Machiavel Et La Democratie

n’assume pas pleinement ses intuitions nouvelles. Elle demeure une pensée de transition, tiraillée entre la via antica et la via moderna. Cela explique l’hésitation des auteurs lorsqu’ils parlent du droit naturel : par exemple, l’anti-christianisme de Machiavel le conduit à incliner le concept de droit naturel vers la force. Luther cherche en l’homme le « siège » du droit naturel, mais il en affirme en même temps le caractère divin ; l’école catholique de Salamanque demeure même, quant à elle, très proche

principes pour préparer le peuple à la guerre. Il y a toujours une ambiguïté de la persuasion en politique: certains auteurs estiment que c'est normal et d'autres non. Normal: persuader en politique, c'est l'essence même du pouvoir en politique. Machiavel dans le Prince démontre que le prince pour gouverner doit séduire le peuple en permanence, le manipuler. D'autres considéreront que la séduction en politique doit être l'exception, que les politiques doivent faire reposer le pouvoir sur d'autres

de nation, cependant, ont plus souvent fait la guerre». Au antipode, pour Clinton : «Les démocraties ne font pas la guerre ». Cela reste une illusion pour deux raisons (1) la démocratie est une idée, un principe. Ce qui existe, ce sont des phénomènes, des processus, des cycles démocratiques ; naissances, développement, approfondissement, consolidations mais aussi régressions et faillite (2) Toute démocratie reste enracinée dans un Etat et n’est pas légitime que si elle assume les intérêts de cet

naissances, leurs compétences religieuses ou militaires) la démocratie (la majorité faite du peuple, des paysans, des artisans, des commerçants, des marins. En outre, la tyrannie, qui consiste à ne pas se soumettre aux lois, peut se retrouver dans les trois types de régime : lorsque la monarchie devient arbitraire ; lorsque que l'oligarchie se divise et donne lieu à des luttes de factions où tous les coups sont permis ; quand la démocratie devient corrompue. 4) Quel est le problème de fond abordé

c'est-à-dire qu’il va vers l’autre mais a un comportement contraire à l’harmonie sociale. ❖ Pour Kant, cette insociable sociabilité est le moteur de l’évolution des cultures car une société va évoluée à cause de ces antagonismes. ❖ Pour Machiavel, ce qui dynamisme un pays c’est les antagonismes qui entraîne le dépassement de soi. Il y a, pour lui, une « productivité normative du mal » : cela veut dire que le mal est productif, la jalousie, la colère… entraîne des biens. Le terme « normative »

politique se conforment à certains usages en contradiction avec les constitutions. Si c’est usages sont devenus des règles juridique, si ce n’est pas que un fait. Il faut s’intéresser au fait. Comment l’organiser, par quel mécanisme ? On verra la démocratie, séparation du pouvoir, constitution et état. Le droit qu’est-ce que c’est ? 2 règles qui détermine le droit : critère organique, critère formelle, procédurière, seule certaine autorités publique ont le pouvoir de crée des règles de droits dans

traditions ». Trente ans plus tard (1992), le philosophe canadien Charles Taylor, professeur à l’Université MacGrill au Québec, entend dépasser la difficulté — sans jamais citer MacIntyre — dans un ouvrage très court : Multiculturalisme. Différence et démocratie. Il suscite, tout comme le fit John Rawls, réactions et débats dans les milieux de la philosophie universitaire. Le contexte du « politicaly correct » La philosophie politique classique s’était enracinée dans une tradition de fiction originelle

la politique. Pour lui, l'homme est un animal politique. Il n'existe que dans la mesure où il appartient à la cité. Aristote a toujours eu le soucis d'étudier la société telle qu'elle était. MACHIAVEL (16ième) : il est connu pour avoir rédigé le Prince. Il sépare la morale de la politique. Machiavel s'intéresse au PW absolu. Tout comme Aristote il se veut profondément réaliste pour décrire la réalité des faits : "il ne faut pas que votre jugement soit biaisé". Il tente alors d'avoir une vision

entrainer un rapport qui va chercher à convaincre les autres. Discours engagé politiquement (explicitement engagé généralement mais aussi implicitement). Deuxième acteur, c’est le média, l’essor du journalisme est consécutif de l’essor des démocraties contemporaines. Le média produit un discours sur le politique, commente l’action politique, explique mais a de plus en plus un impératif d’efficacité, de concision. Ce besoin de clarté, de concision médiatique fait que parfois on est dans une simplification

SCIENCES POLITIQUES Chapitre 1 : Le concept de sciences politiques Si de Platon à Tocqueville, en passant par Machiavel, ou Montesquieu, l’analyse politique trouve sa légitimité historique en tant que questionnement de l’objet politique, l’approche sociologique veut cependant rationaliser celui-ci par des méthodes appropriées et des théories vérifiables. La sociologie politique est une branche de la science politique ayant pour objet d’analyser ce qui relève des phénomènes considérés comme