Le Salon De Mme Geoffrin

élevé par la femme d'un vitrier, Mme Rousseau. Il y restera jusqu'à 48 ans. Son père le chevalier Destouches, fait en sorte de subvenir à ses besoins et de lui procurer la meilleure éducation possible. D'Alembert reçoit une éducation janséniste et cartésienne. Il suit ensuite des cours de droit, puis de médecine et enfin de mathématiques. Il entre dans l'Académie des Sciences. En 1746, il gagne le concours de l'Académie de Berlin. Sa jeune célébrité lui ouvre les salons parisiens où il retrouve les

se réunissent majoritairement à Paris et entretiennent des correspondances, ils débattent tout particulièrement dans des cafés comme celui de Procope à Paris où se retrouvait Diderot et Voltaire. Dans des salons de femmes, comme le très célèbre de Mme Lambert, Mme Geoffrin ou encore celui de Mme du Deffand et bien d'autres ou bien encore dans les académies. Dans ces lieux, on trouvait majoritairement des gens de la noblesse, ils échangeaient leurs connaissances et leurs livres. Lors de leurs échanges

(tripartition) = société où un ordre est établit dès la naissance. Comment les idées d’une poignée d’hommes (« les philosophes » qui ne sont pas que des philosophes mais aussi artistes, écrivains, intellectuels) et de quelques femmes (qui tiennent surtout des salons littéraires) ont-elle put se diffuser et finalement changer la société ? Fin du siècle = deux révolutions : américaine (1776) et française (1789). Comment les idées changent-elles le monde ? Est-ce-que les idées changent-elles le monde ? Epistémologie

un certain génie. Il laisse son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est essayé : il pose les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionne le roman avecJacques le Fataliste, invente la critique à travers ses Salons et supervise la rédaction d'un des ouvrages les plus marquants de son siècle, la célèbre Encyclopédie. En philosophie également, Diderot se démarque en proposant plus de matière à un raisonnement autonome du lecteur plutôt qu'un système complet, fermé

l'Index; le pape ordonne à tous les catholiques qui la possèdent de la brûler, sous peine d'excommunication. Pourtant, à force de ténacité et d'habiles compromis, la publication reprend. En fait, deux personnages influents protègent les encyclopédistes: Mme de Pompadour, la favorite de Louis XV, et Malesherbes, le directeur de la Librairie, c'est-à-dire le responsable de la censure, gagné aux idées des Lumières. En 1772, la première édition arrive à son terme: 4 300 exemplaires ont été vendus. Si l'on

réseaux naît afin d’échapper à la tutelle des Etats nationaux et va participer à l’émergence de cette idée d’une République des lettres. Les périodiques, les formes d’associations tels que les salons (Mme de Lambert de 1710 à 1733 : bel esprit, Mme de Deffand, Mme de Tencin, Melle de Lespinasse, Mme Geoffrin de 1749 à 1777), les académies (académie française, création de Louis XIV, en lien avec les académies de l’Europe entière), les loges, les cafés (café La Régence, place du palais royal à Paris

d'assainir sa région de la Dombes, et d'en appeler au roi pour réaliser ce grand projet. Parti pour Versailles, il y déchante rapidement, ne pouvant accéder au roi, ne trouvant aucun soutien auprès de ses conseillers. Mais en faisant son entrée dans un salon de Versailles, Ponceludon s'y fait remarquer par son esprit piquant et son art de la repartie. Dès lors, tous les espoirs lui sont permis, juge le marquis de Bellegarde, qui l'héberge et décide de l'initier à l'art de briller à la Cour, en faisant

idées se fait contre elle. Les salons, les cafés et les clubs sont les nouveaux foyers de la vie intellectuelle. Les salons entretiennent le goût de la conversation brillante; ils suscitent parmi ceux qui les fréquentent, gens du monde et philosophes, une émulation d'esprit et favorisent la hardiesse de la pensée. Les plus connus sont ceux de Mme de Tencin où l'on discute des idées nouvelles, de Mme du Deffand qui encourage les Encyclopédistes et de Mme Geoffrin, célèbre dans toute l'Europe. On

notoriété et bénéficier des récompenses de la monarchie pour pouvoir vivre de sa plume. → Les salons et théâtres de société promeuvent une littérature bien différente : mondanités et subversion. Sous Louis XIV, il s'agissait de centraliser la vie culturelle du royaume et la maitriser. Par la suite, le pouvoir et l'influence de la cour diminue et laisse se développer des courants dissidents. Les salons du XVIIIe apparaissent comme le laboratoire d'une vie culturelle plus autonome et concurrences

celle des femmes en 1916 : « Comme par l’ensemencement d’une petite quantité de levure, en apparence de génération spontanée, des jeunes femmes allaient tous les jours coiffées de hauts turbans cylindriques comme aurait pu l’être une contemporaine de Mme Tallien, par civisme ayant des tuniques égyptiennes droites, sombres, très ‘’guerre’’, sur des jupes très courtes ; elles chaussaient des lanières rappelant le cothurne selon Talma, ou de hautes guêtres rappelant celles de nos chers combattants ; c’est