Joie De Créer Bergson

convient tout d'abord de comprendre le terme de règle. Il renvoie à l'idée de normes, mais aussi de contraintes et semble donc en opposition à la création artistique et plus largement à l'idée de liberté. On imagine spontanément l'artiste libre de créer selon son envie et son plaisir des œuvres qui peuvent parfois paraître inutiles. Cette vision réductrice renvoie à l'idée que l'art peut se passer de règles. Il faut distinguer l'art de l'artisanat et de la production industrielle puisqu'une œuvre

travers l’expérience spirituelle de la réminiscence, c’est-à-dire le ressouvenir des Idées oubliées depuis la chute ! C’est à cause de son désaccord avec la théorie des Idées de son maître Platon, fondateur de l’Académie (academos) qu’Aristote va créer sa propre école de philosophie, le Lycée, en référence au quartier des loups (lycos). Aristote insiste sur la philosophie comme capacité d’étonnement face au mystère du monde. La conscience, l’inconscient « La conscience est toujours conscience

Temps Modernes nous voyons l’image d’un homme happé par la machine en train de fixer des boulons vainement puisque les boulons ne tiennent rien. L’homme nous le voyons apparaît avec un sourire niait de folie. Nous pouvons ici nous demander est-ce la joie d’être fous ou bien l’inconscience totale de cet homme qui lui donne ce sourire large. On assiste depuis la première révolution industrielle à une robotisation de l’homme ; à un dénigrement de son sujet pour n’en faire qu’une chose : que des muscle

sans exclure celui des fous, qui ne laissent pas d’être à propos des sujets qui se présentent, bien qu’il ne suive pas la raison ; et j’ajoute que ces paroles ou signes ne se doivent rapporter à aucune passion, pour exclure non seulement les cris de joie ou de tristesse. » Descartes. Pour Descartes, il y a qqch dont l’animal est incapable, c’est de parler, sachant que la parole a un sens très restrictif. Il distingue la parole de l’opération mécanique qui permet la profération de sons. Les pies

exclure celui des fous, qui ne laissent pas d’être à propos des sujets qui se présentent, bien qu’ils ne suivent pas la raison ; et j’ajoute que ces paroles ou signes ne se doivent rapporter à aucune passion, pour exclure non seulement les cris de joie ou de tristesse. » Descartes. Pour Descartes, il y a qqch dont l’animal est incapable, c’est de parler, sachant que la parole a un sens très restrictif. Il distingue la parole de l’opération mécanique qui permet la profération de sons. Les pies

philosophes) et ce qu’ils échafaudent comme théorie sur ce qu’ils vivent, il est normal qu’une charge le motive et transparaissant dans cette théorie. Souvent, on a pas seulement le déploiement du froide raison mais aussi des afects, d’un rapport à la joie (Spinoza), à la peur (chez Jonas) et ici, chez Vladimir Jankélévitch, le traité des vertus. Un jeune pianiste est venu trouvé Jankélévitch pour pouvoir jouer avec lui : ils ont joué du piano ensemble (français : Debussy, Ravel) sans rien dire et depuis

Où est la fidélité dans tout cela ? Le moi tour à tour prend la forme du niais, du sage, du fou, du passionné de la brute ou de salaud. Il ne semble pas pouvoir rester le même.     Pourtant où est la Durée, il y a nouveauté et création de soi : Bergson dit : il n'y a que le changement et pas de chose qui change. La chose, c’est un personnage que prend le moi superficiel. Ce n’est pas le jaillissement de la durée du moi profond. La durée est sans rupture, elle est une continuité, donc elle se maintient

bénéficier de toutes les réactions chimiques qu’il produit dans notre corps et notre cerveau, mais c’est un rire qui fait aussi réfléchir. La joie et le plaisir ne dépend pas de ce qui nous arrive, mais de ce que nous provoquons. Initier son rire et offrir un sourire, c’est prendre conscience de la responsabilité que nous avons d’être les auteurs de notre joie et de notre enthousiasme, de les cultiver et de les diffuser. Le rire est une énergie qui illumine le visage et le regard de ceux que l’on croise

permet de découvrir des vérités qui nous échappaient, ou qui, au contraire étaient trop proches de nous pour que nous puissions réellement les voir. Ainsi j’ai besoin de réfléchir pour comprendre ce qui, au-delà des états différents – la colère, la joie, la tristesse, la résignation, l’abnégation,…- que je traverse dans une période de ma vie, constitue ma véritable personnalité, c’est-à-dire mon identité. L’identité, c’est la persistance du moi à travers le temps, et seule la conscience peut m’apporter

expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans l’enseignement provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation