille, enfantement » Parallélisme entre le bateau et Pierre, et la ville et la mère. Enfin, Maupassant traduit l’éloignement du navire et du fils à travers la personnalité de Pierre qui s’efface fur et à mesure tandis qu’il utilise une nouvelle

onomatopées (l2-9-18-21). De même les interrogations sont des indices de ses embarras (11-16 ; 15-16 ; 21) de même pour les phrases interrompus. Arlequin utilise une périphrase, des images parce qu’il a du mal exprimer directement ce qu’il veut. La métaphore filée autour du lièvre soulève le problème de l’identité. La personnification de l’amour (l11 a 13) pose des questions sur l’authenticité des sentiments amoureux de Lisette mais signale aussi le sentiment d’infériorité qu’éprouve Arlequin. Pour Lisette

déçue de sa vie L'illusion s'accompagne ici de désillusion : la métaphore convenue du grenier et de l'araignée désigne son sentiment d'oppression et d'ennui : « sa vie était fade comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre, à tous les coins de son cœur ». à Champ lexical de l'obscurité à Métaphore filée de l'araignée dont la toile préfigure les barreaux d'une prison, métaphore carcérale déjà présente au début de l'extrait « volets clos »