La Misère du monde

négative) - Le lieu est un non lieu ("un de ces galetas") - Fantine n'a pas de définition sociale, pas même de nom de famille, elle est vidée de tout sens et de toute identité : elle est un individu isolé (sa fille est laissée chez les Thénardiers). La misère sociale isole l'homme : ramenée à l'état de brute ("bête farouche") 2. Le parcours d'un dénuement. - Fatalité de la chute, de la descente : dénuement matériel ("il lui restait une loque qu'elle appelait sa couverture, un matelas à terre et une

écoutés en France. Il se répand alors dans les milieux de la Résistance et devient un signe de reconnaissance. Le but du chant est d’appeler tout le monde à résister (« ami, partisans, ouvriers et paysans, camarades, tueurs, saboteur, frères »). Il faut sauver la France de l’ennemi (« le vol noir des corbeaux ») et du malheur (« pays qu’on enchaîne, faim, misère »). Le chant rappel aussi les raisons de la lutte (« brisons les barreaux, la haine, la liberté nous écoute »). Enfin, il indique à chacun quoi

qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants

qui paru en Angleterre qui traite des bas fonds londoniens. Eugène Sue n'est pas convaincu par la proposition, c'est un monde qu'il ne connait pas et qui au premier abord ne l’intéresse pas. Mais, dans la force de l'âge, il se cherche, et Jean-Louis Bory cite des propos d'un ami dramaturge, Prosper Goubaux, qui ont tout du défi : « Mon cher Eugène, vous croyez connaître le monde et vous n'en avez vu que la surface ! Vous croyez connaître les hommes et les femmes [...] Il y a une chose au milieu de

« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers et compliquant d’une fatalité humaine, la destinée qui est divine… tant qu’il y aura sur la Terre ignorance et misère, des livres comme celui-ci pourront ne pas être inutiles. » Victor Hugo (préface des Misérables) Explication de la problématique => Un livre peut être utile, on veut surtout parler de la morale, que va-t-on retenir de ce livre ? Les livres sont

filles-mères. Le personnage de Lise Paquette, qui est célibataire et enceinte, fait une remarque à propos de Rose Ouimet qui tient des préjugés envers les filles-mères : « M’a la tuer, la calvaire! Grosse maudite sans dessine ! Ça se parmet de juger le monde, pis ç’a pas plus de tête… » (p.76) De plus, la trahison prend une place importante dans la pièce. À plusieurs reprises, la famille et les amis de Germaine Lauzon lui volent des timbres-primes, car cette dernière en a gagné un million à un concours

1958) nous livre une vision saisissante de la ville industrielle de Manchester. Le développement extrêmement rapide de la métropole britannique du coton et la présence parmi ses ouvriers de nombreux prolétaires irlandais, chassés de leur île par la misère, fait de Manchester une des agglomérations industrielles les plus anarchiques et les plus pitoyables de l'Angleterre moderne. Tocqueville, fortement impressionné en juillet 1835 par l'aspect extérieur de la ville, en relève les grands traits dans

de la métaphysique. Le positivisme établit une hiérarchie entre les sciences qui part de l'étude des corps bruts et s'élève jusqu'aux corps organisés, aboutissant à la sociologie, qui ne se développera qu'à la fin du XIXe siècle. Par sa vision du monde et ses méthodes, le positivisme est très proche des sciences naturelles. Le naturalisme est une école littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans l'art la méthode des sciences expérimentales appliquées

féminin, l'auteur dénonce le sort des femmes du peuple au XIXe siècle. Il nous décrit tout d'abord la déchéance de Fantine puis se pose en juge de la société, responsable, selon lui, de la misère de la jeune femme. Nous pouvons nous apercevoir que Fantine est victime de la déchéance et vit dans la misère. Cette misère est tout d'abord matérielle. Hugo nous plante le décor de son cadre de vie. « Cellule », « mansarde […] sous le toit » et « galetas » (l.18-19), une accumulation de noms à connotation négative

du divertissement ? I- Un effet de la misère de l’homme 1) L’homme est un être imparfait Le divertissement prouve que l’homme est malheureux. Si l’homme se divertit, c’est qu’il a besoin de se détourner de la misère de sa condition : il n’a su se guérir des maux que sont son incomplétude et sa folie (« n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance »). L’homme est un mortel limité, qui sens bien que sa présence n’est pas nécessaire à l’ordre du monde, qu’il aurait pu ne pas être sans que l’ordre