Manipulations Génétiques Kant

que l’importance unique de sa vie vienne à être niée. Selon Paul Ricœur, dans toutes les cultures, il y a eu besoin de reconnaissance d’une exigence qui a été que « quelque chose est dû à l’être humain du seul fait qu’il est humain ». Enfin, d’après Kant « tout homme dispose d’une dignité inaliénable d’une valeur absolue ». La civilisation occidentale n’est pas la seule à avoir pressentie l’importance de la dignité de la personne humaine, mais c’est dans ce contexte qu’en est apparue la formulation

de dignité, car ces deux concepts sont fondamentalement différents. Le second désigne plutôt un titre, une position, qui caractérise un individu et lui accorde une certaine autorité, une haute distinction honorifique. Cependant, le premier, depuis Kant, est le principe selon lequel tu dois toujours agir en fonction de traiter toute autre personne comme une fin et jamais comme un simple moyen. Cette dernière à été introduite dans la « déclaration universelle des droits de l’homme » en 1948 qui reconnait

l’homme n’est pas le plus dépourvu des animaux qu’en apparence, en réalité, il est peut-être le mieux pourvu. La nature, en effet, l’a doté d’un organe, la main, dont la polyvalence lui permet de « devenir » un très grand nombre d’organes via la manipulation d’outils et d’artefacts divers, en fonction des besoins. La nature, en outre, a pourvu l’homme d’une intelligence lui permettant de tirer le maximum de profit de ses aptitudes manipulatrices. Autrement dit, l’homme n’invente pas la technique à

au vu de la tournure que prennent les débats. Ce jeu de propositions et de contrepropositions, d’articulations et de réarticulations doit toutefois obéir à une double exigence. Il ne doit ni devenir un jeu intellectuel ni, surtout, aboutir à la manipulation souterraine de tels partenaires par tels autres. Notre problème est de savoir, d’une part, dans quelle mesure un débat de ce type – à la fois combatif et respectueux des prérequis d’une communication coopérative, à la fois orienté vers le consensus

prit nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop « spéculative[2] ». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sens beaucoup plus individuel. Le développement de l´éthique moderne se poursuit avec Kant et l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir. Notre époque vit un développement de l´éthique appliquée en rapport avec des préoccupations environnementales et sociales

A cette connaissance immédiate où l’intuition spirituelle intervient, il convient de noter que celle-ci installe la différence claire de l’égarement de certains mathématiciens néophytes qui pensent que : « la rigueur ne se trouve que dans la manipulation des formules » . C’est donc cet effort d’une part qui éveille la conscience des intuitionnistes qui exigent par la suite que : « les mathématiques se basent sur des vérités intuitivement claire, ainsi que la démonstration elle-même » . De la sorte

disciplines distinctes, multiplient les effets de simplification. Ce système parcellaire n’interagit plus avec son environnement, les savoirs ne sont pas transmis et le cloisonnement peut rendre l’évolution néfaste voire dangereuse (nucléaire, manipulation génétique, micro technologie). On peut constater les mêmes phénomènes d’aveuglement au niveau macroéconomique et microéconomique. En effet, bien que les outils techniques et technologiques soient à la pointe, l’organisation élaborée et les conditions

Politiques de Picardie. La communication politique. 200 P. 1991. Paris : PUF. SSN 0182-4406 [CYR 06] CYRULNIC, Boris et DUVAL, Philippe. Psychanalyse et résilience. Paris : Odile Jacob. 312 p. ISBN 2-7381-1811-9 [D’AL 03] D’ALMEIDA, Fabrice. La manipulation. Paris : PUF. Que sais-je ?. 2003. 125p. ISBN 2-13-053332-9 [DAM 95] DAMASIO, Antonio . L’erreur de Descartes . Paris : Odile Jacob . 1995 . 360 p . ISBN 2-7381-0303-0 [DAM 95] DAMASIO, Antonio . Le sentiment même de soi . Paris : Odile Jacob

comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la «  mauvaise conscience  », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir  : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne

actions en bien comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la « mauvaise conscience », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que