La Réforme De 1962

aurait pu basculer en octobre 1962, si les États-Unis et l'URSS n'avaient pas résolu le problème de la crise de Cuba. La crise s'inscrit pourtant dans un contexte d'apaisement des relations internationales suite à la mort de Staline (mars 1953) et à l’arrivée au pouvoir en URSS de Khrouchtchev qui, dès le XXe Congrès du Parti Communiste pose les principes de la coexistence pacifique (1956). Cependant, celle-ci semble limitée puisque la tension monte à nouveau en 1962 et atteint son paroxysme avec

nouvelle constitution pour la France. Même s’il fait appel à des juristes (dont Michel Debré qui sera son Premier Ministre de 1958 à 1962) et tient compte des remarques des chefs d’autres partis (le MRP ou la SFIO) pour rédiger le texte, De Gaulle entend bien faire une Constitution « à son image » comme il l’indique clairement dans ses Mémoires : « Je dirige le travail de réforme des institutions ». Déjà, on sait que la principale volonté de De Gaulle, comme il l’a indiquée dans son discours de Bayeux le

peuple Mais alors que cette pratique du referendum était entérinée par près d'un siècle et demi d'utilisation, la réforme institutionnelle de 1962 allait tout chambouler. Passée fort justement par un référendum, ce qui permit par ailleurs au président d'alors, le général De Gaulle, de court-circuiter la procédure traditionnelle qui consistait à passer par les deux chambres, cette réforme transformait l'élection du président en une élection au suffrage universel direct. Les conséquences furent nombreuses

la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, de 1789 « Une fois de plus le peuple français va faire usage du référendum, ce droit souverain, qui, à mon initiative, lui fut reconnu en 1945, qu’il a, de même, recouvré en 1958 » De Gaulle en 1962. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Article 3 de la Constitution de 1958 Le référendum permet au peuple d'intervenir directement (sans l'intermédiaire de ses représentants)

L'Algérie et la France ( 1945-1962) Pourquoi la question algérienne a-t-elle abouti à une remise en cause des institutions et à la mise en danger de l'Etat Français ? I. La France veut garder l'Algérie française et ce ,malgré les contestations. A. L'Algérie est un cas à part où la présence française est très importante 1) C'est une colonie de peuplement 1 millions de pieds noirs y vivent convaincus que " L'Algérie , c'est la France " . Beaucoup de ces européens sont des israélites qui

Composition : La France face à la décolonisation de 1945 à 1962 INTRODUCTION La 2ème guerre mondiale a ébranlé la position de la métropole, et remis en question le maintien de la domination française dans un empire colonial parvenu à son apogée à la fin des années 30. La France, enlisée dans un régime d'assemblée faible et instable, n'a pas perçu la montée dans ses colonies du mouvement d'émancipation des peuples indigènes. N'ayant pas comme le Royaume-Uni d'expérience en matière

s’étendre et se solidifier pour arriver à la guerre froide : Hostilité prolongé entre 2 systèmes organisé en blocs rivaux sans affrontements militaire direct. La rupture s’effectue en 1947, n peut distinguer 2 phase : La guerre froide (1947-1962), la détente (1962-1975), la guerre fraiche (1975-1985), la fin (1985-1991). I – Les origines de la guerre Froide et la formation des blocs (1945-1949) Pourquoi la guerre froide ? 1 – Les relations internationales se dégradent - L’armée rouge

s'installer a Louvain-la-neuve en Wallonie. Le pays semble au point de rupture. En 1962, l'Etat fixe une frontière linguistique définitive. Les partis autonomistes flamands s'étaient pour beaucoup entendues dans la collaboration avec l'Allemagne Nazi lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est qu'en 1954 qu'un nouveau parti flamand, la Volksunie, se réforme, et réveille le conflit culturel entre Wallons et Flamands. En 1962, plusieurs lois linguistiques, dites lois Gilson, fixent une frontière linguistique

et économique. « Je vous ai compris » à Alger, veut se débarrasser au plus vite du boulet Algérien A la fin de 1958, après six mois de préparation, il va s'inspirer des idées de Jacques Rueff et de son groupe de travail pour mettre en œuvre des réformes financières qu'il fera adopter par un gouvernement d'union nationale et que son ministre des Finances, Antoine Pinay, mettra loyalement en œuvre, en dépit de ses réticences initiales. Le Général en assume pleinement la responsabilité politique. l'Etat

président de la Ve République, il base sa fonction sur la confiance avec le peuple, due à son prestige. En 1962, à la suite d’attentats manqués contre sa personne, il entend enraciner la Ve République pour qu’elle survive après sa disparition : le président de la République sera désormais élu au suffrage universel, et non plus par un collège comme en 1958. Le choix du référendum pour approuver cette réforme est l’objet de vives critiques de la part de l’opposition, les communistes parlant de pouvoir personnel