Les Sources Du Pouvoir Selon Crozier

d’une étude de ter- rain, menée dans un hypermarché du Sud-Est de la France. Au gré des difficultés rencontrées et des opportunités offertes, trois thématiques de res- sources humaines ont été successivement abordées : la communication interne, la conduite du change- ment et les sources du leadership. Notre statut a varié selon l’objet d’étude, oscillant entre celui de cher- cheurs observateurs (pour l’analyse de la communi- cation interne et des ressorts managériaux de la per- formance), et

justifier son entreprise, il invoque le 40e anniversaire du Phénomène bureaucratique de Michel Crozier et ce qu’il appelle son apport essentiel, à savoir l’attention accordée au contexte et, en premier lieu, au contexte culturel au sein duquel les stratégies des acteurs se déploient et prennent sens. Il oppose cette posture qu’il appelle de ses vœux à l’évolution qui, de L’acteur et le système à Le pouvoir et la règle aurait imposé une approche radicalement opposée à la prise en compte de la dimension

Semestre 2 LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS Ouvrages conseillés : * Michel Crozier et Erhard Friedberg, L’acteur et le système. Mode d’évaluation : * Examen écrit de 1H30 sous forme de questions de cours. * Exposés sur un thème de sociologie des organisations et de l’entreprise. PARTIE 1 : AUX ORIGINES DE LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS La sociologie des organisations est née du constat selon lequel les sociétés industrielles sont progressivement marquées par l’emprise

chacun et de rapprocher le pouvoir de décision et de celui de réalisation. Mais elles s'opposent en ce que, pour la décentralisation, ces sphères d'initiatives sont décidées par la direction -il s'agit que la hiérarchie laisse une grande liberté de décision aux unités opérationnelles : le pouvoir de décision y est délégué- alors que pour la subsidiarité, elles s'imposent à elle -il s'agit que la hiérarchie apporte aux compétences les moyens de leurs initiatives : le pouvoir de décision y est réclamé

De quoi s'agit-il ? Christophe Premat : Michel Crozier, votre nom est associé à une démarche et à une discipline de la sociologie, la sociologie des organisations. La sociologie des organisations comprend l'action collective à partir de l'analyse des interdépendances stratégiques entre les acteurs d'une institution. Pourriez-vous rappeler la genèse de cette entreprise novatrice en sociologie et en scander rapidement les étapes ? Michel Crozier : Permettez-moi de préciser un point dans votre question

sociologiques des organisations 45 I) Boudon et l'individualisme méthodologique 45 II) Crozier, Friedberg et l’analyse stratégique 46 III) Sainsaulieu et l’identité au travail 48 IV) Reynaud et la régulation conjointe 49 V) Giddens et la dualité du structurel 50 Conclusion 51 Chapitre 7 : Approches économiques des organisations 52 I) Typologie des courants de pensée en économie selon Favereau 52 II) L’organisation dans la théorie économique traditionnelle 53 III) L’organisation

traditionnelles : Taylor, Ford, Fayol, Weber. 2. L’approche humaniste et la théorie des relations humaines : Mayo, Maslow, Herzberg, Mc Gregor, Lewin) 3. L’approche sociotechnique : les théories qui concilient les aspects technique et humain. ( Emery, Trist, Crozier/ Friedberg.) 1- L’approche rationnelle des organisations et les théories traditionnelles a. Taylorisme : Années 30 en France. Ouvrier puis ingénieur, il expérimente l’organisation scientifique du travail. Travailleur en 2 catégories : conception

dernière « est souvent évoquée et pointée du doigt lorsqu’il y a un problème de performance au sein d’un système » (Bakkour, 2013.2), et constitue « un appareil d’examen clinique pour remonter à la source de la mauvaise performance » (Paquet, 2011.4). À cet égard, nous partons du postulat selon lequel le problème du SHN au Maroc est contingent à des mécanismes de gouvernance, impliquant ses principaux acteurs : MS, CNOM et FRSM. Ces derniers sont censés opérer à travers des logiques d’échanges

une organisation, même lorsqu’il a un but précis) • présenter une certaine division des tâches (qui différera selon la taille et le type d’organisation) et des règles de fonctionnement Une organisation ne peut exister sans le support : • d’une structure, • d’un certain nombre d’actifs physiques (bureaux, ordinateurs, usines …) • d’un système de gestion et de pilotage. Sources : Les organisations, Etat des savoirs, Ed Sciences Humaines, 1999 Régis PROVOST Yves-Frédéric LIVIAN* distingue

modes d'organisation, pouvoir et gouvernance dans l'organisation Différentes approches du pouvoir dans l'organisation: 1. La notion de pouvoir : Selon Max Weber, le pouvoir d’un individu est sa capacité à contraindre d’autresindividus à lui obéir alors que l’autorité est la capacité à faire obéir volontairementles individus du fait de la reconnaissance d’une légitimité morale. Pour M. Crozier, le pouvoir est une relation d’échange. Une négociation implicite s’établit en permanence entre le supérieur