Manipulations Génétiques Kant

dominé par le non-humain (machines, artefacts et clones, mais aussi animaux, hybrides.. .) ?. Maintenant que les sources traditionnelles de la morale font défaut - Dieu, la nature -, il nous faut la réinventer. A l'heure du clonage et des manipulations génétiques, des nanotechnologies l'âge posthumain ne relève pas de l'anticipation, certains scientifiques, technologues souhaitent accélérer l'arrivée de l'ère posthumaine. Quelles sont leur motivation? On entend des réponses telle que « après Auschwitz

: Trois grandes découvertes fondent, en fait, au XIXe siècle, la biologie comme science : 1. La théorie cellulaire. 2. La génétique. 3. Les théories de l'évolution. La théorie cellulaire, tout d'abord, établit l'existence d'un constituant commun à tous les êtres vivants : la cellule, qui permet la connaissance de plus en plus approfondie de tous les êtres vivants. La génétique, ensuite, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, avec Johan Mendel, qui met en évidence les lois qui règlent la reproduction

valeurs. - L'intelligence artificielle et l'informatique - Les robots, notamment les androïdes très développés au Japon - Les manipulations génétiques et le clonage - La cybernétique et la création de cyborgs , créatures artificielles nées du mariage de la cybernétique et de la biotechnologie - Les nanotechnologies, c'est à dire la fabrication et la manipulation de structures et de systèmes matériels à l'échelle du nanomètre (soit un milliardième de mètre) Pour donner une idée des projets

que l'homme peut se définir comme sujet à partir de sa propre pensée. Nous existons que part notre rapport avec les autres. L'homme se construit par ses actes (Sartre), il est en position de « sujet » par rapport aux objets de son activité. Emmanuel Kant, philosophe des Lumières allemand considère que le sujet se caractérise par le fait qu'il puisse dire « je » → « posséder le je dans sa représentation, élève l'homme infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur la Terre ». Tant que le bébé ne

premier prit nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop « spéculative[] ». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sens beaucoup plus individuel. Le développement de l´éthique moderne se poursuit avec Kant et l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir.Aujourd’hui : développement de l´éthique appliquée en rapport avec des préoccupations environnementales et sociales. Dans

Faut-il respecter la nature ? Introduction : Faut-il est une question d'obligation, c'est ce que l'on s'impose à nous-même : le pouvoir de faire ou ne pas faire quelque chose. Le respect est a la base de la morale (Kant) renvoyant à la raison. Agir par respect, c'est s'interdire de traiter autrui comme un moyen, une simple chose. C'est donc tenir compte de sa liberté fondamentale. La nature est tout ce qui existe indépendamment de l'action humaine. Élément préservé,qui n'a pas connu de transformation

orientées sur l'étude du vivant au plus profond de son organisme et à une échelle jusque là jamais atteinte puisque les nouveaux chercheurs de cette discipline s'intéressent à l'intérieur même de nos cellules, à ce qui constitue notre patrimoine génétique: l'ADN et les gènes qui le composent. L'intérêt pour cette nouvelle branche d'étude scientifique s'explique principalement par les possibilités d'application directe qu'elle permet d'envisager en touchant au cœur de la structure d'un être vivant

Toutefois, concevoir le vivant comme objet technique pose de nombreux problèmes éthiques, en effet, comme le souligne Testart dans Les Manipulations du vivant, il faut faire très attention aux dérives de la science, car nous ne la maitrisons pas dans son intégralité. Nous ne pouvons pas infliger n'importe quel traitement à un humain. Les modifications du code génétique doivent servir à améliorer la vie des hommes, comme empêcher un handicap, et non pas, choisir les critères du futur enfant comme ce

intègre le fait que chaque partie " de même qu'elle n'existe que par toutes les autres, est également pensée comme existant pour les autres et pour le tout " ( Kant, La critique de la faculté de juger ). Dans le vivant, je ne peux pas isoler la partie du tout . L'approche mécaniste n'est pas dépouvue de pertinence mais la critique qu'en fait Kant mets l'accent sur le fait qu'elle va se définir come un lien nécessaire entre la partie et le tout. Pou lui, l'organisme vivant est irréductible à une machine

tout autres, toujours en même temps comme fin, jamais simplement comme moyen ». Cette maxime constituerait pour certains le fondement même de la bioéthique : le principe de respect de la dignité humaine comme « principe matriciel » de la bioéthique. Kant développe le principe de dignité comme « valeur intérieure absolue » qui exprime une exigence de non-instrumentalisation de l’être humain (en matière d’expérimentation biomédicale ou de transplantation d’organes par exemple). Si la référence à la