Le Miroir des âmes simples

regarder le larcin comme un crime, le mensonge intéressé comme un vice, avant qu’ils puissent deviner ce que c’est qu’un vice et une vertu. Il y a donc de très bons préjugés; ce sont ceux que le jugement ratifie quand on raisonne. Sentiment n’est pas simple préjugé; c’est quelque chose de bien plus fort. Une mère n’aime pas son fils parce qu’on lui dit qu’il le faut aimer, elle le chérit heureusement malgré elle. Ce n’est point par préjugé que vous courez au secours d’un enfant inconnu prêt à tomber

l’homme de « dire » sa pensée et ses sentiments (II). Toute parole n’est-elle pas cependant une « construction », une « information » de ce qui est dit (don d’une forme), toute parole n’est-elle pas « création » ? (Variante : la parole est-elle le simple reflet de la pensée ?). I : La parole dissimulatrice 1 : La parole comme don ambivalent -Explication littérale de la phrase. -Le don fait référence aux mythes ou aux textes religieux, l’une des explications possibles de la naissance de la

Socrate et Phèdre s'accordent sur la puissance de l'art des discours (définition de la rhétorique comme « art de conduire les âmes au moyen des discours »). o Action de la parole sur l'acte amoureux, sur le fait d'aimer : l'expression des sentiments a en soi une force de persuasion, tout particulièrement le fait de renvoyer une image de beauté ou de supériorité à la façon d'un miroir, reflet à la fois du visage et de l'amour qu'il suscite. → le discours d'idéalisation tenu par Dorante à Araminte dans Les

les forêts ont été en mesure de faire ces hommes-là à leur image. Il faut d’ailleurs remarquer ici que la puissance divine évoquée ici dans les forêts est très particulière dans la mesure où les forêts ici sont au plu- riel. Ce n’est pas un simple concept, ce n’est pas l’idée de forêt, ce n’est pas une divinité de la forêt qui les a faits. Non, ce sont les forêts : les forêts concrètes, celles qui sont là, et dessinent la géo- graphie réelle du Morvan ; ce sont les forêts du paysan au sens

acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. » William Shakespeare,Le Marchand de Venise : « Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle ». William Shakespeare, Hamlet: "Le théâtre a pour objet d'être le miroir de la nature, de montrer à la vertu ses propres traits, à l'infamie sa propre image, et au temps même sa forme et ses traits dans la personnification du passé." Molière,"Le théâtre n'est fait que pour être vu".                XVIII°s: Pierre Augustin

Cote : R COL Orient : si loin, si proche. Recueil de nouvelles de jeunes de 11 à 18 ans.- Etonnants voyageurs, 2006. Résumé : Noémie Gallet : Le chat gris / Mathieu Labouret : Sagui / Tristan Lefort-Martine : Souvenirs / Ariane Hugues : Comme un miroir / Foriane Grange : Coupez !Ces 5 nouvelles ont été primées dans le cadre de la quizième année du festival Saint-Malo Etonnats Voyageurs. Cote : R ORI Sang indien et autres nouvelles.- La découverte, 1989. Résumé : De l'avis des membres du jury 1989

l’hypallage « les murs aveuglants de blancheur, les nappes éblouissantes des miroirs », qui trahit une vision brouillée par l’intensité de la lumière au point que sont ici confondues les surfaces verticales des murs couverts de miroirs avec la surface horizontale des nappes blanches ; au point également que les personnages du décor – pages et dames, nymphes et déesses – semblent confondus, comme le suggère l’énumération par simple juxtaposition, avec les employés du restaurant que désigne la double antonomase

l’est pas. Par exemple on peut soutenir que toute chose qui n’est pas une forme est une imitation d’une forme qui est son modèle et dont elle provient à la manière dont une image de mon corps se forme sitôt que je présente devant un miroir. Reste à savoir si le miroir lui-même peut d’expliquer selon ce schéma: quelle forme invisible et immatérielle sert de modèle à une surface réfléchissante en verre ou en métal poli. Exemple: le premier « système » de Platon, exposé dans la République

j'entendais, sous l'orme héréditaire, Seul, attendri, la dernière chanson. Simples oiseaux, retiendrez-vous la mienne ? Parmi ces bois, ah ! qu'il vous en souvienne. En te quittant je chante tes attraits, Bord adoré ! De ton maître fidèle Si les talents égalaient les regrets, Ces derniers vers n'auraient point de modèle. Mais aux pinceaux de la nature épris, La gloire échappe et n'en est point le prix. Ma muse est simple, et rougissante et nue ; Je dois mourir ainsi que l'humble fleur Qui passe

vainement. Pour n'être pas moins beaux, les cieux les chassent, et le profond enfer ne veut pas d'eux, car les damnés en auraient plus de gloire. Dante les regarde sans s'arrêter. Voici la « triste rivière de l'Achéron » sur les rives de laquelle les âmes viennent échouer et que, sur sa barque, le « nocher » Charon fait traverser à Virgile et à Dante. Chant IV Les deux pèlerins arrivent au premier cercle de l’enfer : les limbes, dont l'ambiance est de désespoir mais où il n’y a pas de supplice