Les Euménides

Pourquoi donc est-ce lui que les Erinnyes poursuivent, et non pas Clytemnestre qui, elle, est beaucoup plus coupable ? La réponse est concluante : « L'homme qu'elle a tué, elle ne lui était pas unie par les liens du sang. » [Eschyle, l'Orestie (les Euménides. — N.R.)] Le meurtre d'un homme à qui l'on n'est pas uni par les liens du sang, et même s'il est l'époux de la meurtrière, peut être expié, il ne regarde pas les Erinnyes ; leur fonction consiste seulement à poursuivre le meurtre entre consanguins

qu'Athamas et sa coupable épouse bravent ma puissance, et sont comblés d'honneurs dans leur palais ? » Elle expose alors le sujet de sa haine, celui qui l'amène et ce qu'elle désire. Elle veut que la maison de Cadmus périsse, et que – 99 – les Euménides répandent tous leurs poisons dans le sein d'Athamas. Elle ordonne, prie, sollicite, et promet à la fois. Enfin elle se tait. L'horrible Tisiphone, agitant alors ses cheveux blancs, et rejetant en arrière les couleuvres qui souillent son visage :

antique était timide et cherchait toujours à se cacher. Les satyres, les tritons, les sirènes sont à peine difformes, les parques, les harpies sont plutôt hideuses par leurs attributs que par leurs traits ; les furies sont belles, et on les appelle Euménides, c´est a dire, douces bienfaisantes. Il y a un voile de grandeur ou divinité sur d´autres grotesques. Polyphème est géant, Midas est roi, Silène est dieu. Il faut dire aussi que la comédie passe presque inaperçue dans le grand ensemble épique

sorte de cycle sans fin. Jusqu’au moment où Apollon décide d’instaurer un tribunal qui va s’appeler l’Aéropages. On va établir une vérité dans un débat contradictoire. Ce procès est présenté dans la troisième partie de l’Orestie que l’on appelle les Euménides : Athéna dit « Vous avez la parole. Les débats sont ouverts, la partie poursuivantes doit parler la première pour nous instruire de l’affaire depuis son origine » On est dans un nouveau partage dans lequel la justice n’est plus rendue par le roi

sensible, il suffit d’une simple épreuve. Nous mettons par écrit cette vérité ; une vérité ne peut perdre à être mise par écrit ; pas davantage à ce que nous la conservions» (Phénoménologie de l’esprit, 1, P. 110). Devoir 07-PH00-14 51 • Eschyle Les Euménides. • Dostoïevski Crime et châtiment. (Il s’agit de montrer que le crime, même rationnellement justifié, entraîne la vie du criminel dans une longue désagrégation sociale et mentale qui le conduit à se livrer lui-même aux autorités. Son châtiment est

drames mais plus précisément nous avons les pièces retrouvées comme les Perses qui date en 472, on a Les Sept contre Thèbes en 467, les Suppliantes , l’Oreste, les Choéphores el les Euménides etc. Mieux, la représentation du poète Eschyle est au centre du pouvoir des dieux, dont leur existence consiste à corriger et sanctionner les humains par rapport à leurs actes. Chez Eschyle il existe une justice divine. Et celle-ci

s’inscrire aux cours suivants : Brigitte Dodu, Jeudi 16h - 18h, Koffi Kwahulé, dramaturge ivoirien J. Goeken, Introduction à la tragédie grecque : le mythe des Atrides – jeudi 14-16h. Textes de lecture : Eschyle : Agamemnon, Les Choéphores, Les Euménides ; Sophocle : Electre ; Euripide : Electre. Bibliographie : Les Tragiques grecs : Eschyle, Sophocle, Euripide. Théâtre complet, La Pochothèque, trad. nouvelle, notices et notes de V.-H. Debidour (avec une introduction générale et un dossier sur

era o lugar em que se encontrava o ônfalos, o umbigo de Geia48. Delfos fica em um Planalto semicircular conhecido como Phaedriades, junto ao monte Parnaso. Os primeiros registros do culto a Apolo datam do século VIII a.C. Nos primeiros versos das Eumênides, de 47 48 (Onfâlos encontrado em Delfos). Conta o mito que Zeus quis medir o mundo e determinar o seu centro. Para tanto fez com que duas águias fossem soltas de lugares opostos da terra. Quando as duas se cruzassem, ali seria determinado

trop loin, en s’aventurant sur un territoire trop vaste, qu’elle se transforme en défaite désastreuse. De même, la fin du texte transforme « La solitude vaste » en « vengeresse », en allégorie de l’expiation, comme l’étaient dans l’Antiquité les Euménides ou les Furies qui persécutaient les criminels ; c’est la nature elle-même, et non plus les hommes, qui va se charger du châtiment du conquérant... Le poète insiste alors sur l’opposition entre la gloire passée et le désastre présent, entre « hier

trop loin, en s’aventurant sur un territoire trop vaste, qu’elle se transforme en défaite désastreuse. De même, la fin du texte transforme « La solitude vaste » en « vengeresse », en allégorie de l’expiation, comme l’étaient dans l’Antiquité les Euménides ou les Furies qui persécutaient les criminels ; c’est la nature elle-même, et non plus les hommes, qui va se charger du châtiment du conquérant... Le poète insiste alors sur l’opposition entre la gloire passée et le désastre présent, entre «  hier