La Réforme De Maupeou

préjugé, les philosophes aspirent à une autorité politique non despotique, à une morale libérée du joug de l'église, à une société affranchie de la violance et du fanatisme. Cette philosophie sert de fondement aux critiques et à la formulation des réformes souhaitée par la noblesse et la bourgeoisie "éclairées", à l'opposition des parlements qui prétendent exprimer les voeux d'une nation détachée du roi. Montesquieu estime que le meilleur régime politique est celui où les pouvoirs sont séparés. Ce

_ Beccaria, des délits et des peines de 1764. • crise financière de 1760 à 1770. • séance de la flagellation le 3 mars 1766. • réforme Maupeou en 1771. • Mort de Louis XV + Louis XVI monte sur le trône en 1774. • réforme Turgot de 1774 + 2 édits de Turgot en février 1776. • réforme de Necker 1777, renvoyé en 1781. • réforme de Calonne en 1783. • assemblée des notables en février 1787. • lit de justice du roi en 1787. • Roi capitule le 8/8/88.

le chancelier Maupeou, ancien parlementaire et royaliste convaincu, décide d'agir en brisant les parlements. Il réalise l'édit du 23 février 1771 qui supprime la vénalité des offices, qui divise le ressort du parlement de Paris en six circonscriptions et qui instaure six conseils supérieurs en province, de simples tribunaux de justice en réalité. A Paris subsiste un Parlement avec droit d'enregistrement et de remontrance. Le 13 avril 1772, Louis XVI annule cette réforme. Maupeou dit alors : « j’avais

meneurs de l’agitation rennaise, dont La Chalotais. Bailliage d’Aiguillon. 1766 : Mort de Stanislas. La Lorraine devient française. Discours de la Flagellation. 1768 : Achat de la Corse à Gênes. Duc d’Aiguillon quitte ses fonctions en Bretagne. Maupeou chancelier de France après démission de Lamoignon. 1769 : Faveur de la comtesse du Barry. Restauration de l’ancien parlement de Rennes. Fin du monopole de la compagnie des Indes. Terray contrôleur général des finances. 1770 : Mise en accusation

sourd à ces crises car il a tenté des réformes qui ont consisté en des réformes dans l’administration locale, dans les finances publiques, dans les parlements (ex. : fin 18ème, réforme Maupeou voulant racheter les offices pour avoir la main mise sur la justice). Cette réforme de la justice a connu la réforme Lamoignon (permettant de rendre les parlements moins forts en 1788 mais les parlementaires vont tout faire pour rejeter cette réforme). Toutes ces réformes sont soit non comprise par les sujets

parlementaires au pape, concernant la Constitution Unigenitus ou encore la querelle des refus de sacrements, qui s’étend de 1752 à 1754 montre le gallicanisme profond qui touche les parlementaires. C. La contestation des réformes fiscales =>les parlementaires s’opposent à la plupart des réformes fiscales : système de Law, lutte contre la mutation monétaire de mai 1718, résistance aux mesures de consolidation du Système, lutte contre les expédients des Contrôleurs généraux. Puis, dans les années 1750 la lutte

XIIIe au XVIIIe siècle. Les parlements, et notamment le parlement de Paris, ont toujours été un appui de la royauté face à la papauté pour la défense de l’église gallicane. Durant les guerres de Religion, ils s’opposent ainsi à l’introduction de la réforme tridentine en France, qui renforcerait les pouvoirs du pape. À la fin des guerres de Religion, Henri IV institue des parlements qui lui sont fidèles, en parallèle de chaque parlement existant (le parlement de Paris a son double fidèle au monarque

perpétuée sur les protestants à Vacilles. Ce premier conflit va prendre fin par la paix d’Amboise en mars 1563, cette première guerre civile se solde par un match nul. Les protestants n’ont pas été éliminés. Mais après cette guerre les protestants ou réformés comprennent qu’ils ne pourront pas faire basculer la totalité du royaume de France dans le camp protestant. Pour l’institution monarchique c’est un coup dur, car le pouvoir royal sort amoindri. Cette paix d’Amboise met un terme à cette guerre fratricide

la France de Choiseul ou Maupeou, ennemis jurés, la fin de règne de Louis XV est teintée d'amertume et de rancœur. Fronde du Parlement,  Le roi affiche, en 1769, une nouvelle maîtresse, « tirée du ruisseau », la Comtesse du Barry, haïe par la moitié de la cour, et il meurt dans un quasi indifférence le 10 mai 1774.     La politique de Louis XV est marquée par des réformes dans l'administration, la justice et le souci de réduire la vénalité des charges. Choiseul réforme la marine et l'armée, et

CALAS, en 1763, il réhabilite ainsi le protestant Calas, injustement accusé d’avoir tué son fils qui voulait se convertir au catholicisme. * Son idéal politique est le roi cultivé, érudit, lettré, qui a la conscience que la société a besoin de reformes et de changements. D'après lui, la société française n'est pas parfaite. Avec toutes ses œuvres, il prépare la Révolution de 1789. A) L’affaire CALAS * Le 12 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, fils aîné d'un commerçant protestant de Toulouse