La Focalisation Dans Madame Bovary

Classiques & Cie lycée • La Princesse de Clèves • guide pédagogique 1 • Hatier © 2019 Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves (édition Nouveau bac 1re) GUIDE PEDAGOGIQUE établi par Isabelle Lasfargue-Galvez L’œuvre : présentation ..................................................................................................... 2  Le contexte culturel et littéraire ......................................................................................

nuancer ses réponses. A. Nécessité de lectures multiples B. Première question à se poser: LA NATURE du texte 1. Cela signifie d'abord l'appartenance à un genre. a) Il existe quatre grands genres : ? Poésie (Les Fleurs du mal) ? Roman (Madame Bovary) ? Théâtre (Le Barbier de Séville) ? Littérature d'idées, essai ou réflexion (les Pensées) b) D'autres genres, moins fréquents : ? Nouvelle (Maupasssant) ? Conte (Contes de Grimm) ? Fable (La Fontaine) ? Chanson ? Autobiographie

la troisième personne. Notez en passant que, quand un premier narrateur laisse la parole à un second narrateur, on a un récit enchâssé. o Demandez-vous également : " Qui voit ? " C'est la question du point de vue ; on utilise aussi le terme de " focalisation ". Dans un récit avec un narrateur externe, plusieurs points de vue sont possibles. • Si le point de vue est externe, le narrateur rapporte les actions et les discours des personnages de façon neutre, sans trace de subjectivité. Voici un exemple

spcificit du texte littraire. partir dun groupement de textes sur la lettre dans lequel il fait figurer une lettre ordinaire, un courrier de lecteur, une lettre dentreprise, une lettre extraite dun roman (la lettre de rupture de Rodolphe Emma dans Madame Bovary, par exemple), et ce, paralllement ltude dun roman pistolaire, le professeur peut conduire sa classe rflchir sur - la rhtorique du genre pistolaire ambigut de la communication (temps et distance), strotypes de la correspondance (lexique, champ

et perdues de vue. » 8. Malraux (1901-1976) « Le roman moderne est un combat entre l’auteur et la part du personnage qu’il poursuit toujours en vain, car cette part est le mystère de l’homme. » La condition humaine : Roman dans lequel la focalisation interne et le monologue intérieur dominent. Effacement du narrateur au profit des champs de perception et de la voix des personnages. L’art est posé comme moyen de résorption de la violence dans la musique, comme approfondissement du monde dans

Grandet va ensuite être longuement décrite. Lui-même est introduit au terme d’un immense paragraphe initial de trois pages et demie. Eugénie n’apparaît qu’au bout d’une vingtaine de pages, accompagnée de sa mère : « Le matin, tout Saumur avait vu madame et mademoiselle Grandet, accompagnées de Nanon [la bonne, qui vient de faire l’objet d’une longue description], se rendant à l’église paroissiale pour y entendre la messe, et chacun se souvint que ce jour était l’anniversaire de la naissance de mademoiselle

l’attendait enfermée dans sa chambre. (…) La voix de la bonne sortit des profondeurs du sous-sol : — V’la, M’sieu, qué qui faut? — Où est Madame ? — Madame est en haut avec M’sieu Jean ! (...) — Tiens, te voilà, toi ! Tu t’embêtes déjà dans ton logis. — Non, père, mais j’avais à causer avec maman ce matin.

Réaliser le mélange des genres et des registres Les thèmes : * L’expérience de la solitude * La communion avec la nature * Les souffrances du peuple * Le lyrisme * La passion Auteurs : * Chateaubriand * René * Madame de Staël * De l’Allemagne * Benjamin Constant (Suisse) * Adolphe * Victor Hugo * Notre-Dame de Paris * Les Misérables * L’Homme qui rit * Sue Eugène * Les Mystères de Paris * Les Mystères

ce courant : *Balzac : le père Goriot, Illusions perdues, Eugène Grandet *Stendhal : le rouge et le noir (1830), La chartreuse de parme… * La 2ème moitié du 19ème S : *Flaubert : Madame Bovary (1857), L’éducation sentimentale *Emile Zola : l’Assommoir (1876), Germinal (1885) *Guy du Maupassant 4. Le héros dans le réalisme : Ce courant ouvre la porte

Mohammed Dib. 4-7-La focalisation, appelée aussi point de vue de narration ou perspective, détermine la quantité de savoir perçu que le narrateur veut montrer ou cacher au lecteur afin de créer des effets de sens (surprise, suspens…) et qui relève des choix esthétiques ou idéologiques de l’auteur : a-Focalisation zéro ou point de vue omniscient : le narrateur est conscient de tout : « Paul était angoissé. Il ne savait pas que Marie l’était autant. » b-Focalisation interne : le narrateur se