Le Salon De Mme Geoffrin

répandre les idées nouvelles. Les salons Le siècle des Lumières invente, ou renouvelle profondément, des lieux propices au travail de l'opinion publique. Ce sont d'abord les cafés, où on lit et on débat, comme le Procope, à Paris, où se réunissent Voltaire, Diderot, Marmontel, Fontenelle, et qui sont le rendez-vous nocturne des jeunes poètes ou des critiques qui discutent passionnément des derniers succès de théâtre ou de librairie. Ce sont surtout les salons mondains, ouverts par tous ceux qui

Certains philosophes interviennent dans des affaires judiciaires (Voltaire défend Calas, un protestant injustement accusé d'avoir tué son fils) et militent pour l'abolition des peines infamantes, de la torture et de l'esclavage. Diffusées dans les salons, les cafés et les loges maçonniques, les idées des Lumières sont consacrées par les œuvres des philosophes, des écrivains et des savants. Les principaux représentants des Lumières sont, en Grande-Bretagne, J. Locke, D. Hume, I. Newton ; en Allemagne

de charlatanisme, le prestige de Benjamin Franklin, homme de science et ambassadeur de la révolution américaine à Paris, sont autant de signes de cette vaste attention d'un public qui dépasse largement le cadre des illustres salons tels que celui de Mme Geoffrin ou celui de Mme du Deffand réunissant savants et artistes de leur temps. Aux débats des philosophes sur la nature de l'homme font écho les progrès des sciences de la nature avec l'œuvre deBuffon, ou les progrès de la médecine avec la découverte

1774-1793 L'esclavage au XVIIIème siècle- Partie I L'esclavage au XVIIIème siècle- Partie II Historique de la censure en France l'Encyclopédie La place de la Raison au XVIIIème La place du sentiment au XVIIIème siècle Les Salons au XVIIIème siècle Le Salon de Madame Geoffrin Les Philosophes et la Révolution française Introduction au siècle des Lumières     Le siècle des Lumières est sans doute le siècle le plus dense, le plus révolutionnaire, le plus novateur dans tous les domaines qui soient

philosophes interviennent dans des affaires judiciaires (Voltaire défend entre autres Calas, un protestant injustement accusé d'avoir tué son fils) et militent pour l'abolition des peines infamantes, de la torture et de l'esclavage. Diffusées dans les salons, les cafés et les loges maçonniques, les idées des Lumières sont consacrées par les œuvres des philosophes, des écrivains et des savants. Les principaux représentants des Lumières sont, en Grande-Bretagne, J. Locke, D. Hume, I. Newton ; en Allemagne

révolution : période de mutation (voir MUTATIONS) DIFFUSION LITTERAIRE SALONS ET CAFES prolifèrent. 1/ Motivation : La tradition de la politesse et de l'art de la conversation du siècle précédent + rôle des femmes important dans la société des lettres.Les artistes, académiciens, savants, écrivains, étrangers, s'y rencontrent, échangent et contribuent à créer l'actualité littéraire et philosophique. 2/ Salons :9 salons importants au long du 18ème siècle.- La marquise de Lambert, le temple des

de charlatanisme, le prestige de Benjamin Franklin, homme de science et ambassadeur de la révolution américaine à Paris, sont autant de signes de cette vaste attention d'un public qui dépasse largement le cadre des illustres salons tels que celui de Mme Geoffrin ou celui de Mme du Deffand réunissant savants et artistes de leur temps. Aux débats des philosophes sur la nature de l'homme font écho les progrès des sciences de la nature avec l'œuvre deBuffon, ou les progrès de la médecine avec la découverte

parlement de Bordeaux en 1714, puis président en 1716. Il s'intéresse aux sciences, mais le succès de ses Lettres persanes, publiées en 1721, l'attache à la littérature. Il accomplit de nombreux voyages à Paris où il est reçu dans les clubs et les salons, et est élu à l'Académie française en 1728. Voulant écrire un ouvrage politique, il fait plusieurs voyages à travers l'Europe entre 1728 et 1731 où il se documente sur les différents régimes politiques, lois et coutumes. En 1734, il compose ses Considérations

organe, le Nouveau Mercure. Il s'initie à la préciosité moderne, qui évoluera plus tard en « marivaudage ». De plus, Marivaux révèle très vite son talent de beau parleur ,de brillant moraliste et ses idées philosophiques. Il intègre les salons mondains tel que le salon de Madame Lambert. Il se cherche parmi plusieurs voies d'écriture et s'engage dans un combat contre les classiques. Le jeune auteur écrit donc un premier roman ainsi que deux comédies en 1720 pour le théâtre français. (voir œuvres

social respectif des deux sexes. Un salon littéraire est une réunion d'hommes et de femmes de lettres se rencontrant régulièrement, dans un milieu intellectuel, souvent mondain, pour discuter d'actualité de l'époque concernée, philosophie, littérature, morale, etc. Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie( Mme du Duffand, Mme Lambert, Mme Tencin, Mme Geoffrin, Louise D'Epinay etc.) Pour réussir un salon, la maîtresse du lieu devait s'attacher les