La Focalisation Dans Madame Bovary

semble t-il menacer Tancredi; c'est à ce moment-là qu'on apprend que le prince de Salina est le tuteur de Tancredi (qui est orphelin). On constate ici déjà la décadence morale de la noblesse sicilienne ("que de jeux et de femmes"). Page 19 : focalisation interne (Salina). Ce passage contient des verbes à l'imparfait à valeur itératives (répétition). C'est un passage très visuelle (images mentales juxtaposées du prince de Salina). Présence d'un narrateur omnicient. "portait sur son visage les signes

(tome 1)  « Elle passa tout le jour des fiançailles […] ne put admirer que Mme de Clèves. » (tome 1)  « La reine dauphine […] la première jeunesse. » (tome 2)  « Elle avait ignoré jusqu’alors […] la fausse lettre du vidame. » (tome 3)  « Ah ! Madame […] pour ne vous pas rebuter. » (tome 4) X X X X X X Activités  Travail personnel : Biographie de Mme de La Fayette  La princesse de Clèves - Le contexte historique et politique

presse d’opinion devient l’indice du libéralisme de l’Etat. Victor Hugo va d’ailleurs beaucoup s’attaquer à Napoléon III (le neveu de Napoléon Ier) dans son livre « Châtiments » (1853) qui va être censuré. En 1857, on a censuré et condamnés « Madame Bovary » de Flaubert et « Les Fleurs du mal » de Baudelaire. - A la fin du XIXème siècle, comme le journal coût ait assez cher, Girardin va introduire la pub.  Le livre - Au XVIIIème siècle, le livre reste très cher. Donc les gens, au lieu d’acheter

Nana au miroir = un portrait réaliste Portrait s’inscrit dans une esthétique réaliste puisqu’il utilise des procédés réalistes : Description très visuelle du PP à la manière d’une chose vue : romancier naturaliste = observateur + lexique du regard Focalisation interne (décrite sous regard et subjectivité de Muffat) : « il leva les yeux »  verbe de perception (l.29) Traces de jugement / modalisateurs : « curiosité vicieuse d’enfant » l.26, « avait l’air » Description détaillée (champs lexical du corps/anatomie

La rencontre avec Madame Arnoux par Flaubert Flaubert (1821-1880 : originaire de Normandie, considéré comme un écrivain réaliste. Dans sa jeunesse, il a été romantique, mais il a été déçu par le Romantisme. Il appartient à la bourgeoisie, mais décrit ce monde en s’en moquant, il a une véritable hantise, haine pour la bêtise bourgeoise. Il connait très bien ce milieu et en fait voir les vices, les ridicules. Remarque : Flaubert critique l’embourgeoisement de l’IDÉAL ROMANTIQUE, devenu une POSTURE

principe général de l’action par le schéma actantiel qui expose les différents rôles présents dans le récit. On peut également définir le statut du narrateur (ou des narrateurs), distinct(s) de l'auteur, ainsi que les points de vue narratifs (focalisations) choisis et la structure chronologique de l'œuvre. Le roman a été et est toujours l'objet de critiques et de remises en question, qu'il s'agisse par exemple de son immoralité au XVIIe siècle, de la mise en cause de la psychologie avec le roman

tels que Millet, Degas ou encore Manet. Chez les écrivains, ce sont Balzac et Stendhal (les premiers grands réalistes du siècle) qui ont ouvert la voie du réalisme, qui triomphera grâce à Gustave Flaubert en 1857, avec la publication de « Madame de Bovary », où il y décrit notamment la bourgeoisie de province. Le naturalisme : Dans le prolongement du mouvement réaliste, le naturalisme se construit autour de Zola dans les années 1870-1880. Les sciences en pleine expansion et les interférences

développement des moyens de transport ont provoqué un exode rural vers les grandes villes. Les écrivains nous relatent souvent les aventures de héros partis chercher fortune dans la capitale ou du moins qui tentent de survivre dans le milieu urbain. Par la focalisation interne, l’auteur nous fait visiter les lieux par le regard de ses personnages. Cet accès à la conscience des héros constitue une ouverture sur leur psychologie et leurs sentiments. Frédéric, épris passionnément de Mme Arnoux, se révèle joyeux

balzaciennes sont toujours très fouillées ( Père Goriot où est très exactement représenté la pension Vauquer et ses pensionnaires ). Quand à Flaubert, il s'est appuyé sur ses propres recherches médicales pour décrire l'empoisonnement d'Emma dans Madame Bovary qui se suicide faute d'avoir vécu la vie romanesque dont elle rêvait. Le naturalisme rejoint le réalisme. Comme les frères Goncourt, Zola veut être un raconteur du présent, c'est pourquoi l'action de La Curée se situant sous le Second Empire met

triompher l'esprit bourgeois, l'affairisme et la « prose de la vie » (Kundera) ? Le colonel Chabert (1832), qu'on croyait mort à Eylau (où il avait décidé de la victoire), peut bien finir à l'hospice de Bicêtre, l'époque n'a que faire des héros! Madame Bovary (1857), modèle de l'école réaliste, ne fait jamais qu'achever cette déconfiture du héros, structurant le récit sur le contraste entre les rêveries chevaleresques d'Emma et ce minable qu'est son mari: « [ ... ] il était incapable d'héroïsme, faible