Lucien Febvre

C – Une culture européenne. • Intérêt pour l’antiquité classique → but : opérer synthèse entre les apports des traditions des peuples composant l’Empire (l’héritage de l’Antiquité païenne et celui des penseurs chrétiens. • Lucien Febvre : l’Empire carolingien est une première mise en forme de l’Europe, centrée sur le NO.

les analyse-t-on ? Cette école va s’intéresser à l’histoire politique : l’histoire des régimes politiques, l’histoire des guerres entre Etats… b) L’école des Annales Elle s’oppose à l’école méthodique. L’école des annales a été fondée par Lucien Febvre et Marc Bloch lors de l’entre deux guerres. Elle sera poursuivie après la libération par Ferdinand Braudel notamment. Cette école des Annales va chercher à détruire le travail de l’école méthodique : selon elle, il ne faut pas se limiter aux sources

Il crée en 1898 une revue, L’année sociologique, où publieront Marcel Mauss, François Simiand. Il aura de l’influence sur de nombreux juristes comme Léon Duguit, d’autres sociologues comme Maurice Halbwachs et des historiens comme Marc Bloch, Lucien Febvre. 2. Durkheim dans son époque Il va être aux prises avec les problèmes de son temps. Il a été très marqué par la guerre de 1870 et la perte de l’Alsace-Lorraine, il peut être décrit comme un patriote républicain, il est fortement attaché

il a depuis été tranché et finalement avait déjà été communément admis par les nouveaux historiens. On se souviendra de Braudel et de ses trois temps de l’histoire, directeur de la IV section de l’Ecole pratique des hautes études à la suite de Lucien Febvre que présida aussi Lévi-Strauss jusqu’en 82 en tant que directeur d’étude. Il s’agit ni plus ni moins d’un problème intergénérationnel, laissons donc cela. On a perdu depuis belle lurette l’illusion de la définition augustinienne d’un temps qui

la sociologie, l'histoire comparative (ici, les différences entre la France et l'Angleterre), et les statistiques. Il utilise ces sciences dans la perspective d'une histoire "totale", "globale" qui sera aux fondements de la création avec Lucien Febvre des Annales d'Histoire économique et sociale en 1929. Avec le "miracle royal" étudié dans Les rois thaumaturges, l'historien a la chance de pouvoir connaître le début et la fin d'un phénomène dans sa "longue durée", c'est pourquoi nous

s’oppose au protestantisme) et le renouvellement propre de la religion romaine (action intérieure avec les cathos, réformer le catho) a-t-elle modifié la foi des catholiques ? (contexte tridentin a fait que sa foi a changé) Citation intéressante : Lucien Febvre (Mort en 1956) a dit « il y a la Religion, il y a les églises : le plan de l’organisation ecclés. et politique ; le plan de la vie intérieure et de la liberté spirituelle » = Ne pas faire histoire église catho a cette époque-là. Si on suit conseil

pas forcement ce qu’ils font. Cette sociologie est proche de courant historique des annales. L’étude du passé n’est pas une fin en soi, c’est pour mieux comprendre qu’est l’état, comprendre des phénomènes contemporains. * Analyse Historique Lucien FEBVRE / Georges DUBY / Marc BLOCH / F. BRAUDEL – écoles des annales 1920 façon nouvelle de restituer l’hst qui s’oppose à l’hst événementielle. Opère deux grands changements dans la méthodologie d’histoire : - déplacer l’attention de la vie politique

leurs prédécesseurs de ne retenir que les faits compris comme des événements marquants, des faits de grands hommes et de grandes actions sans tenir compte de ce qui arrive du point de vue économique, social, démographique, anthropologique. Pour Lucien Febvre ou Marc Bloch par exemple, initiateurs de l’école des annales, les faits ne nous donnent ni raison ni tort, ils sont les éléments indispensables d’une histoire qui n’est pas globale comme le pensaient les philosophes de l’histoire au XIX siècle

éclairait ainsi le présent et donnait son identité aux peuples (on a évoqué pour la France l'existence d'un "roman national", base de l'enseignement de la IIIème République). Ce postulat perdure encore en partie dans l'Histoire contemporaine. Pour Lucien Febvre (histoire de l'Ecole des Annales), elle "est un moyen d'organiser le passé pour l'empêcher de trop peser sur les épaules des hommes". L'histoire affranchissait donc le citoyen du poids des souvenirs et du passé, en lui permettant de comprendre

civiles en France, en Angleterre et en Ecosse et aboutira sur une séparation entre église catholique et église réformée. I.I.II. Les facteurs. Contrairement aux croyances et comme l’explique Febvre, ce que l’on reprochait aux prêtres, « ce n’était pas de mal vivre, c’était de mal croire » (Cf. FEBVRE, 1968 : 22) La peur de ne pas aller au Paradis se faisait de plus en plus grande, avec l’apparition marquée des mythes diaboliques, des chasses aux sorcières et autres pratiques peu catholiques