Dommages-intérêts

de la loi ou dans ses travaux préparatoires ne permettait de penser que le législateur ait voulu faire supporter à cette société, une charge telle que l’arrêt de son activité. Le Conseil d’État considéra par suite que cette charge, créée dans un intérêt général, devait être supportée par la collectivité. -La responsabilité sans faute de l’État, sur le terrain de la rupture de l’égalité devant les charges publiques, peut donc être engagée non seulement du fait de décisions administratives légales

façon sommaire, une activité d’intérêt général est une activité qui a pour but de satisfaire une besoin collectif. Il s’agira donc d’un intérêt supérieur qui transcende les intérêts privés. Pourtant, la société est trop complexe pour qu’on oppose de façon simpliste Intérêt Générale et Intérêt Privé. De plus, la notion est très évolutive car ce qui était intérêt général hier ne l’est plus forcément aujourd’hui. Ainsi il incombe normalement aux personnes publiques (collectivité territoriale, l’Etat

déséquilibre entre parties et s’explique par le fait que l’administration poursuit des intérêts généraux, alors que les personnes privées poursuivent des intérêts particuliers. Exemples de déséquilibre : - en droit privé, une personne physique ne peut pas contraindre une autre personne à vendre son bien - en droit administratif, en revanche, car les personnes publiques et administratives poursuivent un intérêt général, il sera possible d’obliger un particulier à céder sa propriété sans son consentement

contient aucune prétention sur laquelle le juge peut statuer). 2) L’intérêt pour agir (né, actuel, direct et légitime) : Pour pouvoir porter sa prétention devant un juge, le plaideur doit avoir un intérêt pour agir. Attention à ne pas confondre préjudice et intérêt à agir. Il se distingue aussi du droit invoqué à l’appui de la prétention dans le sens où l’existence de ce droit, tout comme celle du préjudice, ne sera examinée que lors du débat au fond alors que l’intérêt

irrecevable leur action en retenant que si la loi réserve pour certaines personnes le droit d'agir en justice pour combattre une prétention ou défendre un intérêt déterminé, quand bien même l'intérêt à agir serait présumé, il faut que celui-ci existe pour que l'action existe. Or en l'espèce, le tribunal n'a pas relevé que les demandeurs avaient un intérêt particulier ou général à voir annuler l'élection du conseiller prud'homme. Un pourvoi en cassation est alors formé par les deux plaignants. La question

B- Les conditions de régularité exigées dans un intérêt général sanctionnées par la nullité absolue Il résulte des articles 6 et 1133 du CC et ds articles 166 et 198 du COC que le contrat doit être conforme à l’ordre public, aux bonnes mœurs et aux lois impératives. Les conditions d’intérêts générales sont aux nombre de 3 : la conformité à l’ordre public, la conformité aux bonnes mœurs et la conformité à une loi impérative. I - La conformité à l’ordre public a- La définition de l’ordre

entre l’approche organique et l’approche fonctionnelle Il n’y a pas de systématicité entre ad°/fonction administrative. Une ad° publique peut très bien se comporter autrement qu’une personne publique. Elle vise un intérêt administratif, elle ne cherche pas toujours à défendre un intérêt général (profit…). Les personnes publiques sont propriétaires de biens, cette propriété publique est constituée de deux éléments : le domaine public (bien affecté à l’usage de tous ou à un service public) ≠ domaine

solidarité entre ses membres, de prendre part aux travaux des congrès d’instituteurs et aux réunions importantes organisées en faveur de l’instruction populaire, mais également d’étudier par son conseil d’administration les questions touchant aux intérêts moraux et matériels des instituteurs. La procédure est la suivante : la Cour d’appel reconnait comme licite la formation de l’association litigieuse au regard de la loi du 1re juillet 1901. La question de droit qui se pose au juge de la Cour de

public : rapport de sujétion entre les personnes régies par le droit public Droit privé : relation égalitaire 3) Théorie de l’intérêt en cause Intérêt général -> droit public Intérêt particulier -> droit privé Jurisprudence retient l’intérêt prépondérant 4) Autres critères Nature de la sanction : Privé = annulation de l’acte, dommages-intérêts Public = mesure d’exécution, révocation d’autorisation administrative, peine Service public : Relève du droit public, privatisation : tâches

du contentieux qui induit une procédure particulière. b) Dans la procédure civile on a 2 intérêts équivalents. Des intérêts privés à coté du juge juridictionnel. Dans la procédure devant le TA on a des administrés, et de l'autre coté on a l’administration – le plus souvent l'État, mais aussi la commune, la région. On a pas le même intérêt – un intérêt privé (d'un administré) et l'administration a un intérêt général. L'administration n'a pas le droit de poursuivre d'autre but que l’intérêt général