Merleau Ponty

l’esprit (1807) « Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons le plus souvent à lire des étiquettes collées sur elles » Henri Bergson, Le rire, 1900 « La pensée n’a rien d’intérieur, elle n’existe pas hors du monde des mots » Maurice Merleau- Ponty, Phénoménologie de la perception (1945)

perception. Selon Husserl, nous percevons autrui par son corps car c'est comme cela qu'il nous apparaît, étant donné que nous ne pouvons nous immiscer dans sa conscience. Nous assimilons ainsi notre propre expérience corporelle à l'autre. Merleau-Ponty avait donné un exemple : Chaque être ébloui par le soleil, protège ses globes oculaires avec ses paumes pleines de phalanges. Preuve que les réflexes physiques sont communs à tous, et donc automatiquement nous nous comparons à autrui. Mais c'est

langage et enfin la pensée intellectuelle et nécessité du langage . Tout d’abord la thèse selon laquelle il serait possible de penser sans langage revient entre autre à considérer le langage comme un simple instrument de la pensée comme cite Merleau-Ponty « Notre pensée traine dans la langage » c'est-à-dire que la pensée précède la langage, nous pouvons en faire l’expérience car quand nous cherchons nos mots, quand nous avons une idée que nous ne parvenons pas à expliquer, nous utilisons plusieurs

notamment grâce au dialogue qui est au cœur des relations intersubjectives. Il n’est pas seulement échange mais élaboration réciproque de soi. En plaçant la relation à autrui au centre de leur réflexion, des auteurs contemporains comme Sartre, Merleau-Ponty, ou E Levinas ont mis en évidence une exigence morale et politique essentielle : assumer toutes les dimensions de l’intersubjectivité (ses difficultés comme son absolue nécessité), c’est affirmer que le monde commun à l’humanité n’est pas appauvri

Descartes ne se pose pas la question qu’autrui existe, c’est parcequ’il se croit seul au monde, enfermé dans la solitude, dans son moi comme dans sa tour,incapable de s’ouvrir aux autres, même d’en reconnaître l’existence. Mais comme le disait Merleau-Ponty « Le solipsisme ne serait rigoureusement vrai que de quelqu'un qui réussirait à constater son existence sans être rien et sans rien faire, ce qui est impossible, puisqu'exister c'est être au monde. » Pour se mettre à la place d’autrui, encore

liberté que comme déjà éclairée par la fin qu’elle choisit. » Le rapport n’est pas celui de la causalité mais de la motivation. « La liberté éclaire des situations qui, elles, la sollicitent. » Dans la Phénoménologie de la perception, III, 3, Merleau-Ponty déclare : « rien ne me détermine du dehors, non que rien ne me sollicite, mais au contraire parce que je suis d’emblée hors de moi et ouvert au monde. » Il faut envisager une synthèse de la liberté et de la situation par le projet dont l’agent

lexical favorise intentionnellement la légitimité de la violence par l’Etat. C’est cette espèce de « racket » par l’Etat (qui demande de l’argent au peuple ou le peuple lui-même pour pouvoir livrer des guerres à l’extérieur) que dénonce Tilly. Merleau-Ponty dresse un véritable paradoxe de la violence politique : « A enseigner la non-violence, on consolide la violence établie, c’est-à-dire un système de production qui rend inévitable la misère et la guerre. Cependant, si l’on rentre dans le jeu de

elle prépare l’agrégation à la Sorbonne, elle fait la connaissance de plusieurs étudiants de gauche, brillants intellectuels, qui exerceront une influence considérable sur sa vie, sur ses choix philosophiques et politiques : Aron Nizan, Herbaud, Merleau Ponty et surtout Jean Paul Sartre, « suprêmement intelligent » qu’elle admire : « Je m’étais crue exceptionnelle parce que je ne concevais pas de vivre sans écrire. Il ne vivait que pour écrire. Anarchiste plus que révolutionnaire, il trouvait détestable

auteurs, dont Ehrenberg auquel il se réfère (p.56) pour argumenter son propos sur les usages sociaux des psychotropes, comme tentative de rendre le corps apte à répondre aux exigences de la société actuelle. Il renvoie également à la pensée de Merleau-Ponty (p.188) pour rappeler le rapport sensible de l'homme au monde, caractéristique qui fait défaut à toute forme d'intelligence artificielle. David Le Breton apporte, par ailleurs, un regard très critique à propos des théories de plusieurs auteurs

sait à quoi elle ressemblait. Noté comme "élève intelligent mais agité", il trouve à l'école et dans les livres son vrai foyer. Plus tard, il s'engagera dans le mouvement Esprit, fondé par Emmanuel Mounier, et sera influencé par les philosophes Merleau-Ponty et Gabriel Marcel. Construire a rencontré le philosophe à Châtenay-Malabry, dans la maison Les Murs Blancs, qui fut justement celle d'Emmanuel Mounier. 1) Enfance et années de formation - Paul Ricœur, la mort a été présente très tôt dans votre